48 verset biblique sur Apitoiement
Versets les plus Pertinents
Les enfants d'Israël leur dirent: Que ne sommes-nous morts par la main de l'Éternel dans le pays d'Égypte, quand nous étions assis près des pots de viande, quand nous mangions du pain à satiété? car vous nous avez menés dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette multitude.
Pharaon approchait. Les enfants d'Israël levèrent les yeux, et voici, les Égyptiens étaient en marche derrière eux. Et les enfants d'Israël eurent une grande frayeur, et crièrent à l'Éternel. Ils dirent à Moïse: N'y avait-il pas des sépulcres en Égypte, sans qu'il fût besoin de nous mener mourir au désert? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d'Égypte? N'est-ce pas là ce que nous te disions en Égypte: Laisse-nous servir les Égyptiens, car nous aimons mieux servir les Égyptiens que de mourir au désert?
Le peuple était là, pressé par la soif, et murmurait contre Moïse. Il disait: Pourquoi nous as-tu fait monter hors d'Égypte, pour me faire mourir de soif avec mes enfants et mes troupeaux?
Le ramassis de gens qui se trouvaient au milieu d'Israël fut saisi de convoitise; et même les enfants d'Israël recommencèrent à pleurer et dirent: Qui nous donnera de la viande à manger? Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Égypte, et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. Maintenant, notre âme est desséchée: plus rien! Nos yeux ne voient que de la manne.
Toute l'assemblée éleva la voix et poussa des cris, et le peuple pleura pendant la nuit. Tous les enfants d'Israël murmurèrent contre Moïse et Aaron, et toute l'assemblée leur dit: Que ne sommes-nous morts dans le pays d'Égypte, ou que ne sommes-nous morts dans ce désert! Pourquoi l'Éternel nous fait-il aller dans ce pays, où nous tomberons par l'épée, où nos femmes et nos petits enfants deviendront une proie? Ne vaut-il pas mieux pour nous retourner en Égypte?lire plus.
Et ils se dirent l'un à l'autre: Nommons un chef, et retournons en Égypte.
Mais vous ne voulûtes point y monter, et vous fûtes rebelles à l'ordre de l'Éternel, votre Dieu. Vous murmurâtes dans vos tentes, et vous dîtes: C'est parce que l'Éternel nous hait, qu'il nous a fait sortir du pays d'Égypte, afin de nous livrer entre les mains des Amoréens et de nous détruire. Où monterions-nous? Nos frères nous ont fait perdre courage, en disant: C'est un peuple plus grand et de plus haute taille que nous; ce sont des villes grandes et fortifiées jusqu'au ciel; nous y avons même vu des enfants d'Anak.
Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par l'exterminateur. Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles.
Job prit la parole et dit: Oh! s'il était possible de peser ma douleur, Et si toutes mes calamités étaient sur la balance, Elles seraient plus pesantes que le sable de la mer; Voilà pourquoi mes paroles vont jusqu'à la folie!lire plus.
Car les flèches du Tout Puissant m'ont percé, Et mon âme en suce le venin; Les terreurs de Dieu se rangent en bataille contre moi. L'âne sauvage crie-t-il auprès de l'herbe tendre? Le boeuf mugit-il auprès de son fourrage? Peut-on manger ce qui est fade et sans sel? Y a-t-il de la saveur dans le blanc d'un oeuf? Ce que je voudrais ne pas toucher, C'est là ma nourriture, si dégoûtante soit-elle! Puisse mon voeu s'accomplir, Et Dieu veuille réaliser mon espérance! Qu'il plaise à Dieu de m'écraser, Qu'il étende sa main et qu'il m'achève! Il me restera du moins une consolation, Une joie dans les maux dont il m'accable: Jamais je n'ai transgressé les ordres du Saint. Pourquoi espérer quand je n'ai plus de force? Pourquoi attendre quand ma fin est certaine? Ma force est-elle une force de pierre? Mon corps est-il d'airain? Ne suis-je pas sans ressource, Et le salut n'est-il pas loin de moi?
Mon âme est dégoûtée de la vie! Je donnerai cours à ma plainte, Je parlerai dans l'amertume de mon âme.
