'Mes' dans la Bible
Et quand les jours de festin étaient passés, Job appelait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d'eux un holocauste; car Job disait: Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu dans leur coeur. C'est ainsi que Job avait coutume d'agir.
Car elle n'a pas fermé le sein qui me conçut, Ni dérobé la souffrance à mes regards.
Mes soupirs sont ma nourriture, Et mes cris se répandent comme l'eau.
Je fus saisi de frayeur et d'épouvante, Et tous mes os tremblèrent.
Un esprit passa près de moi... Tous mes cheveux se hérissèrent...
Une figure d'un aspect inconnu était devant mes yeux, Et j'entendis une voix qui murmurait doucement:
Oh! s'il était possible de peser ma douleur, Et si toutes mes calamités étaient sur la balance,
Elles seraient plus pesantes que le sable de la mer; Voilà pourquoi mes paroles vont jusqu'à la folie!
Mes frères sont perfides comme un torrent, Comme le lit des torrents qui disparaissent.
Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, Ils s'évanouissent: plus d'espérance!
Souviens-toi que ma vie est un souffle! Mes yeux ne reverront pas le bonheur.
Quand je dis: Mon lit me soulagera, Ma couche calmera mes douleurs,
Lui qui m'assaille comme par une tempête, Qui multiplie sans raison mes blessures,
Mes jours sont plus rapides qu'un courrier; Ils fuient sans avoir vu le bonheur;
Si je dis: Je veux oublier mes souffrances, Laisser ma tristesse, reprendre courage,
Je suis effrayé de toutes mes douleurs. Je sais que tu ne me tiendras pas pour innocent.
Quand je me laverais dans la neige, Quand je purifierais mes mains avec du savon,
Tu me plongerais dans la fange, Et mes vêtements m'auraient en horreur.
Mes jours ne sont-ils pas en petit nombre? Qu'il me laisse, Qu'il se retire de moi, et que je respire un peu,
Je suis pour mes amis un objet de raillerie, Quand j'implore le secours de Dieu; Le juste, l'innocent, un objet de raillerie!
Écoutez, je vous prie, ma défense, Et soyez attentifs à la réplique de mes lèvres.
Écoutez, écoutez mes paroles, Prêtez l'oreille à ce que je vais dire.
Quel est le nombre de mes iniquités et de mes péchés? Fais-moi connaître mes transgressions et mes péchés.
Pourquoi mettre mes pieds dans les ceps, Surveiller tous mes mouvements, Tracer une limite à mes pas,
Si l'homme une fois mort pouvait revivre, J'aurais de l'espoir tout le temps de mes souffrances, Jusqu'à ce que mon état vînt à changer.
Mais aujourd'hui tu comptes mes pas, Tu as l'oeil sur mes péchés;
Mes transgressions sont scellées en un faisceau, Et tu imagines des iniquités à ma charge.
Si je parle, mes souffrances ne seront point calmées, Si je me tais, en quoi seront-elles moindres?
Les pleurs ont altéré mon visage; L'ombre de la mort est sur mes paupières.
O terre, ne couvre point mon sang, Et que mes cris prennent librement leur essor!
Car le nombre de mes années touche à son terme, Et je m'en irai par un sentier d'où je ne reviendrai pas.
Mon souffle se perd, Mes jours s'éteignent, Le sépulcre m'attend.
Mon oeil est obscurci par la douleur; Tous mes membres sont comme une ombre.
Quoi! mes jours sont passés, mes projets sont anéantis, Les projets qui remplissaient mon coeur...
Il m'a fermé toute issue, et je ne puis passer; Il a répandu des ténèbres sur mes sentiers.
Il a éloigné de moi mes frères, Et mes amis se sont détournés de moi;
Je suis abandonné de mes proches, Je suis oublié de mes intimes.
Je suis un étranger pour mes serviteurs et mes servantes, Je ne suis plus à leurs yeux qu'un inconnu.
Mon humeur est à charge à ma femme, Et ma plainte aux fils de mes entrailles.
Mes os sont attachés à ma peau et à ma chair; Il ne me reste que la peau des dents.
Ayez pitié, ayez pitié de moi, vous, mes amis! Car la main de Dieu m'a frappé.
Oh! je voudrais que mes paroles fussent écrites, Qu'elles fussent écrites dans un livre;
Je le verrai, et il me sera favorable; Mes yeux le verront, et non ceux d'un autre; Mon âme languit d'attente au dedans de moi.
Mes pensées me forcent à répondre, Et mon agitation ne peut se contenir.
Écoutez, écoutez mes paroles, Donnez-moi seulement cette consolation.
Maintenant encore ma plainte est une révolte, Mais la souffrance étouffe mes soupirs.
