12438 occurences en traduction 1

'Le' dans la Bible

Ne me craindrez-vous pas, dit l'Éternel, Ne tremblerez-vous pas devant moi? C'est moi qui ai donné à la mer le sable pour limite, Limite éternelle qu'elle ne doit pas franchir; Ses flots s'agitent, mais ils sont impuissants; Ils mugissent, mais ils ne la franchissent pas.

Ils s'engraissent, ils sont brillants d'embonpoint; Ils dépassent toute mesure dans le mal, Ils ne défendent pas la cause, la cause de l'orphelin, et ils prospèrent; Ils ne font pas droit aux indigents.

Des choses horribles, abominables, Se font dans le pays.

Fuyez, enfants de Benjamin, du milieu de Jérusalem, Sonnez de la trompette à Tekoa, Élevez un signal à Beth Hakkérem! Car on voit venir du septentrion le malheur Et un grand désastre.

Préparez-vous à l'attaquer! Allons! montons en plein midi!... Malheureusement pour nous, le jour baisse, Les ombres du soir s'allongent.

Ainsi parle l'Éternel des armées: On grappillera comme une vigne les restes d'Israël. Portes-y de nouveau la main, Comme le vendangeur sur les ceps.

Je suis plein de la fureur de l'Éternel, je ne puis la contenir. Répands-la sur l'enfant dans la rue, Et sur les assemblées des jeunes gens. Car l'homme et la femme seront pris, Le vieillard et celui qui est chargé de jours.

Ainsi parle l'Éternel: Placez-vous sur les chemins, regardez, Et demandez quels sont les anciens sentiers, Quelle est la bonne voie; marchez-y, Et vous trouverez le repos de vos âmes! Mais ils répondent: Nous n'y marcherons pas.

Écoute, terre! Voici, je fais venir sur ce peuple le malheur, Fruit de ses pensées; Car ils n'ont point été attentifs à mes paroles, Ils ont méprisé ma loi.

Ils portent l'arc et le javelot; Ils sont cruels, sans miséricorde; Leur voix mugit comme la mer; Ils sont montés sur des chevaux, Prêts à combattre comme un seul homme, Contre toi, fille de Sion!

Ne sortez pas dans les champs, N'allez pas sur les chemins; Car là est le glaive de l'ennemi, Et l'épouvante règne à l'entour!

Fille de mon peuple, couvre-toi d'un sac et roule-toi dans la cendre, Prends le deuil comme pour un fils unique, Verse des larmes, des larmes amères! Car le dévastateur vient sur nous à l'improviste.

Le soufflet est brûlant, Le plomb est consumé par le feu; C'est en vain qu'on épure, Les scories ne se détachent pas.

Ainsi parle l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël: Réformez vos voies et vos oeuvres, Et je vous laisserai demeurer dans ce lieu.

Ne vous livrez pas à des espérances trompeuses, en disant: C'est ici le temple de l'Éternel, le temple de l'Éternel, Le temple de l'Éternel!

Si vous n'opprimez pas l'étranger, l'orphelin et la veuve, Si vous ne répandez pas en ce lieu le sang innocent, Et si vous n'allez pas après d'autres dieux, pour votre malheur,

Alors je vous laisserai demeurer dans ce lieu, Dans le pays que j'ai donné à vos pères, D'éternité en éternité.

Est-elle à vos yeux une caverne de voleurs, Cette maison sur laquelle mon nom est invoqué? Je le vois moi-même, dit l'Éternel.

Et maintenant, puisque vous avez commis toutes ces actions, Dit l'Éternel, Puisque je vous ai parlé dès le matin et que vous n'avez pas écouté, Puisque je vous ai appelés et que vous n'avez pas répondu,

Je traiterai la maison sur laquelle mon nom est invoqué, Sur laquelle vous faites reposer votre confiance, Et le lieu que j'ai donné à vous et à vos pères, De la même manière que j'ai traité Silo;

Les enfants ramassent du bois, Les pères allument le feu, Et les femmes pétrissent la pâte, Pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, Et pour faire des libations à d'autres dieux, Afin de m'irriter.

