'Leur' dans la Bible
Et quand les jours de festin étaient passés, Job appelait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d'eux un holocauste; car Job disait: Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu dans leur coeur. C'est ainsi que Job avait coutume d'agir.
Un jour que les fils et les filles de Job mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné,
Il parlait encore, lorsqu'un autre vint et dit: Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné;
Ayant de loin porté les regards sur lui, ils ne le reconnurent pas, et ils élevèrent la voix et pleurèrent. Ils déchirèrent leurs manteaux, et ils jetèrent de la poussière en l'air au-dessus de leur tête.
Que l'obscurité et l'ombre de la mort s'en emparent, Que des nuées établissent leur demeure au-dessus de lui, Et que de noirs phénomènes l'épouvantent!
Cette nuit! que les ténèbres en fassent leur proie, Qu'elle disparaisse de l'année, Qu'elle ne soit plus comptée parmi les mois!
Combien plus chez ceux qui habitent des maisons d'argile, Qui tirent leur origine de la poussière, Et qui peuvent être écrasés comme un vermisseau!
Le fil de leur vie est coupé, Ils meurent, et ils n'ont pas acquis la sagesse.
Il prend les sages dans leur propre ruse, Et les desseins des hommes artificieux sont renversés:
Viennent les chaleurs, et ils tarissent, Les feux du soleil, et leur lit demeure à sec.
Les caravanes se détournent de leur chemin, S'enfoncent dans le désert, et périssent.
Si tes fils ont péché contre lui, Il les a livrés à leur péché.
Ils t'instruiront, ils te parleront, Ils tireront de leur coeur ces sentences:
Mais les yeux des méchants seront consumés; Pour eux point de refuge; La mort, voilà leur espérance!
La pierre est broyée par les eaux, Et la terre emportée par leur courant; Ainsi tu détruis l'espérance de l'homme.
O terre, ne couvre point mon sang, Et que mes cris prennent librement leur essor!
Car tu as fermé leur coeur à l'intelligence; Aussi ne les laisseras-tu pas triompher.
O toi qui te déchires dans ta fureur, Faut-il, à cause de toi, que la terre devienne déserte? Faut-il que les rochers disparaissent de leur place?
Ses troupes se sont de concert mises en marche, Elles se sont frayé leur chemin jusqu'à moi, Elles ont campées autour de ma tente.
Pourquoi les méchants vivent-ils? Pourquoi les voit-on vieillir et accroître leur force?
Leur postérité s'affermit avec eux et en leur présence, Leurs rejetons prospèrent sous leurs yeux.
Mais arrive-t-il souvent que leur lampe s'éteigne, Que la misère fonde sur eux, Que Dieu leur distribue leur part dans sa colère,
Les justes, témoins de leur chute, se réjouiront, Et l'innocent se moquera d'eux:
Il leur donne de la sécurité et de la confiance, Il a les regards sur leurs voies.
Il renferme les eaux dans ses nuages, Et les nuages n'éclatent pas sous leur poids.
Les princes arrêtaient leurs discours, Et mettaient la main sur leur bouche;
La voix des chefs se taisait, Et leur langue s'attachait à leur palais.
Je leur souriais quand ils perdaient courage, Et l'on ne pouvait chasser la sérénité de mon front.
J'aimais à aller vers eux, et je m'asseyais à leur tête; J'étais comme un roi au milieu d'une troupe, Comme un consolateur auprès des affligés.
Il parle par des songes, par des visions nocturnes, Quand les hommes sont livrés à un profond sommeil, Quand ils sont endormis sur leur couche.
Alors il leur donne des avertissements Et met le sceau à ses instructions,
Il brise les grands sans information, Et il met d'autres à leur place;
Il leur dénonce leurs oeuvres, Leurs transgressions, leur orgueil;
Il les avertit pour leur instruction, Il les exhorte à se détourner de l'iniquité.
S'ils n'écoutent pas, ils périssent par le glaive, Ils expirent dans leur aveuglement.
Ils perdent la vie dans leur jeunesse, Ils meurent comme les débauchés.
Ne soupire pas après la nuit, Qui enlève les peuples de leur place.
Leurs évolutions varient selon ses desseins, Pour l'accomplissement de tout ce qu'il leur ordonne, Sur la face de la terre habitée;
Pour que les méchants soient privés de leur lumière, Et que le bras qui se lève soit brisé?
Où est le chemin qui conduit au séjour de la lumière? Et les ténèbres, où ont-elles leur demeure?
Peux-tu les saisir à leur limite, Et connaître les sentiers de leur habitation?
Fais-tu paraître en leur temps les signes du zodiaque, Et conduis-tu la Grande Ourse avec ses petits?
Quand ils sont couchés dans leur tanière, Quand ils sont en embuscade dans leur repaire?
Elles se courbent, laissent échapper leur progéniture, Et sont délivrées de leurs douleurs.
Cache-les tous ensemble dans la poussière, Enferme leur front dans les ténèbres!
Les lotus le couvrent de leur ombre, Les saules du torrent l'environnent.
Éliphaz de Théman, Bildad de Schuach, et Tsophar de Naama allèrent et firent comme l'Éternel leur avait dit: et l'Éternel eut égard à la prière de Job.
Il n'y avait pas dans tout le pays d'aussi belles femmes que les filles de Job. Leur père leur accorda une part d'héritage parmi leurs frères.