150 occurences en traduction 1

'Pas' dans la Bible

Ne l'as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui? Tu as béni l'oeuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays.

L'Éternel dit à Satan: Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre; seulement, ne porte pas la main sur lui. Et Satan se retira de devant la face de l'Éternel.

Ayant de loin porté les regards sur lui, ils ne le reconnurent pas, et ils élevèrent la voix et pleurèrent. Ils déchirèrent leurs manteaux, et ils jetèrent de la poussière en l'air au-dessus de leur tête.

Car elle n'a pas fermé le sein qui me conçut, Ni dérobé la souffrance à mes regards.

Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère? Pourquoi n'ai-je pas expiré au sortir de ses entrailles?

Ou je n'existerais pas, je serais comme un avorton caché, Comme des enfants qui n'ont pas vu la lumière.

Les captifs sont tous en paix, Ils n'entendent pas la voix de l'oppresseur;

Ta crainte de Dieu n'est-elle pas ton soutien? Ton espérance, n'est-ce pas ton intégrité?

Le fil de leur vie est coupé, Ils meurent, et ils n'ont pas acquis la sagesse.

Le malheur ne sort pas de la poussière, Et la souffrance ne germe pas du sol;

Six fois il te délivrera de l'angoisse, Et sept fois le mal ne t'atteindra pas.

Ce que je voudrais ne pas toucher, C'est là ma nourriture, si dégoûtante soit-elle!

Ne suis-je pas sans ressource, Et le salut n'est-il pas loin de moi?

Ainsi, vous êtes comme si vous n'existiez pas; Vous voyez mon angoisse, et vous en avez horreur!

Revenez, ne soyez pas injustes; Revenez, et reconnaissez mon innocence.

Y a-t-il de l'iniquité sur ma langue, Et ma bouche ne discerne-t-elle pas le mal?

Souviens-toi que ma vie est un souffle! Mes yeux ne reverront pas le bonheur.

Il s'appuie sur sa maison, et elle n'est pas ferme; Il s'y cramponne, et elle ne résiste pas.

Voici, il passe près de moi, et je ne le vois pas, Il s'en va, et je ne l'aperçois pas.

Quand je serais juste, je ne répondrais pas; Je ne puis qu'implorer mon juge.

Et quand il m'exaucerait, si je l'invoque, Je ne croirais pas qu'il eût écouté ma voix,

Innocent! Je le suis; mais je ne tiens pas à la vie, Je méprise mon existence.

La terre est livrée aux mains de l'impie; Il voile la face des juges. Si ce n'est pas lui, qui est-ce donc?

Je suis effrayé de toutes mes douleurs. Je sais que tu ne me tiendras pas pour innocent.

Il n'y a pas entre nous d'arbitre, Qui pose sa main sur nous deux.

Alors je parlerai et je ne le craindrai pas. Autrement, je ne suis point à moi-même.

Sachant bien que je ne suis pas coupable, Et que nul ne peut me délivrer de ta main?

Ne m'as-tu pas coulé comme du lait? Ne m'as-tu pas caillé comme du fromage?

Je serais comme si je n'eusse pas existé, Et j'aurais passé du ventre de ma mère au sépulcre.

Mes jours ne sont-ils pas en petit nombre? Qu'il me laisse, Qu'il se retire de moi, et que je respire un peu,

Et s'il te révélait les secrets de sa sagesse, De son immense sagesse, Tu verrais alors qu'il ne te traite pas selon ton iniquité.

Éloigne-toi de l'iniquité, Et ne laisse pas habiter l'injustice sous ta tente.

L'oreille ne discerne-t-elle pas les paroles, Comme le palais savoure les aliments?

Ils tâtonnent dans les ténèbres, et ne voient pas clair; Il les fait errer comme des gens ivres.

Sa majesté ne vous épouvantera-t-elle pas? Sa terreur ne tombera-t-elle pas sur vous?

Seulement, accorde-moi deux choses Et je ne me cacherai pas de loin de ta face:

Pourquoi mettre mes pieds dans les ceps, Surveiller tous mes mouvements, Tracer une limite à mes pas,

Ainsi l'homme se couche et ne se relèvera plus, Il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, Il ne sortira pas de son sommeil.

Mais aujourd'hui tu comptes mes pas, Tu as l'oeil sur mes péchés;

Ce n'est pas moi, c'est ta bouche qui te condamne. Ce sont tes lèvres qui déposent contre toi.

