198 occurences en traduction 1

'Ne' dans la Bible

Ne l'as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui? Tu as béni l'oeuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays.

L'Éternel dit à Satan: Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre; seulement, ne porte pas la main sur lui. Et Satan se retira de devant la face de l'Éternel.

Ayant de loin porté les regards sur lui, ils ne le reconnurent pas, et ils élevèrent la voix et pleurèrent. Ils déchirèrent leurs manteaux, et ils jetèrent de la poussière en l'air au-dessus de leur tête.

Périsse le jour où je suis né, Et la nuit qui dit: Un enfant mâle est conçu!

Ce jour! qu'il se change en ténèbres, Que Dieu n'en ait point souci dans le ciel, Et que la lumière ne rayonne plus sur lui!

Cette nuit! que les ténèbres en fassent leur proie, Qu'elle disparaisse de l'année, Qu'elle ne soit plus comptée parmi les mois!

Que les étoiles de son crépuscule s'obscurcissent, Qu'elle attende en vain la lumière, Et qu'elle ne voie point les paupières de l'aurore!

Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère? Pourquoi n'ai-je pas expiré au sortir de ses entrailles?

A l'homme qui ne sait où aller, Et que Dieu cerne de toutes parts?

Le malheur ne sort pas de la poussière, Et la souffrance ne germe pas du sol;

Six fois il te délivrera de l'angoisse, Et sept fois le mal ne t'atteindra pas.

Ce que je voudrais ne pas toucher, C'est là ma nourriture, si dégoûtante soit-elle!

Ne suis-je pas sans ressource, Et le salut n'est-il pas loin de moi?

Voulez-vous donc blâmer ce que j'ai dit, Et ne voir que du vent dans les discours d'un désespéré?

Revenez, ne soyez pas injustes; Revenez, et reconnaissez mon innocence.

Y a-t-il de l'iniquité sur ma langue, Et ma bouche ne discerne-t-elle pas le mal?

Souviens-toi que ma vie est un souffle! Mes yeux ne reverront pas le bonheur.

L'oeil qui me regarde ne me regardera plus; Ton oeil me cherchera, et je ne serai plus.

Il ne reviendra plus dans sa maison, Et le lieu qu'il habitait ne le connaîtra plus.

C'est pourquoi je ne retiendrai point ma bouche, Je parlerai dans l'angoisse de mon coeur, Je me plaindrai dans l'amertume de mon âme.

Que ne pardonnes-tu mon péché, Et que n'oublies-tu mon iniquité? Car je vais me coucher dans la poussière; Tu me chercheras, et je ne serai plus.

Il s'appuie sur sa maison, et elle n'est pas ferme; Il s'y cramponne, et elle ne résiste pas.

L'arrache-t-on du lieu qu'il occupe, Ce lieu le renie: Je ne t'ai point connu!

Non, Dieu ne rejette point l'homme intègre, Et il ne protège point les méchants.

S'il voulait contester avec lui, Sur mille choses il ne pourrait répondre à une seule.

Voici, il passe près de moi, et je ne le vois pas, Il s'en va, et je ne l'aperçois pas.

Dieu ne retire point sa colère; Sous lui s'inclinent les appuis de l'orgueil.

Quand je serais juste, je ne répondrais pas; Je ne puis qu'implorer mon juge.

Et quand il m'exaucerait, si je l'invoque, Je ne croirais pas qu'il eût écouté ma voix,

Innocent! Je le suis; mais je ne tiens pas à la vie, Je méprise mon existence.

Je suis effrayé de toutes mes douleurs. Je sais que tu ne me tiendras pas pour innocent.

Qu'il retire sa verge de dessus moi, Que ses terreurs ne me troublent plus;

Alors je parlerai et je ne le craindrai pas. Autrement, je ne suis point à moi-même.

Sachant bien que je ne suis pas coupable, Et que nul ne peut me délivrer de ta main?

Ne m'as-tu pas coulé comme du lait? Ne m'as-tu pas caillé comme du fromage?

Mes jours ne sont-ils pas en petit nombre? Qu'il me laisse, Qu'il se retire de moi, et que je respire un peu,

Avant que je m'en aille, pour ne plus revenir, Dans le pays des ténèbres et de l'ombre de la mort,

Cette multitude de paroles ne trouvera-t-elle point de réponse, Et suffira-t-il d'être un discoureur pour avoir raison?

Et s'il te révélait les secrets de sa sagesse, De son immense sagesse, Tu verrais alors qu'il ne te traite pas selon ton iniquité.

L'homme, au contraire, a l'intelligence d'un fou, Il est né comme le petit d'un âne sauvage.

Éloigne-toi de l'iniquité, Et ne laisse pas habiter l'injustice sous ta tente.

Tu te coucheras sans que personne ne trouble, Et plusieurs caresseront ton visage.

J'ai tout aussi bien que vous de l'intelligence, moi, Je ne vous suis point inférieur; Et qui ne sait les choses que vous dites?

Qui ne reconnaît chez eux la preuve Que la main de l'Éternel a fait toutes choses?

L'oreille ne discerne-t-elle pas les paroles, Comme le palais savoure les aliments?

Ce qu'il renverse ne sera point rebâti, Celui qu'il enferme ne sera point délivré.

Ils tâtonnent dans les ténèbres, et ne voient pas clair; Il les fait errer comme des gens ivres.

Sa majesté ne vous épouvantera-t-elle pas? Sa terreur ne tombera-t-elle pas sur vous?

Seulement, accorde-moi deux choses Et je ne me cacherai pas de loin de ta face:

Ainsi l'homme se couche et ne se relèvera plus, Il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, Il ne sortira pas de son sommeil.

Est-ce par d'inutiles propos qu'il se défend? Est-ce par des discours qui ne servent à rien?

Es-tu né le premier des hommes? As-tu été enfanté avant les collines?

Que sais-tu que nous ne sachions pas? Quelle connaissance as-tu que nous n'ayons pas?

Si Dieu n'a pas confiance en ses saints, Si les cieux ne sont pas purs devant lui,

Il ne s'enrichira plus, sa fortune ne se relèvera pas, Sa prospérité ne s'étendra plus sur la terre.

Il ne pourra se dérober aux ténèbres, La flamme consumera ses rejetons, Et Dieu le fera périr par le souffle de sa bouche.

Elle arrivera avant le terme de ses jours, Et son rameau ne verdira plus.

Si je parle, mes souffrances ne seront point calmées, Si je me tais, en quoi seront-elles moindres?

O terre, ne couvre point mon sang, Et que mes cris prennent librement leur essor!

Car le nombre de mes années touche à son terme, Et je m'en irai par un sentier d'où je ne reviendrai pas.

Car tu as fermé leur coeur à l'intelligence; Aussi ne les laisseras-tu pas triompher.

Mais vous tous, revenez à vos mêmes discours, Et je ne trouverai pas un sage parmi vous.

Pourquoi sommes-nous regardés comme des bêtes? Pourquoi ne sommes-nous à vos yeux que des brutes?

Les parties de sa peau sont l'une après l'autre dévorées, Ses membres sont dévorés par le premier-né de la mort.

Il ne laisse ni descendants ni postérité parmi son peuple, Ni survivant dans les lieux qu'il habitait.

Point d'autre destinée pour le méchant, Point d'autre sort pour qui ne connaît pas Dieu!

Je suis un étranger pour mes serviteurs et mes servantes, Je ne suis plus à leurs yeux qu'un inconnu.

J'appelle mon serviteur, et il ne répond pas; Je le supplie de ma bouche, et c'est en vain.

Mes os sont attachés à ma peau et à ma chair; Il ne me reste que la peau des dents.

Mes pensées me forcent à répondre, Et mon agitation ne peut se contenir.

Ne sais-tu pas que, de tout temps, Depuis que l'homme a été placé sur la terre,

Il s'envolera comme un songe, et on ne le trouvera plus; Il disparaîtra comme une vision nocturne;

L'oeil qui le regardait ne le regardera plus, Le lieu qu'il habitait ne l'apercevra plus.

Il ne reposera plus ses regards sur les ruisseaux, Sur les torrents, sur les fleuves de miel et de lait.

Son avidité n'a point connu de bornes; Mais il ne sauvera pas ce qu'il avait de plus cher.

Rien n'échappait à sa voracité; Mais son bien-être ne durera pas.

Est-ce contre un homme que se dirige ma plainte? Et pourquoi mon âme ne serait-elle pas impatiente?

Dans leurs maisons règne la paix, sans mélange de crainte; La verge de Dieu ne vient pas les frapper.

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