Après cela, Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance. Il prit la parole et dit: Périsse le jour où je suis né, Et la nuit qui dit: Un enfant mâle est conçu!lire plus.
Ce jour! qu'il se change en ténèbres, Que Dieu n'en ait point souci dans le ciel, Et que la lumière ne rayonne plus sur lui! Que l'obscurité et l'ombre de la mort s'en emparent, Que des nuées établissent leur demeure au-dessus de lui, Et que de noirs phénomènes l'épouvantent! Cette nuit! que les ténèbres en fassent leur proie, Qu'elle disparaisse de l'année, Qu'elle ne soit plus comptée parmi les mois! Que cette nuit devienne stérile, Que l'allégresse en soit bannie! Qu'elle soit maudite par ceux qui maudissent les jours, Par ceux qui savent exciter le léviathan! Que les étoiles de son crépuscule s'obscurcissent, Qu'elle attende en vain la lumière, Et qu'elle ne voie point les paupières de l'aurore! Car elle n'a pas fermé le sein qui me conçut, Ni dérobé la souffrance à mes regards. Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère? Pourquoi n'ai-je pas expiré au sortir de ses entrailles? Pourquoi ai-je trouvé des genoux pour me recevoir, Et des mamelles pour m'allaiter? Je serais couché maintenant, je serais tranquille, Je dormirais, je reposerais, Avec les rois et les grands de la terre, Qui se bâtirent des mausolées, Avec les princes qui avaient de l'or, Et qui remplirent d'argent leurs demeures. Ou je n'existerais pas, je serais comme un avorton caché, Comme des enfants qui n'ont pas vu la lumière. Là ne s'agitent plus les méchants, Et là se reposent ceux qui sont fatigués et sans force; Les captifs sont tous en paix, Ils n'entendent pas la voix de l'oppresseur; Le petit et le grand sont là, Et l'esclave n'est plus soumis à son maître. Pourquoi donne-t-il la lumière à celui qui souffre, Et la vie à ceux qui ont l'amertume dans l'âme, Qui espèrent en vain la mort, Et qui la convoitent plus qu'un trésor, Qui seraient transportés de joie Et saisis d'allégresse, s'ils trouvaient le tombeau? A l'homme qui ne sait où aller, Et que Dieu cerne de toutes parts? Mes soupirs sont ma nourriture, Et mes cris se répandent comme l'eau. Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive; Ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint. Je n'ai ni tranquillité, ni paix, ni repos, Et le trouble s'est emparé de moi.
Job prit la parole et dit: On dirait, en vérité, que le genre humain c'est vous, Et qu'avec vous doit mourir la sagesse. J'ai tout aussi bien que vous de l'intelligence, moi, Je ne vous suis point inférieur; Et qui ne sait les choses que vous dites?lire plus.
Je suis pour mes amis un objet de raillerie, Quand j'implore le secours de Dieu; Le juste, l'innocent, un objet de raillerie! Au malheur le mépris! c'est la devise des heureux; A celui dont le pied chancelle est réservé le mépris. Il y a paix sous la tente des pillards, Sécurité pour ceux qui offensent Dieu, Pour quiconque se fait un dieu de sa force.
Si je parle, mes souffrances ne seront point calmées, Si je me tais, en quoi seront-elles moindres? Maintenant, hélas! il m'a épuisé... Tu as ravagé toute ma maison; Tu m'as saisi, pour témoigner contre moi; Ma maigreur se lève, et m'accuse en face.lire plus.
Il me déchire et me poursuit dans sa fureur, Il grince des dents contre moi, Il m'attaque et me perce de son regard. Ils ouvrent la bouche pour me dévorer, Ils m'insultent et me frappent les joues, Ils s'acharnent tous après moi. Dieu me livre à la merci des impies, Il me précipite entre les mains des méchants. J'étais tranquille, et il m'a secoué, Il m'a saisi par la nuque et m'a brisé, Il a tiré sur moi comme à un but. Ses traits m'environnent de toutes parts; Il me perce les reins sans pitié, Il répand ma bile sur la terre. Il me fait brèche sur brèche, Il fond sur moi comme un guerrier. J'ai cousu un sac sur ma peau; J'ai roulé ma tête dans la poussière. Les pleurs ont altéré mon visage; L'ombre de la mort est sur mes paupières. Je n'ai pourtant commis aucune violence, Et ma prière fut toujours pure.