C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, ma colère et ma fureur se répandent sur ce lieu, Sur les hommes et sur les bêtes, Sur les arbres des champs et sur les fruits de la terre; Elle brûlera, et ne s'éteindra point.

Ainsi parle l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël: Ajoutez vos holocaustes à vos sacrifices, Et mangez-en la chair!

Car je n'ai point parlé avec vos pères et je ne leur ai donné aucun ordre, Le jour où je les ai fait sortir du pays d'Égypte, Au sujet des holocaustes et des sacrifices.

Depuis le jour où vos pères sont sortis du pays d'Égypte, Jusqu'à ce jour, Je vous ai envoyé tous mes serviteurs, les prophètes, Je les ai envoyés chaque jour, dès le matin.

Mais ils ne m'ont point écouté, ils n'ont point prêté l'oreille; Ils ont raidi leur cou, Ils ont fait le mal plus que leurs pères.

Je ferai cesser dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem Les cris de réjouissance et les cris d'allégresse, Les chants du fiancé et les chants de la fiancée; Car le pays sera un désert. 

On les étendra devant le soleil, devant la lune, et devant toute l'armée des cieux, qu'ils ont aimés, qu'ils ont servis, qu'ils ont suivis, qu'ils ont recherchés, et devant lesquels ils se sont prosternés; on ne les recueillera point, on ne les enterrera point, et ils seront comme du fumier sur la terre.

Même la cigogne connaît dans les cieux sa saison; La tourterelle, l'hirondelle et la grue Observent le temps de leur arrivée; Mais mon peuple ne connaît pas la loi de l'Éternel.

C'est pourquoi je donnerai leurs femmes à d'autres, Et leurs champs à ceux qui les déposséderont. Car depuis le plus petit jusqu'au plus grand, Tous sont avides de gain; Depuis le prophète jusqu'au sacrificateur, Tous usent de tromperie.

Le hennissement de ses chevaux se fait entendre du côté de Dan, Et au bruit de leur hennissement toute la terre tremble; Ils viennent, ils dévorent le pays et ce qu'il renferme, La ville et ceux qui l'habitent.

Ils ont la langue tendue comme un arc et lancent le mensonge; Ce n'est pas par la vérité qu'ils sont puissants dans le pays; Car ils vont de méchanceté en méchanceté, Et ils ne me connaissent pas, dit l'Éternel.

Ils se jouent les uns des autres, Et ne disent point la vérité; Ils exercent leur langue à mentir, Ils s'étudient à faire le mal.

Où est l'homme sage qui comprenne ces choses? Qu'il le dise, celui à qui la bouche de l'Éternel a parlé! Pourquoi le pays est-il détruit, Brûlé comme un désert où personne ne passe?

C'est pourquoi ainsi parle l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël: Voici, je vais nourrir ce peuple d'absinthe, Et je lui ferai boire des eaux empoisonnées.

Car des cris lamentables se font entendre de Sion: Eh quoi! nous sommes détruits! Nous sommes couverts de honte! Il nous faut abandonner le pays! On a renversé nos demeures! -

Dis: Ainsi parle l'Éternel: Les cadavres des hommes tomberont Comme du fumier sur les champs, Comme tombe derrière le moissonneur une gerbe Que personne ne ramasse.

Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie D'avoir de l'intelligence et de me connaître, De savoir que je suis l'Éternel, Qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre; Car c'est à cela que je prends plaisir, dit l'Éternel.

Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, Où je châtierai tous les circoncis qui ne le sont pas de coeur,

L'Égypte, Juda, Édom, les enfants d'Ammon, Moab, Tous ceux qui se rasent les coins de la barbe, Ceux qui habitent dans le désert; Car toutes les nations sont incirconcises, Et toute la maison d'Israël a le coeur incirconcis.

Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt; La main de l'ouvrier le travaille avec la hache;

On l'embellit avec de l'argent et de l'or, On le fixe avec des clous et des marteaux, Pour qu'il ne branle pas.

Elles sont une chose de néant, une oeuvre de tromperie; Elles périront, quand viendra le châtiment.

Répands ta fureur sur les nations qui ne te connaissent pas, Et sur les peuples qui n'invoquent pas ton nom! Car ils dévorent Jacob, ils le dévorent, ils le consument, Ils ravagent sa demeure.

