138 occurences en traduction 1

'Au' dans la Bible

Prophétie d'Ésaïe, fils d'Amots, sur Juda et Jérusalem, au temps d'Ozias, de Jotham, d'Achaz, d'Ézéchias, rois de Juda.

Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d'iniquités, A la race des méchants, aux enfants corrompus! Ils ont abandonné l'Éternel, ils ont méprisé le Saint d'Israël. Ils se sont retirés en arrière...

Qu'ai-je affaire de la multitude de vos sacrifices? dit l'Éternel. Je suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux; Je ne prends point plaisir au sang des taureaux, des brebis et des boucs.

Je rétablirai tes juges tels qu'ils étaient autrefois, Et tes conseillers tels qu'ils étaient au commencement. Après cela, on t'appellera ville de la justice, Cité fidèle.

Car vous serez comme un térébinthe au feuillage flétri, Comme un jardin qui n'a pas d'eau.

L'homme au regard hautain sera abaissé, Et l'orgueilleux sera humilié: L'Éternel seul sera élevé ce jour-là.

Au lieu de parfum, il y aura de l'infection; Au lieu de ceinture, une corde; Au lieu de cheveux bouclés, une tête chauve; Au lieu d'un large manteau, un sac étroit; Une marque flétrissante, au lieu de beauté.

Après que le Seigneur aura lavé les ordures des filles de Sion, Et purifié Jérusalem du sang qui est au milieu d'elle, Par le souffle de la justice et par le souffle de la destruction.

Il en remua le sol, ôta les pierres, et y mit un plant délicieux; Il bâtit une tour au milieu d'elle, Et il y creusa aussi une cuve. Puis il espéra qu'elle produirait de bons raisins, Mais elle en a produit de mauvais.

C'est pourquoi la colère de l'Éternel s'enflamme contre son peuple, Il étend sa main sur lui, et il le frappe; Les montagnes s'ébranlent; Et les cadavres sont comme des balayures au milieu des rues. Malgré tout cela, sa colère ne s'apaise point, Et sa main est encore étendue.

Son rugissement est comme celui d'une lionne; Il rugit comme des lionceaux, il gronde, et saisit la proie, Il l'emporte, et personne ne vient au secours.

En ce jour, il y aura près de lui un mugissement, Comme celui d'une tempête sur mer; En regardant la terre, on ne verra que ténèbres, Avec des alternatives d'angoisse et d'espérance; Au ciel, l'obscurité régnera.

Des séraphins se tenaient au-dessus de lui; ils avaient chacun six ailes; deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler.

En ce jour-là, l'Éternel sifflera les mouches Qui sont à l'extrémité des canaux de l'Égypte, Et les abeilles qui sont au pays d'Assyrie;

En ce jour-là, le Seigneur rasera, avec un rasoir pris à louage Au delà du fleuve, Avec le roi d'Assyrie, La tête et le poil des pieds; Il enlèvera aussi la barbe.

Parce que ce peuple a méprisé les eaux de Siloé qui coulent doucement Et qu'il s'est réjoui au sujet de Retsin et du fils de Remalia, Voici, le Seigneur va faire monter

contre eux Les puissantes et grandes eaux du fleuve (Le roi d'Assyrie et toute sa gloire); Il s'élèvera partout au-dessus de son lit, Et il se répandra sur toutes ses rives;

Il pénétrera dans Juda, il débordera et inondera, Il atteindra jusqu'au cou. Le déploiement de ses ailes Remplira l'étendue de ton pays, ô Emmanuel!

Poussez des cris de guerre, peuples! et vous serez brisés; Prêtez l'oreille, vous tous qui habitez au loin! Préparez-vous au combat, et vous serez brisés; Préparez-vous au combat, et vous serez brisés.

A la loi et au témoignage! Si l'on ne parle pas ainsi, Il n'y aura point d'aurore pour le peuple.

Mais les ténèbres ne régneront pas toujours Sur la terre où il y a maintenant des angoisses: Si les temps passés ont couvert d'opprobre Le pays de Zabulon et le pays de Nephthali, Les temps à venir couvriront de gloire La contrée voisine de la mer, au delà du Jourdain, Le territoire des Gentils.