Et maintenant, je suis l'objet de leurs chansons, Je suis en butte à leurs propos. Ils ont horreur de moi, ils se détournent, Ils me crachent au visage. Ils n'ont plus de retenue et ils m'humilient, Ils rejettent tout frein devant moi.lire plus.
Ces misérables se lèvent à ma droite et me poussent les pieds, Ils se fraient contre moi des sentiers pour ma ruine; Ils détruisent mon propre sentier et travaillent à ma perte, Eux à qui personne ne viendrait en aide; Ils arrivent comme par une large brèche, Ils se précipitent sous les craquements. Les terreurs m'assiègent; Ma gloire est emportée comme par le vent, Mon bonheur a passé comme un nuage. Et maintenant, mon âme s'épanche en mon sein, Les jours de la souffrance m'ont saisi. La nuit me perce et m'arrache les os, La douleur qui me ronge ne se donne aucun repos, Par la violence du mal mon vêtement perd sa forme, Il se colle à mon corps comme ma tunique. Dieu m'a jeté dans la boue, Et je ressemble à la poussière et à la cendre. Je crie vers toi, et tu ne me réponds pas; Je me tiens debout, et tu me lances ton regard. Tu deviens cruel contre moi, Tu me combats avec la force de ta main. Tu mu soulèves, tu mu fais voler au-dessus du vent, Et tu m'anéantis au bruit de la tempête. Car, je le sais, tu me mènes à la mort, Au rendez-vous de tous les vivants. Mais celui qui va périr n'étend-il pas les mains? Celui qui est dans le malheur n'implore-t-il pas du secours? N'avais-je pas des larmes pour l'infortuné? Mon coeur n'avait-il pas pitié de l'indigent? J'attendais le bonheur, et le malheur est arrivé; J'espérais la lumière, et les ténèbres sont venues. Mes entrailles bouillonnent sans relâche, Les jours de la calamité m'ont surpris. Je marche noirci, mais non par le soleil; Je me lève en pleine assemblée, et je crie. Je suis devenu le frère des chacals, Le compagnon des autruches. Ma peau noircit et tombe, Mes os brûlent et se dessèchent. Ma harpe n'est plus qu'un instrument de deuil, Et mon chalumeau ne peut rendre que des sons plaintifs.
Lorsque Ésaü entendit les paroles de son père, il poussa de forts cris, pleins d'amertume, et il dit à son père: Bénis-moi aussi, mon père!
David monta la colline des oliviers. Il montait en pleurant et la tête couverte, et il marchait nu-pieds; et tous ceux qui étaient avec lui se couvrirent aussi la tête, et ils montaient en pleurant.
Ézéchias tourna son visage contre le mur, et fit cette prière à l'Éternel: O Éternel! souviens-toi que j'ai marché devant ta face avec fidélité et intégrité de coeur, et que j'ai fait ce qui est bien à tes yeux! Et Ézéchias répandit d'abondantes larmes.
Ézéchias tourna son visage contre le mur, et fit cette prière à l'Éternel: O Éternel! souviens-toi que j'ai marché devant ta face avec fidélité et intégrité de coeur, et que j'ai fait ce qui est bien à tes yeux! Et Ézéchias répandit d'abondantes larmes.
Pourquoi, ô Éternel! te tiens-tu éloigné? Pourquoi te caches-tu au temps de la détresse?
Toutefois, mon pied allait fléchir, Mes pas étaient sur le point de glisser; Car je portais envie aux insensés, En voyant le bonheur des méchants.
Cantique d'Asaph. Pourquoi, ô Dieu! rejettes-tu pour toujours? Pourquoi t'irrites-tu contre le troupeau de ton pâturage?
