'Jours' dans la Bible

Et quand les jours de festin étaient passés, Job appelait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d'eux un holocauste; car Job disait: Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu dans leur coeur. C'est ainsi que Job avait coutume d'agir.

Et ils se tinrent assis à terre auprès de lui sept jours et sept nuits, sans lui dire une parole, car ils voyaient combien sa douleur était grande.

Qu'elle soit maudite par ceux qui maudissent les jours, Par ceux qui savent exciter le léviathan!

Le sort de l'homme sur la terre est celui d'un soldat, Et ses jours sont ceux d'un mercenaire.

Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, Ils s'évanouissent: plus d'espérance!

Car nous sommes d'hier, et nous ne savons rien, Nos jours sur la terre ne sont qu'une ombre.

Mes jours sont plus rapides qu'un courrier; Ils fuient sans avoir vu le bonheur;

Tes jours sont-ils comme les jours de l'homme, Et tes années comme ses années,

Mes jours ne sont-ils pas en petit nombre? Qu'il me laisse, Qu'il se retire de moi, et que je respire un peu,

Tes jours auront plus d'éclat que le soleil à son midi, Tes ténèbres seront comme la lumière du matin,

Si ses jours sont fixés, si tu as compté ses mois, Si tu en as marqué le terme qu'il ne saurait franchir,

Il y a parmi nous des cheveux blancs, des vieillards, Plus riches de jours que ton père.

Le méchant passe dans l'angoisse tous les jours de sa vie, Toutes les années qui sont le partage de l'impie.

Elle arrivera avant le terme de ses jours, Et son rameau ne verdira plus.

Mon souffle se perd, Mes jours s'éteignent, Le sépulcre m'attend.

Quoi! mes jours sont passés, mes projets sont anéantis, Les projets qui remplissaient mon coeur...

Ils passent leurs jours dans le bonheur, Et ils descendent en un instant au séjour des morts.

Pourquoi le Tout Puissant ne met-il pas des temps en réserve, Et pourquoi ceux qui le connaissent ne voient-ils pas ses jours?

Non! Dieu par sa force prolonge les jours des violents, Et les voilà debout quand ils désespéraient de la vie;

Je tiens à me justifier, et je ne faiblirai pas; Mon coeur ne me fait de reproche sur aucun de mes jours.

Oh! que ne puis-je être comme aux mois du passé, Comme aux jours où Dieu me gardait,

Que ne suis-je comme aux jours de ma vigueur, Où Dieu veillait en ami sur ma tente,

Alors je disais: Je mourrai dans mon nid, Mes jours seront abondants comme le sable;

Et maintenant, mon âme s'épanche en mon sein, Les jours de la souffrance m'ont saisi.

Mes entrailles bouillonnent sans relâche, Les jours de la calamité m'ont surpris.

Je disais en moi-même: Les jours parleront, Le grand nombre des années enseignera la sagesse.

Et sa chair a plus de fraîcheur qu'au premier âge, Il revient aux jours de sa jeunesse.

S'ils écoutent et se soumettent, Ils achèvent leurs jours dans le bonheur, Leurs années dans la joie.

Tu le sais, car alors tu étais né, Et le nombre de tes jours est grand!

Que je tiens en réserve pour les temps de détresse, Pour les jours de guerre et de bataille?

Et Job mourut âgé et rassasié de jours.