Dis-leur: Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël: Maudit soit l'homme qui n'écoute point les paroles de cette alliance,

Que j'ai prescrite à vos pères, Le jour où je les ai fait sortir du pays d'Égypte, De la fournaise de fer, en disant: Écoutez ma voix, et faites tout ce que je vous ordonnerai; Alors vous serez mon peuple, Je serai votre Dieu,

Et j'accomplirai le serment que j'ai fait à vos pères, De leur donner un pays où coulent le lait et le miel, Comme vous le voyez aujourd'hui. -Et je répondis: Amen, Éternel!

Car j'ai averti vos pères, Depuis le jour où je les ai fait monter du pays d'Égypte Jusqu'à ce jour, Je les ai avertis tous les matins, en disant: Écoutez ma voix!

Que ferait mon bien-aimé dans ma maison? Il s'y commet une foule de crimes. La chair sacrée disparaîtra devant toi. Quand tu fais le mal, c'est alors que tu triomphes!

Olivier verdoyant, remarquable par la beauté de son fruit, Tel est le nom que t'avait donné l'Éternel; Au bruit d'un grand fracas, il l'embrase par le feu, Et ses rameaux sont brisés.

L'Éternel des armées, qui t'a planté, Appelle sur toi le malheur, A cause de la méchanceté de la maison d'Israël et de la maison de Juda, Qui ont agi pour m'irriter, en offrant de l'encens à Baal.

J'étais comme un agneau familier qu'on mène à la boucherie, Et j'ignorais les mauvais desseins qu'ils méditaient contre moi: Détruisons l'arbre avec son fruit! Retranchons-le de la terre des vivants, Et qu'on ne se souvienne plus de son nom! -

Aucun d'eux n'échappera; Car je ferai venir le malheur sur les gens d'Anathoth, L'année où je les châtierai.

Et toi, Éternel, tu me connais, Tu me vois, tu sondes mon coeur qui est avec toi. Enlève-les comme des brebis qu'on doit égorger, Et prépare-les pour le jour du carnage!

Jusques à quand le pays sera-t-il dans le deuil, Et l'herbe de tous les champs sera-t-elle desséchée? A cause de la méchanceté des habitants, Les bêtes et les oiseaux périssent. Car ils disent: Il ne verra pas notre fin. -

Mon héritage a été pour moi un oiseau de proie, une hyène; Aussi les oiseaux de proie viendront de tous côtés contre lui. Allez, rassemblez tous les animaux des champs, Faites-les venir pour qu'ils le dévorent!

Des bergers nombreux ravagent ma vigne, Ils foulent mon champ; Ils réduisent le champ de mes délices En un désert, en une solitude.

Ils le réduisent en un désert; Il est en deuil, il est désolé devant moi. Tout le pays est ravagé, Car nul n'y prend garde.

Sur tous les lieux élevés du désert arrivent les dévastateurs, Car le glaive de l'Éternel dévore le pays d'un bout à l'autre; Il n'y a de paix pour aucun homme.

J'allai vers l'Euphrate, je fouillai, et je pris la ceinture dans le lieu où je l'avais cachée; mais voici, la ceinture était gâtée, elle n'était plus bonne à rien.

Tu leur diras cette parole: Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël: Tous les vases seront remplis de vin. Et ils te diront: Ne savons-nous pas Que tous les vases seront remplis de vin?

Alors dis-leur: Ainsi parle l'Éternel: Voici, je remplirai tous les habitants de ce pays, Les rois qui sont assis sur le trône de David, Les sacrificateurs, les prophètes, et tous les habitants de Jérusalem, Je les remplirai d'ivresse.

Si vous n'écoutez pas, Je pleurerai en secret, à cause de votre orgueil; Mes yeux fondront en larmes, Parce que le troupeau de l'Éternel sera emmené captif.

Lève tes yeux et regarde Ceux qui viennent du septentrion. Où est le troupeau qui t'avait été donné, Le troupeau qui faisait ta gloire?

Je les disperserai, comme la paille emportée Par le vent du désert.