Moïse fut attristé, et il dit à l'Éternel: Pourquoi affliges-tu ton serviteur, et pourquoi n'ai-je pas trouvé grâce à tes yeux, que tu aies mis sur moi la charge de tout ce peuple? Est-ce moi qui ai conçu ce peuple? est-ce moi qui l'ai enfanté, pour que tu me dises: Porte-le sur ton sein, comme le nourricier porte un enfant, jusqu'au pays que tu as juré à ses pères de lui donner? Où prendrai-je de la viande pour donner à tout ce peuple? Car ils pleurent auprès de moi, en disant: Donne-nous de la viande à manger!lire plus.
Je ne puis pas, à moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi. Plutôt que de me traiter ainsi, tue-moi, je te prie, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, et que je ne voie pas mon malheur.
Moïse retourna vers l'Éternel, et dit: Seigneur, pourquoi as-tu fait du mal à ce peuple? pourquoi m'as-tu envoyé? Depuis que je suis allé vers Pharaon pour parler en ton nom, il fait du mal à ce peuple, et tu n'as point délivré ton peuple.
Moïse cria à l'Éternel, en disant: Que ferai-je à ce peuple? Encore un peu, et ils me lapideront.
Pour lui, il alla dans le désert où, après une journée de marche, il s'assit sous un genêt, et demanda la mort, en disant: C'est assez! Maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères.
Il répondit: J'ai déployé mon zèle pour l'Éternel, le Dieu des armées; car les enfants d'Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l'épée tes prophètes; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie.
Malheur à moi, ma mère, de ce que tu m'as fait naître Homme de dispute et de querelle pour tout le pays! Je n'emprunte ni ne prête, Et cependant tous me maudissent.
Pourquoi ma souffrance est-elle continuelle? Pourquoi ma plaie est-elle douloureuse, et ne veut-elle pas se guérir? Serais-tu pour moi comme une source trompeuse, Comme une eau dont on n'est pas sûr?
Tu m'as persuadé, Éternel, et je me suis laissé persuader; Tu m'as saisi, tu m'as vaincu. Et je suis chaque jour un objet de raillerie, Tout le monde se moque de moi. Car toutes les fois que je parle, il faut que je crie, Que je crie à la violence et à l'oppression! Et la parole de l'Éternel est pour moi Un sujet d'opprobre et de risée chaque jour. Si je dis: Je ne ferai plus mention de lui, Je ne parlerai plus en son nom, Il y a dans mon coeur comme un feu dévorant Qui est renfermé dans mes os. Je m'efforce de le contenir, et je ne le puis.lire plus.
Car j'apprends les mauvais propos de plusieurs, L'épouvante qui règne à l'entour: Accusez-le, et nous l'accuserons! Tous ceux qui étaient en paix avec moi Observent si je chancelle: Peut-être se laissera-t-il surprendre, Et nous serons maîtres de lui, Nous tirerons vengeance de lui!
Tu dis: Malheur à moi! car l'Éternel ajoute le chagrin à ma douleur; je m'épuise en soupirant, et je ne trouve point de repos.
Cela déplut fort à Jonas, et il fut irrité. Il implora l'Éternel, et il dit: Ah! Éternel, n'est-ce pas ce que je disais quand j'étais encore dans mon pays? C'est ce que je voulais prévenir en fuyant à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et qui te repens du mal. Maintenant, Éternel, prends-moi donc la vie, car la mort m'est préférable à la vie.lire plus.
L'Éternel répondit: Fais-tu bien de t'irriter? Et Jonas sortit de la ville, et s'assit à l'orient de la ville, Là il se fit une cabane, et s'y tint à l'ombre, jusqu'à ce qu'il vît ce qui arriverait dans la ville.
Sur les bords des fleuves de Babylone, Nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion. Aux saules de la contrée Nous avions suspendu nos harpes. Là, nos vainqueurs nous demandaient des chants, Et nos oppresseurs de la joie: Chantez-nous quelques-uns des cantiques de Sion!lire plus.