S'il n'en est pas ainsi, qui me démentira, Qui réduira mes paroles à néant?
Aussi longtemps que j'aurai ma respiration, Et que le souffle de Dieu sera dans mes narines,
Mes lèvres ne prononceront rien d'injuste, Ma langue ne dira rien de faux.
Je tiens à me justifier, et je ne faiblirai pas; Mon coeur ne me fait de reproche sur aucun de mes jours.
Quand le Tout Puissant était encore avec moi, Et que mes enfants m'entouraient;
Quand mes pieds se baignaient dans la crème Et que le rocher répandait près de moi des ruisseaux d'huile!
Alors je disais: Je mourrai dans mon nid, Mes jours seront abondants comme le sable;
L'eau pénétrera dans mes racines, La rosée passera la nuit sur mes branches;
On m'écoutait et l'on restait dans l'attente, On gardait le silence devant mes conseils.
Après mes discours, nul ne répliquait, Et ma parole était pour tous une bienfaisante rosée;
Mes entrailles bouillonnent sans relâche, Les jours de la calamité m'ont surpris.
Ma peau noircit et tombe, Mes os brûlent et se dessèchent.
J'avais fait un pacte avec mes yeux, Et je n'aurais pas arrêté mes regards sur une vierge.
Dieu n'a-t-il pas connu mes voies? N'a-t-il pas compté tous mes pas?
Si mon pas s'est détourné du droit chemin, Si mon coeur a suivi mes yeux, Si quelque souillure s'est attachée à mes mains,
Que je sème et qu'un autre moissonne, Et que mes rejetons soient déracinés!
Sans que ses reins m'aient béni, Sans qu'il ait été réchauffé par la toison de mes agneaux;
Si je me suis réjoui de la grandeur de mes biens, De la quantité des richesses que j'avais acquises;
Si, comme les hommes, j'ai caché mes transgressions, Et renfermé mes iniquités dans mon sein,
Je lui rendrai compte de tous mes pas, Je m'approcherai de lui comme un prince.
Je parlerai pour respirer à l'aise, J'ouvrirai mes lèvres et je répondrai.
Maintenant donc, Job, écoute mes discours, Prête l'oreille à toutes mes paroles!
C'est avec droiture de coeur que je vais parler, C'est la vérité pure qu'exprimeront mes lèvres:
Ainsi mes terreurs ne te troubleront pas, Et mon poids ne saurait t'accabler.
Mais tu as dit à mes oreilles, Et j'ai entendu le son de tes paroles:
Il met mes pieds dans les ceps, Il surveille tous mes mouvements.
Sages, écoutez mes discours! Vous qui êtes intelligents, prêtez-moi l'oreille!
Si tu as de l'intelligence, écoute ceci, Prête l'oreille au son de mes paroles!
Je prendrai mes raisons de haut, Et je prouverai la justice de mon créateur.
Sois-en sûr, mes discours ne sont pas des mensonges, Mes sentiments devant toi sont sincères.
Qui est celui qui obscurcit mes desseins Par des discours sans intelligence?
Quel est celui qui a la folie d'obscurcir mes desseins? -Oui, j'ai parlé, sans les comprendre, De merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas.
Voir Résultats par Versions
Chercher les résultats par Livre
- Genèse (41)
- Exode (18)
- Lévitique (22)
- Nombres (7)
- Deutéronome (15)
- Josué (2)
- Juges (10)
- Ruth (6)
- 1 Samuel (23)
- 2 Samuel (22)
- 1 Rois (23)
- 2 Rois (11)
- 1 Chroniques (12)
- 2 Chroniques (10)
- Esdras (2)
- Néhémie (13)
- Esther (1)
- Job (79)
- Psaumes (226)
- Proverbes (23)
- Ecclésiaste (3)
- Cantique des Cantiques (8)
- Ésaïe (70)
- Jérémie (54)
- Lamentations (20)
- Ézéchiel (59)
- Daniel (10)
- Osée (6)
- Amos (3)
- Michée (3)
- Habacuc (2)
- Sophonie (1)
- Zacharie (6)
- Malachie (2)
- Matthieu (11)
- Marc (7)
- Luc (21)
- Jean (26)
- Actes (8)
- Romains (9)
- 1 Corinthiens (10)
- 2 Corinthiens (5)
- Galates (2)
- Éphésiens (2)
- Philippiens (14)
- Colossiens (2)
- 1 Thessaloniciens (1)
- 2 Thessaloniciens (1)
- 2 Timothée (5)
- Tite (1)
- Philémon (3)
- Hébreux (5)
- Jacques (13)
- 1 Pierre (1)
- 1 Jean (1)
- 3 Jean (1)
- Apocalypse (4)