Tu rends le peuple nombreux, Tu lui accordes de grandes joies; Il se réjouit devant toi, comme on se réjouit à la moisson, Comme on pousse des cris d'allégresse au partage du butin.

Donner à l'empire de l'accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L'affermir et le soutenir par le droit et par la justice, Dès maintenant et à toujours: Voilà ce que fera le zèle de l'Éternel des armées.

Que ferez-vous au jour du châtiment, Et de la ruine qui du lointain fondra sur vous? Vers qui fuirez-vous, pour avoir du secours, Et où laisserez-vous votre gloire?

Je l'ai lâché contre une nation impie, Je l'ai fait marcher contre le peuple de mon courroux, Pour qu'il se livre au pillage et fasse du butin, Pour qu'il le foule aux pieds comme la boue des rues.

L'Éternel des armées agitera le fouet contre lui, Comme il frappa Madian au rocher d'Oreb; Et, de même qu'il leva son bâton sur la mer, Il le lèvera encore, comme en Égypte.

Pousse des cris de joie et d'allégresse, habitant de Sion! Car il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël.

C'est pourquoi j'ébranlerai les cieux, Et la terre sera secouée sur sa base, Par la colère de l'Éternel des armées, Au jour de son ardente fureur.

Tu disais en ton coeur: Je monterai au ciel, J'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu; Je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, A l'extrémité du septentrion;

On monte au temple et à Dibon, Sur les hauts lieux, pour pleurer; Moab est en lamentations, sur Nebo et sur Médeba: Toutes les têtes sont rasées, Toutes les barbes sont coupées.

C'est pourquoi ils ramassent ce qui leur reste, Et ils transportent leurs biens au delà du torrent des saules.

Envoyez les agneaux au souverain du pays, Envoyez-les de Séla, par le désert, A la montagne de la fille de Sion.

Tel un oiseau fugitif, telle une nichée effarouchée, Telles seront les filles de Moab, au passage de l'Arnon. -

Car les campagnes de Hesbon languissent; Les maîtres des nations ont brisé les ceps de la vigne de Sibma, Qui s'étendaient jusqu'à Jaezer, qui erraient dans le désert: Les rameaux se prolongeaient, et allaient au delà de la mer.

Il en restera un grappillage, comme quand on secoue l'olivier, Deux, trois olives, au haut de la cime, Quatre, cinq, dans ses branches à fruits, Dit l'Éternel, le Dieu d'Israël.

Lorsque tu les plantas, tu les entouras d'une haie, Et bientôt tu les fis venir en fleurs. Mais la récolte a fui, au moment de la jouissance: Et la douleur est sans remède.

Les nations grondent comme grondent les grandes eaux... Il les menace, et elles fuient au loin, Chassées comme la balle des montagnes au souffle du vent, Comme la poussière par un tourbillon.

Terre, où retentit le cliquetis des armes, Au delà des fleuves de l'Éthiopie!

Car ainsi m'a parlé l'Éternel: Je regarde tranquillement de ma demeure, Par la chaleur brillante de la lumière, Et par la vapeur de la rosée, au temps de la chaude moisson.

L'Éternel a répandu au milieu d'elle un esprit de vertige, Pour qu'ils fassent chanceler les Égyptiens dans tous leurs actes, Comme un homme ivre chancelle en vomissant.

En ce temps-là, il y aura cinq villes au pays d'Égypte, Qui parleront la langue de Canaan, Et qui jureront par l'Éternel des armées: L'une d'elles sera appelée ville de la destruction.

En ce même temps, il y aura un autel à l'Éternel Au milieu du pays d'Égypte, Et sur la frontière un monument à l'Éternel.

Tous tes chefs fuient ensemble, Ils sont faits prisonniers par les archers; Tous tes habitants deviennent à la fois captifs, Tandis qu'ils prennent au loin la fuite.

Est-ce là votre ville joyeuse? Elle avait une origine antique, Et ses pieds la mènent séjourner au loin.