Comment chanterions-nous les cantiques de l'Éternel Sur une terre étrangère? Si je t'oublie, Jérusalem, Que ma droite m'oublie! Que ma langue s'attache à mon palais, Si je ne me souviens de toi, Si je ne fais de Jérusalem Le principal sujet de ma joie! Éternel, souviens-toi des enfants d'Édom, Qui, dans la journée de Jérusalem, Disaient: Rasez, rasez Jusqu'à ses fondements! Fille de Babylone, la dévastée, Heureux qui te rend la pareille, Le mal que tu nous as fait! Heureux qui saisit tes enfants, Et les écrase sur le roc!
Je suis l'homme qui a vu la misère Sous la verge de sa fureur. Il m'a conduit, mené dans les ténèbres, Et non dans la lumière. Contre moi il tourne et retourne sa main Tout le jour.lire plus.
Il a fait dépérir ma chair et ma peau, Il a brisé mes os. Il a bâti autour de moi, Il m'a environné de poison et de douleur. Il me fait habiter dans les ténèbres, Comme ceux qui sont morts dès longtemps. Il m'a entouré d'un mur, pour que je ne sorte pas; Il m'a donné de pesantes chaînes. J'ai beau crier et implorer du secours, Il ne laisse pas accès à ma prière. Il a fermé mon chemin avec des pierres de taille, Il a détruit mes sentiers. Il a été pour moi un ours en embuscade, Un lion dans un lieu caché. Il a détourné mes voies, il m'a déchiré, Il m'a jeté dans la désolation. Il a tendu son arc, et il m'a placé Comme un but pour sa flèche. Il a fait entrer dans mes reins Les traits de son carquois. Je suis pour tout mon peuple un objet de raillerie, Chaque jour l'objet de leurs chansons. Il m'a rassasié d'amertume, Il m'a enivré d'absinthe. Il a brisé mes dents avec des cailloux, Il m'a couvert de cendre. Tu m'as enlevé la paix; Je ne connais plus le bonheur. Et j'ai dit: Ma force est perdue, Je n'ai plus d'espérance en l'Éternel!
Et tous les rois de la terre, qui se sont livrés avec elle à l'impudicité et au luxe, pleureront et se lamenteront à cause d'elle, quand ils verront la fumée de son embrasement. Se tenant éloignés, dans la crainte de son tourment, ils diront: Malheur! malheur! La grande ville, Babylone, la ville puissante! En une seule heure est venu ton jugement! Et les marchands de la terre pleurent et sont dans le deuil à cause d'elle, parce que personne n'achète plus leur cargaison,lire plus.
cargaison d'or, d'argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d'écarlate, de toute espèce de bois de senteur, de toute espèce d'objets d'ivoire, de toute espèce d'objets en bois très précieux, en airain, en fer et en marbre, de cinnamome, d'aromates, de parfums, de myrrhe, d'encens, de vin, d'huile, de fine farine, de blé, de boeufs, de brebis, de chevaux, de chars, de corps et d'âmes d'hommes. Les fruits que désirait ton âme sont allés loin de toi; et toutes les choses délicates et magnifiques sont perdues pour toi, et tu ne les retrouveras plus. Les marchands de ces choses, qui se sont enrichis par elle, se tiendront éloignés, dans la crainte de son tourment; ils pleureront et seront dans le deuil, et diront: Malheur! malheur! La grande ville, qui était vêtue de fin lin, de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles! En une seule heure tant de richesses ont été détruites! Et tous les pilotes, tous ceux qui naviguent vers ce lieu, les marins, et tous ceux qui exploitent la mer, se tenaient éloignés, et ils s'écriaient, en voyant la fumée de son embrasement: Quelle ville était semblable à la grande ville? Ils jetaient de la poussière sur leurs têtes, ils pleuraient et ils étaient dans le deuil, ils criaient et disaient: Malheur! malheur! La grande ville, où se sont enrichis par son opulence tous ceux qui ont des navires sur la mer, en une seule heure elle a été détruite!
Ayez pitié, ayez pitié de moi, vous, mes amis! Car la main de Dieu m'a frappé.
Et souvent l'esprit l'a jeté dans le feu et dans l'eau pour le faire périr. Mais, si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous.
Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu.
Quand j'ai réfléchi là-dessus pour m'éclairer, La difficulté fut grande à mes yeux, Jusqu'à ce que j'eusse pénétré dans les sanctuaires de Dieu, Et que j'eusse pris garde au sort final des méchants.