Voilà ton sort, la part que je te mesure, Dit l'Éternel, Parce que tu m'as oublié, Et que tu as mis ta confiance dans le mensonge.

Juda est dans le deuil, Ses villes sont désolées, tristes, abattues, Et les cris de Jérusalem s'élèvent.

La terre est saisie d'épouvante, Parce qu'il ne tombe point de pluie dans le pays, Et les laboureurs confus se couvrent la tête.

Toi qui es l'espérance d'Israël, Son sauveur au temps de la détresse, Pourquoi serais-tu comme un étranger dans le pays, Comme un voyageur qui y entre pour passer la nuit?

Et l'Éternel me dit: C'est le mensonge que prophétisent en mon nom les prophètes; Je ne les ai point envoyés, je ne leur ai point donné d'ordre, Je ne leur ai point parlé; Ce sont des visions mensongères, de vaines prédictions, Des tromperies de leur coeur, qu'ils vous prophétisent.

Si je vais dans les champs, voici des hommes que le glaive a percés; Si j'entre dans la ville, voici des êtres que consume la faim; Le prophète même et le sacrificateur parcourent le pays, Sans savoir où ils vont.

A cause de ton nom, ne méprise pas, Ne déshonore pas le trône de ta gloire! N'oublie pas, ne romps pas ton alliance avec nous!

Parmi les idoles des nations, en est-il qui fassent pleuvoir? Ou est-ce le ciel qui donne la pluie? N'est-ce pas toi, Éternel, notre Dieu? Nous espérons en toi, Car c'est toi qui as fait toutes ces choses.

L'Éternel me dit: Quand Moïse et Samuel se présenteraient devant moi, Je ne serais pas favorable à ce peuple. Chasse-le loin de ma face, qu'il s'en aille!

Je les vanne avec le vent aux portes du pays; Je prive d'enfants, je fais périr mon peuple, Qui ne s'est pas détourné de ses voies.

Ses veuves sont plus nombreuses que les grains de sable de la mer; J'amène sur eux, sur la mère du jeune homme, Le dévastateur en plein midi; Je fais soudain tomber sur elle l'angoisse et la terreur.

Je te fais passer avec ton ennemi dans un pays que tu ne connais pas, Car le feu de ma colère s'est allumé, Il brûle sur vous.

Car ainsi parle l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël: Voici, je ferai cesser dans ce lieu, sous vos yeux et de vos jours, Les cris de réjouissance et les cris d'allégresse, Les chants du fiancé et les chants de la fiancée.

Et vous, vous avez fait le mal plus encore que vos pères; Et voici, vous suivez chacun les penchants de votre mauvais coeur, Pour ne point m'écouter.

Je leur donnerai d'abord le double salaire de leur iniquité et de leur péché, Parce qu'ils ont profané mon pays, Parce qu'ils ont rempli mon héritage Des cadavres de leurs idoles et de leurs abominations.

Éternel, ma force et mon appui, mon refuge au jour de la détresse! Les nations viendront à toi des extrémités de la terre, Et elles diront: Nos pères n'ont hérité que le mensonge, De vaines idoles, qui ne servent à rien.

Le péché de Juda est écrit avec un burin de fer, Avec une pointe de diamant; Il est gravé sur la table de leur coeur, Et sur les cornes de vos autels.

Tu perdras par ta faute l'héritage que je t'avais donné; Je t'asservirai à ton ennemi dans un pays que tu ne connais pas; Car vous avez allumé le feu de ma colère, Et il brûlera toujours.

Il est comme un misérable dans le désert, Et il ne voit point arriver le bonheur; Il habite les lieux brûlés du désert, Une terre salée et sans habitants.

Il est comme un arbre planté près des eaux, Et qui étend ses racines vers le courant; Il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert; Dans l'année de la sécheresse, il n'a point de crainte, Et il ne cesse de porter du fruit.

Il est un trône de gloire, élevé dès le commencement, C'est le lieu de notre sanctuaire.

Et moi, pour t'obéir, je n'ai pas refusé d'être pasteur; Je n'ai pas non plus désiré le jour du malheur, tu le sais; Ce qui est sorti de mes lèvres a été découvert devant toi.

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