Que sais-tu que nous ne sachions pas? Quelle connaissance as-tu que nous n'ayons pas?

Si Dieu n'a pas confiance en ses saints, Si les cieux ne sont pas purs devant lui,

Il n'espère pas échapper aux ténèbres, Il voit l'épée qui le menace;

Il ne s'enrichira plus, sa fortune ne se relèvera pas, Sa prospérité ne s'étendra plus sur la terre.

Car le nombre de mes années touche à son terme, Et je m'en irai par un sentier d'où je ne reviendrai pas.

Car tu as fermé leur coeur à l'intelligence; Aussi ne les laisseras-tu pas triompher.

Mais vous tous, revenez à vos mêmes discours, Et je ne trouverai pas un sage parmi vous.

Ses pas assurés seront à l'étroit; Malgré ses efforts, il tombera.

Point d'autre destinée pour le méchant, Point d'autre sort pour qui ne connaît pas Dieu!

Voilà dix fois que vous m'outragez; N'avez-vous pas honte de m'étourdir ainsi?

J'appelle mon serviteur, et il ne répond pas; Je le supplie de ma bouche, et c'est en vain.

Ne sais-tu pas que, de tout temps, Depuis que l'homme a été placé sur la terre,

Son avidité n'a point connu de bornes; Mais il ne sauvera pas ce qu'il avait de plus cher.

Rien n'échappait à sa voracité; Mais son bien-être ne durera pas.

Est-ce contre un homme que se dirige ma plainte? Et pourquoi mon âme ne serait-elle pas impatiente?

Dans leurs maisons règne la paix, sans mélange de crainte; La verge de Dieu ne vient pas les frapper.

Quoi donc! ne sont-ils pas en possession du bonheur? -Loin de moi le conseil des méchants!

Ta méchanceté n'est-elle pas grande? Tes iniquités ne sont-elles pas infinies?

Ne vois-tu donc pas ces ténèbres, Ces eaux débordées qui t'envahissent?

Dieu n'est-il pas en haut dans les cieux? Regarde le sommet des étoiles, comme il est élevé!

Emploierait-il toute sa force à me combattre? Ne daignerait-il pas au moins m'écouter?

Mais, si je vais à l'orient, il n'y est pas; Si je vais à l'occident, je ne le trouve pas;

Mon pied s'est attaché à ses pas; J'ai gardé sa voie, et je ne m'en suis point détourné.

Car ce ne sont pas les ténèbres qui m'anéantissent, Ce n'est pas l'obscurité dont je suis couvert.

Pourquoi le Tout Puissant ne met-il pas des temps en réserve, Et pourquoi ceux qui le connaissent ne voient-ils pas ses jours?

Dans les villes s'exhalent les soupirs des mourants, L'âme des blessés jette des cris... Et Dieu ne prend pas garde à ces infamies!

D'autres sont ennemis de la lumière, Ils n'en connaissent pas les voies, Ils n'en pratiquent pas les sentiers.

La nuit ils forcent les maisons, Le jour ils se tiennent enfermés; Ils ne connaissent pas la lumière.

S'il n'en est pas ainsi, qui me démentira, Qui réduira mes paroles à néant?

Ses armées ne sont-elles pas innombrables? Sur qui sa lumière ne se lève-t-elle pas?

Voici, la lune même n'est pas brillante, Et les étoiles ne sont pas pures à ses yeux;

Je vous enseignerai les voies de Dieu, Je ne vous cacherai pas les desseins du Tout Puissant.

Ceux qui échappent sont enterrés par la peste, Et leurs veuves ne les pleurent pas.

L'oiseau de proie n'en connaît pas le sentier, L'oeil du vautour ne l'a point aperçu;

L'homme n'en connaît point le prix; Elle ne se trouve pas dans la terre des vivants.

Elle ne se donne pas contre de l'or pur, Elle ne s'achète pas au poids de l'argent;

Elle ne se pèse pas contre l'or d'Ophir, Ni contre le précieux onyx, ni contre le saphir;

La topaze d'Éthiopie n'est point son égale, Et l'or pur n'entre pas en balance avec elle.

Je crie vers toi, et tu ne me réponds pas; Je me tiens debout, et tu me lances ton regard.

Mais celui qui va périr n'étend-il pas les mains? Celui qui est dans le malheur n'implore-t-il pas du secours?

La ruine n'est-elle pas pour le méchant, Et le malheur pour ceux qui commettent l'iniquité?

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