'Nous' dans la Bible
Abner dit à Joab: Que ces jeunes gens se lèvent, et qu'ils se battent devant nous! Joab répondit: Qu'ils se lèvent!
Toutes les tribus d'Israël vinrent auprès de David, à Hébron, et dirent: Voici, nous sommes tes os et ta chair.
Que tu es donc grand, Éternel Dieu! car nul n'est semblable à toi, et il n'y a point d'autre Dieu que toi, d'après tout ce que nous avons entendu de nos oreilles.
Le messager dit à David: Ces gens ont eu sur nous l'avantage; ils avaient fait une sortie contre nous dans les champs, et nous les avons repoussés jusqu'à l'entrée de la porte;
Le septième jour, l'enfant mourut. Les serviteurs de David craignaient de lui annoncer que l'enfant était mort. Car ils disaient: Voici, lorsque l'enfant vivait encore, nous lui avons parlé, et il ne nous a pas écoutés; comment oserons-nous lui dire: L'enfant est mort? Il s'affligera bien davantage.
Et le roi dit à Absalom: Non, mon fils, nous n'irons pas tous, de peur que nous ne te soyons à charge. Absalom le pressa; mais le roi ne voulut point aller, et il le bénit.
Absalom dit: Permets du moins à Amnon, mon frère, de venir avec nous. Le roi lui répondit: Pourquoi irait-il chez toi?
Et voici, toute la famille s'est levée contre ta servante, en disant: Livre le meurtrier de son frère! Nous voulons le faire mourir, pour la vie de son frère qu'il a tué; nous voulons détruire même l'héritier! Ils éteindraient ainsi le tison qui me reste, pour ne laisser à mon mari ni nom ni survivant sur la face de la terre.
Il nous faut certainement mourir, et nous serons comme des eaux répandues à terre et qui ne se rassemblent plus; Dieu n'ôte pas la vie, mais il désire que le fugitif ne reste pas banni de sa présence.
Oui, le roi écoutera sa servante, pour la délivrer de la main de ceux qui cherchent à nous exterminer, moi et mon fils, de l'héritage de Dieu.
Et David dit à tous ses serviteurs qui étaient avec lui à Jérusalem: Levez-vous, fuyons, car il n'y aura point de salut pour nous devant Absalom. Hâtez-vous de partir; sinon, il ne tarderait pas à nous atteindre, et il nous précipiterait dans le malheur et frapperait la ville du tranchant de l'épée.
Le roi dit à Ittaï de Gath: Pourquoi viendrais-tu aussi avec nous? Retourne, et reste avec le roi, car tu es étranger, et même tu as été emmené de ton pays.
Tu es arrivé d'hier, et aujourd'hui je te ferais errer avec nous çà et là, quand je ne sais moi-même où je vais! Retourne, et emmène tes frères avec toi. Que l'Éternel use envers toi de bonté et de fidélité!
Absalom dit à Achitophel: Consultez ensemble; qu'avons-nous à faire?
Cependant Absalom dit: Appelez encore Huschaï, l'Arkien, et que nous entendions aussi ce qu'il dira.
Huschaï vint auprès d'Absalom, et Absalom lui dit: Voici comment a parlé Achitophel: devons-nous faire ce qu'il a dit, ou non? Parle, toi!
Nous arriverons à lui en quelque lieu que nous le trouvions, et nous tomberons sur lui comme la rosée tombe sur le sol; et pas un n'échappera, ni lui ni aucun des hommes qui sont avec lui.
S'il se retire dans une ville, tout Israël portera des cordes vers cette ville, et nous la traînerons au torrent, jusqu'à ce qu'on n'en trouve plus une pierre.
Mais le peuple dit: Tu ne sortiras point! Car si nous prenons la fuite, ce n'est pas sur nous que l'attention se portera; et quand la moitié d'entre nous succomberait, on n'y ferait pas attention; mais toi, tu es comme dix mille de nous, et maintenant il vaut mieux que de la ville tu puisses venir à notre secours.
Mais cet homme dit à Joab: Quand je pèserais dans ma main mille sicles d'argent, je ne mettrais pas la main sur le fils du roi; car nous avons entendu cet ordre que le roi t'a donné, à toi, à Abischaï et à Ittaï: Prenez garde chacun au jeune Absalom!
Tu aimes ceux qui te haïssent et tu hais ceux qui t'aiment, car tu montres aujourd'hui qu'il n'y a pour toi ni chefs ni serviteurs; et je vois maintenant que, si Absalom vivait et que nous fussions tous morts en ce jour, cela serait agréable à tes yeux.
Et dans toutes les tribus d'Israël, tout le peuple était en contestation, disant: Le roi nous a délivrés de la main de nos ennemis, c'est lui qui nous a sauvés de la main des Philistins; et maintenant il a dû fuir du pays devant Absalom.
Or Absalom, que nous avions oint pour qu'il régnât sur nous, est mort dans la bataille: pourquoi ne parlez-vous pas de faire revenir le roi?
Tous les hommes de Juda répondirent aux hommes d'Israël: C'est que le roi nous tient de plus près; et qu'y a-t-il là pour vous irriter? Avons-nous vécu aux dépens du roi? Nous a-t-il fait des présents?
Et les hommes d'Israël répondirent aux hommes de Juda: Le roi nous appartient dix fois autant, et David même plus qu'à vous. Pourquoi nous avez-vous méprisés? N'avons-nous pas été les premiers à proposer de faire revenir notre roi? Et les hommes de Juda parlèrent avec plus de violence que les hommes d'Israël.
Il se trouvait là un méchant homme, nommé Schéba, fils de Bicri, Benjamite. Il sonna de la trompette, et dit: Point de part pour nous avec David, point d'héritage pour nous avec le fils d'Isaï! Chacun à sa tente, Israël!
David dit alors à Abischaï: Schéba, fils de Bicri, va maintenant nous faire plus de mal qu'Absalom. Prends toi-même les serviteurs de ton maître et poursuis-le, de peur qu'il ne trouve des villes fortes et ne se dérobe à nos yeux.
Les Gabaonites lui répondirent: Ce n'est pas pour nous une question d'argent et d'or avec Saül et avec sa maison, et ce n'est pas à nous qu'il appartient de faire mourir personne en Israël. Et le roi dit: Que voulez-vous donc que je fasse pour vous?
Ils répondirent au roi: Puisque cet homme nous a consumés, et qu'il avait le projet de nous détruire pour nous faire disparaître de tout le territoire d'Israël,
qu'on nous livre sept hommes d'entre ses fils, et nous les pendrons devant l'Éternel à Guibea de Saül, l'élu de l'Éternel. Et le roi dit: Je les livrerai.
Abischaï, fils de Tseruja, vint au secours de David, frappa le Philistin et le tua. Alors les gens de David jurèrent, en lui disant: Tu ne sortiras plus avec nous pour combattre, et tu n'éteindras pas la lampe d'Israël.