12438 occurences en traduction 1

'Le' dans la Bible

Si du moins le fléau donnait soudain la mort!... Mais il se rit des épreuves de l'innocent.

Alors je parlerai et je ne le craindrai pas. Autrement, je ne suis point à moi-même.

Te paraît-il bien de maltraiter, De repousser l'ouvrage de tes mains, Et de faire briller ta faveur sur le conseil des méchants?

Voici néanmoins ce que tu cachais dans ton coeur, Voici, je le sais, ce que tu as résolu en toi-même.

Avant que je m'en aille, pour ne plus revenir, Dans le pays des ténèbres et de l'ombre de la mort,

Elle est aussi haute que les cieux: que feras-tu? Plus profonde que le séjour des morts: que sauras-tu?

L'homme, au contraire, a l'intelligence d'un fou, Il est né comme le petit d'un âne sauvage.

Tes jours auront plus d'éclat que le soleil à son midi, Tes ténèbres seront comme la lumière du matin,

On dirait, en vérité, que le genre humain c'est vous, Et qu'avec vous doit mourir la sagesse.

Je suis pour mes amis un objet de raillerie, Quand j'implore le secours de Dieu; Le juste, l'innocent, un objet de raillerie!

Au malheur le mépris! c'est la devise des heureux; A celui dont le pied chancelle est réservé le mépris.

Parle à la terre, elle t'instruira; Et les poissons de la mer te le raconteront.

L'oreille ne discerne-t-elle pas les paroles, Comme le palais savoure les aliments?

Il verse le mépris sur les grands; Il relâche la ceinture des forts.

Que n'avez-vous gardé le silence? Vous auriez passé pour avoir de la sagesse.

Direz-vous en faveur de Dieu ce qui est injuste, Et pour le soutenir alléguerez-vous des faussetés?

S'il vous sonde, vous approuvera-t-il? Ou le tromperez-vous comme on trompe un homme?

Quel est le nombre de mes iniquités et de mes péchés? Fais-moi connaître mes transgressions et mes péchés.

Un arbre a de l'espérance: Quand on le coupe, il repousse, Il produit encore des rejetons;

Oh! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, M'y tenir à couvert jusqu'à ce que ta colère fût passée, Et me fixer un terme auquel tu te souviendras de moi!

Si l'homme une fois mort pouvait revivre, J'aurais de l'espoir tout le temps de mes souffrances, Jusqu'à ce que mon état vînt à changer.

Tu es sans cesse à l'assaillir, et il s'en va; Tu le défigures, puis tu le renvoies.

Le sage répond-il par un vain savoir? Se gonfle-t-il la poitrine du vent d'orient?

Ton iniquité dirige ta bouche, Et tu prends le langage des hommes rusés.

Es-tu né le premier des hommes? As-tu été enfanté avant les collines?

A eux seuls appartenait le pays, Et parmi eux nul étranger n'était encore venu.

Le méchant passe dans l'angoisse tous les jours de sa vie, Toutes les années qui sont le partage de l'impie.

La voix de la terreur retentit à ses oreilles; Au sein de la paix, le dévastateur va fondre sur lui;

Il n'espère pas échapper aux ténèbres, Il voit l'épée qui le menace;

Car il a levé la main contre Dieu, Il a bravé le Tout Puissant,

Il a eu l'audace de courir à lui Sous le dos épais de ses boucliers.

Il avait le visage couvert de graisse, Les flancs chargés d'embonpoint;

Et il habite des villes détruites, Des maisons abandonnées, Sur le point de tomber en ruines.

Il ne pourra se dérober aux ténèbres, La flamme consumera ses rejetons, Et Dieu le fera périr par le souffle de sa bouche.

Elle arrivera avant le terme de ses jours, Et son rameau ne verdira plus.

La maison de l'impie deviendra stérile, Et le feu dévorera la tente de l'homme corrompu.

Il conçoit le mal et il enfante le mal, Il mûrit dans son sein des fruits qui le trompent.

Déjà maintenant, mon témoin est dans le ciel, Mon témoin est dans les lieux élevés.

Car le nombre de mes années touche à son terme, Et je m'en irai par un sentier d'où je ne reviendrai pas.

Le juste néanmoins demeure ferme dans sa voie, Celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus.

Et ils prétendent que la nuit c'est le jour, Que la lumière est proche quand les ténèbres sont là!

C'est le séjour des morts que j'attends pour demeure, C'est dans les ténèbres que je dresserai ma couche;

Il est saisi au piège par le talon, Et le filet s'empare de lui;

Le cordeau est caché dans la terre, Et la trappe est sur son sentier.

Des terreurs l'assiègent, l'entourent, Le poursuivent par derrière.

Les parties de sa peau sont l'une après l'autre dévorées, Ses membres sont dévorés par le premier-né de la mort.

Il est arraché de sa tente où il se croyait en sûreté, Il se traîne vers le roi des épouvantements.

Nul des siens n'habite sa tente, Le soufre est répandu sur sa demeure.

Point d'autre destinée pour le méchant, Point d'autre sort pour qui ne connaît pas Dieu!

J'appelle mon serviteur, et il ne répond pas; Je le supplie de ma bouche, et c'est en vain.

Je voudrais qu'avec un burin de fer et avec du plomb Elles fussent pour toujours gravées dans le roc...

Je le verrai, et il me sera favorable; Mes yeux le verront, et non ceux d'un autre; Mon âme languit d'attente au dedans de moi.

Vous direz alors: Pourquoi le poursuivions-nous? Car la justice de ma cause sera reconnue.

Craignez pour vous le glaive: Les châtiments par le glaive sont terribles! Et sachez qu'il y a un jugement.

J'ai entendu des reproches qui m'outragent; Le souffle de mon intelligence donnera la réplique.

Le triomphe des méchants a été court, Et la joie de l'impie momentanée?

Il périra pour toujours comme son ordure, Et ceux qui le voyaient diront: Où est-il?

Il s'envolera comme un songe, et on ne le trouvera plus; Il disparaîtra comme une vision nocturne;

L'oeil qui le regardait ne le regardera plus, Le lieu qu'il habitait ne l'apercevra plus.

Il le savourait sans l'abandonner, Il le retenait au milieu de son palais;

Il a sucé du venin d'aspic, La langue de la vipère le tuera.

Et voici, pour lui remplir le ventre, Dieu enverra sur lui le feu de sa colère, Et le rassasiera par une pluie de traits.

S'il échappe aux armes de fer, L'arc d'airain le transpercera.

Il arrache de son corps le trait, Qui étincelle au sortir de ses entrailles, Et il est en proie aux terreurs de la mort.

Ils passent leurs jours dans le bonheur, Et ils descendent en un instant au séjour des morts.

Qu'est-ce que le Tout Puissant, pour que nous le servions? Que gagnerions-nous à lui adresser nos prières?

Quoi donc! ne sont-ils pas en possession du bonheur? -Loin de moi le conseil des méchants!

Qu'ils soient comme la paille emportée par le vent, Comme la balle enlevée par le tourbillon?

Est-ce pour les fils que Dieu réserve le châtiment du père? Mais c'est lui que Dieu devrait punir, pour qu'il le sente;

Car, que lui importe sa maison après lui, Quand le nombre de ses mois est achevé?

Au jour du malheur, le méchant est épargné; Au jour de la colère, il échappe.

Un homme peut-il être utile à Dieu? Non; le sage n'est utile qu'à lui-même.

Le pays était au plus fort, Et le puissant s'y établissait.

Dieu n'est-il pas en haut dans les cieux? Regarde le sommet des étoiles, comme il est élevé!

Ils ont été emportés avant le temps, Ils ont eu la durée d'un torrent qui s'écoule.

Ils disaient à Dieu: Retire-toi de nous; Que peut faire pour nous le Tout Puissant?

Dieu cependant avait rempli de biens leurs maisons. -Loin de moi le conseil des méchants!

Voilà nos adversaires anéantis! Voilà leurs richesses dévorées par le feu!

Et le Tout Puissant sera ton or, Ton argent, ta richesse.

Vienne l'humiliation, tu prieras pour ton relèvement: Dieu secourt celui dont le regard est abattu.

Il délivrera même le coupable, Qui devra son salut à la pureté de tes mains.

Oh! si je savais où le trouver, Si je pouvais arriver jusqu'à son trône,

Mais, si je vais à l'orient, il n'y est pas; Si je vais à l'occident, je ne le trouve pas;

Est-il occupé au nord, je ne puis le voir; Se cache-t-il au midi, je ne puis le découvrir.

Dieu a brisé mon courage, Le Tout Puissant m'a rempli d'effroi.

Pourquoi le Tout Puissant ne met-il pas des temps en réserve, Et pourquoi ceux qui le connaissent ne voient-ils pas ses jours?

Public Domain