Psaume de David. A l'occasion de sa fuite devant Absalom, son fils. O Éternel, que mes ennemis sont nombreux! Quelle multitude se lève contre moi! Combien qui disent à mon sujet: Plus de salut pour lui auprès de Dieu! -Pause. Mais toi, ô Éternel! tu es mon bouclier, Tu es ma gloire, et tu relèves ma tête.lire plus.
De ma voix je crie à l'Éternel, Et il me répond de sa montagne sainte. -Pause.
Au chef des chantres. Psaume de David. Jusques à quand, Éternel! m'oublieras-tu sans cesse? Jusques à quand me cacheras-tu ta face? Jusques à quand aurai-je des soucis dans mon âme, Et chaque jour des chagrins dans mon coeur? Jusques à quand mon ennemi s'élèvera-t-il contre moi?lire plus.
Regarde, réponds-moi, Éternel, mon Dieu! Donne à mes yeux la clarté, Afin que je ne m'endorme pas du sommeil de la mort, Afin que mon ennemi ne dise pas: Je l'ai vaincu! Et que mes adversaires ne se réjouissent pas, si je chancelle. Moi, j'ai confiance en ta bonté, J'ai de l'allégresse dans le coeur, à cause de ton salut; Je chante à l'Éternel, car il m'a fait du bien.
De David. Ne t'irrite pas contre les méchants, N'envie pas ceux qui font le mal. Car ils sont fauchés aussi vite que l'herbe, Et ils se flétrissent comme le gazon vert. Confie-toi en l'Éternel, et pratique le bien; Aie le pays pour demeure et la fidélité pour pâture.lire plus.
Fais de l'Éternel tes délices, Et il te donnera ce que ton coeur désire. Recommande ton sort à l'Éternel, Mets en lui ta confiance, et il agira. Il fera paraître ta justice comme la lumière, Et ton droit comme le soleil à son midi. Garde le silence devant l'Éternel, et espère en lui; Ne t'irrite pas contre celui qui réussit dans ses voies, Contre l'homme qui vient à bout de ses mauvais desseins.
Cependant je suis toujours avec toi, Tu m'as saisi la main droite; Tu me conduiras par ton conseil, Puis tu me recevras dans la gloire. Quel autre ai-je au ciel que toi! Et sur la terre je ne prends plaisir qu'en toi.lire plus.
Ma chair et mon coeur peuvent se consumer: Dieu sera toujours le rocher de mon coeur et mon partage. Car voici, ceux qui s'éloignent de toi périssent; Tu anéantis tous ceux qui te sont infidèles. Pour moi, m'approcher de Dieu, c'est mon bien: Je place mon refuge dans le Seigneur, l'Éternel, Afin de raconter toutes tes oeuvres.
Nos pères en Égypte ne furent pas attentifs à tes miracles, Ils ne se rappelèrent pas la multitude de tes grâces, Ils furent rebelles près de la mer, près de la mer Rouge.
Quand je pense à ma détresse et à ma misère, A l'absinthe et au poison; Quand mon âme s'en souvient, Elle est abattue au dedans de moi. Voici ce que je veux repasser en mon coeur, Ce qui me donnera de l'espérance.lire plus.
Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisés, Ses compassions ne sont pas à leur terme; Elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande! L'Éternel est mon partage, dit mon âme; C'est pourquoi je veux espérer en lui. L'Éternel a de la bonté pour qui espère en lui, Pour l'âme qui le cherche. Il est bon d'attendre en silence Le secours de l'Éternel.
Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ.
Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas un objet de blâme. Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses, sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes;lire plus.
par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sincère, par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes offensives et défensives de la justice; au milieu de la gloire et de l'ignominie, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation; étant regardés comme imposteurs, quoique véridiques; comme inconnus, quoique bien connus; comme mourants, et voici nous vivons; comme châtiés, quoique non mis à mort; comme attristés, et nous sommes toujours joyeux; comme pauvres, et nous en enrichissons plusieurs; comme n'ayant rien, et nous possédons toutes choses.
Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience.
Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra.