'Forcé' dans la Bible

Là ne s'agitent plus les méchants, Et là se reposent ceux qui sont fatigués et sans force;

Pourquoi espérer quand je n'ai plus de force? Pourquoi attendre quand ma fin est certaine?

Ma force est-elle une force de pierre? Mon corps est-il d'airain?

Recourir à la force? Il est Tout Puissant. A la justice? Qui me fera comparaître?

Il y a paix sous la tente des pillards, Sécurité pour ceux qui offensent Dieu, Pour quiconque se fait un dieu de sa force.

Il possède la force et la prudence; Il maîtrise celui qui s'égare ou fait égarer les autres.

Mais l'homme meurt, et il perd sa force; L'homme expire, et où est-il?

Pourquoi les méchants vivent-ils? Pourquoi les voit-on vieillir et accroître leur force?

Emploierait-il toute sa force à me combattre? Ne daignerait-il pas au moins m'écouter?

On repousse du chemin les indigents, On force tous les malheureux du pays à se cacher.

Non! Dieu par sa force prolonge les jours des violents, Et les voilà debout quand ils désespéraient de la vie;

Comme tu sais bien venir en aide à la faiblesse! Comme tu prêtes secours au bras sans force!

Par sa force il soulève la mer, Par son intelligence il en brise l'orgueil.

Mais à quoi me servirait la force de leurs mains? Ils sont incapables d'atteindre la vieillesse.

Tu deviens cruel contre moi, Tu me combats avec la force de ta main.

Dieu est puissant, mais il ne rejette personne; Il est puissant par la force de son intelligence.

Nous ne saurions parvenir jusqu'au Tout Puissant, Grand par la force, Par la justice, par le droit souverain: Il ne répond pas!

Te reposes-tu sur lui, parce que sa force est grande? Lui abandonnes-tu le soin de tes travaux?

Il creuse le sol et se réjouit de sa force, Il s'élance au-devant des armes;

Le voici! Sa force est dans ses reins, Et sa vigueur dans les muscles de son ventre;

Est-ce à force ouverte qu'on pourra le saisir? Est-ce au moyen de filets qu'on lui percera le nez?

Je veux encore parler de ses membres, Et de sa force, et de la beauté de sa structure.

La force a son cou pour demeure, Et l'effroi bondit au-devant de lui.