Parcours librement ton pays, pareille au Nil, Fille de Tarsis! Plus de joug!

Il a dit: Tu ne te livreras plus à la joie, Vierge déshonorée, fille de Sidon! Lève-toi, passe au pays de Kittim! Même là, il n'y aura pas de repos pour toi.

En ce temps-là, Tyr tombera dans l'oubli soixante-dix ans, Ce que dure la vie d'un roi. Au bout de soixante-dix ans, il en sera de Tyr Comme de la prostituée dont parle la chanson: -

Au bout de soixante-dix ans, l'Éternel visitera Tyr, Et elle retournera à son salaire impur; Elle se prostituera à tous les royaumes de la terre, Sur la face du monde.

Le pays est dévasté, livré au pillage; Car l'Éternel l'a décrété.

Car il en est dans le pays, au milieu des peuples, Comme quand on secoue l'olivier, Comme quand on grappille après la vendange.

De l'extrémité de la terre nous entendons chanter: Gloire au juste! Mais moi je dis: Je suis perdu! je suis perdu! malheur à moi! Les pillards pillent, et les pillards s'acharnent au pillage.

Celui qui fuit devant les cris de terreur tombe dans la fosse, Et celui qui remonte de la fosse se prend au filet; Car les écluses d'en haut s'ouvrent, Et les fondements de la terre sont ébranlés.

Au milieu de cette mare, il étend ses mains, Comme le nageur les étend pour nager; Mais l'Éternel abat son orgueil, Et déjoue l'artifice de ses mains.

Mon âme te désire pendant la nuit, Et mon esprit te cherche au dedans de moi; Car, lorsque tes jugements s'exercent sur la terre, Les habitants du monde apprennent la justice.

Si l'on fait grâce au méchant, il n'apprend pas la justice, Il se livre au mal dans le pays de la droiture, Et il n'a point égard à la majesté de Dieu.

Comme une femme enceinte, sur le point d'accoucher, Se tord et crie au milieu de ses douleurs, Ainsi avons-nous été, loin de ta face, ô Éternel!

En ce temps-là, L'Éternel secouera des fruits, Depuis le cours du fleuve jusqu'au torrent d'Égypte; Et vous serez ramassés un à un, enfants d'Israël!

En ce jour, on sonnera de la grande trompette, Et alors reviendront ceux qui étaient exilés au pays d'Assyrie Ou fugitifs au pays d'Égypte; Et ils se prosterneront devant l'Éternel, Sur la montagne sainte, à Jérusalem.

Hé bien! c'est par des hommes aux lèvres balbutiantes Et au langage barbare Que l'Éternel parlera à ce peuple.

Car, lorsque ses enfants verront au milieu d'eux l'oeuvre de mes mains, Ils sanctifieront mon nom; Ils sanctifieront le Saint de Jacob, Et ils craindront le Dieu d'Israël;

Tous seront confus au sujet d'un peuple qui ne leur sera point utile, Ni pour les secourir, ni pour les aider, Mais qui fera leur honte et leur opprobre.

Il se brise comme se brise un vase de terre, Que l'on casse sans ménagement, Et dont les débris ne laissent pas un morceau Pour prendre du feu au foyer, Ou pour puiser de l'eau à la citerne.

Mille fuiront à la menace d'un seul, Et, à la menace de cinq, vous fuirez, Jusqu'à ce que vous restiez Comme un signal au sommet de la montagne, Comme un étendard sur la colline.

Sur toute haute montagne et sur toute colline élevée, Il y aura des ruisseaux, des courants d'eau, Au jour du grand carnage, A la chute des tours.

Son souffle est comme un torrent débordé qui atteint jusqu'au cou, Pour cribler les nations avec le crible de la destruction, Et comme un mors trompeur Entre les mâchoires des peuples.

Vous chanterez comme la nuit où l'on célèbre la fête, Vous aurez le coeur joyeux comme celui qui marche au son de la flûte, Pour aller à la montagne de l'Éternel, vers le rocher d'Israël.

Et l'Éternel fera retentir sa voix majestueuse, Il montrera son bras prêt à frapper, Dans l'ardeur de sa colère, Au milieu de la flamme d'un feu dévorant, De l'inondation, de la tempête et des pierres de grêle.

On ne donnera plus à l'insensé le nom de noble, Ni au fourbe celui de magnanime.

Car l'insensé profère des folies, Et son coeur s'adonne au mal, Pour commettre l'impiété, Et dire des faussetés contre l'Éternel, Pour laisser à vide l'âme de celui qui a faim, Et enlever le breuvage de celui qui a soif.

On se frappe le sein, Au souvenir de la beauté des champs Et de la fécondité des vignes.

Voici, les héros Poussent des cris au dehors; Les messagers de paix Pleurent amèrement.

Tu ne verras plus le peuple audacieux, Le peuple au langage obscur qu'on n'entend pas, A la langue barbare qu'on ne comprend pas.

Tes cordages sont relâchés; Ils ne serrent plus le pied du mât et ne tendent plus les voiles. Alors on partage la dépouille d'un immense butin; Les boiteux même prennent part au pillage:

Car la colère de l'Éternel va fondre sur toutes les nations, Et sa fureur sur toute leur armée: Il les voue à l'extermination, Il les livre au carnage.

Il a jeté pour eux le sort, Et sa main leur a partagé cette terre au cordeau, Ils la posséderont toujours, Ils l'habiteront d'âge en âge. 

Alors le roi d'Assyrie reçut une nouvelle au sujet de Tirhaka, roi d'Éthiopie; on lui dit: Il s'est mis en marche pour te faire la guerre. Dès qu'il eut entendu cela, il envoya des messagers à Ézéchias, en disant:

Éternel, incline ton oreille, et écoute! Éternel, ouvre tes yeux, et regarde! Entends toutes les paroles que Sanchérib a envoyées pour insulter au Dieu vivant!

Alors Ésaïe, fils d'Amots, envoya dire à Ézéchias: Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël: J'ai entendu la prière que tu m'as adressée au sujet de Sanchérib, roi d'Assyrie.

Or, comme il était prosterné dans la maison de Nisroc, son dieu, Adrammélec et Scharetser, ses fils, le frappèrent par l'épée, et s'enfuirent au pays d'Ararat. Et Ésar Haddon, son fils, régna à sa place.

Je me suis contenu jusqu'au matin; Comme un lion, il brisait tous mes os, Du jour à la nuit tu m'auras achevé!

Que dirai-je? Il m'a répondu, et il m'a exaucé. Je marcherai humblement jusqu'au terme de mes années, Après avoir été ainsi affligé.

Alors la gloire de l'Éternel sera révélée, Et au même instant toute chair la verra; Car la bouche de l'Éternel a parlé.

Qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main, Pris les dimensions des cieux avec la paume, Et ramassé la poussière de la terre dans un tiers de mesure? Qui a pesé les montagnes au crochet, Et les collines à la balance?

C'est lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre, Et ceux qui l'habitent sont comme des sauterelles; Il étend les cieux comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure.

C'est lui qui réduit les princes au néant, Et qui fait des juges de la terre une vanité;

Le sculpteur encourage le fondeur; Celui qui polit au marteau encourage celui qui frappe sur l'enclume; Il dit de la soudure: Elle est bonne! Et il fixe l'idole avec des clous, pour qu'elle ne branle pas.

Tu les chercheras, et ne les trouveras plus, Ceux qui te suscitaient querelle; Ils seront réduits à rien, réduits au néant, Ceux qui te faisaient la guerre.

Je ferai jaillir des fleuves sur les collines, Et des sources au milieu des vallées; Je changerai le désert en étang, Et la terre aride en courants d'eau;

Et c'est un peuple pillé et dépouillé! On les a tous enchaînés dans des cavernes, Plongés dans des cachots; Ils ont été mis au pillage, et personne qui les délivre! Dépouillés, et personne qui dise: Restitue!

Qui a livré Jacob au pillage, Et Israël aux pillards? N'est-ce pas l'Éternel? Nous avons péché contre lui. Ils n'ont point voulu marcher dans ses voies, Et ils n'ont point écouté sa loi.

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