'Nos' dans la Bible
Ceux qui disent: Nous sommes puissants par notre langue, Nous avons nos lèvres avec nous; Qui serait notre maître? -
Ils sont sur nos pas, déjà ils nous entourent, Ils nous épient pour nous terrasser.
En toi se confiaient nos pères; Ils se confiaient, et tu les délivrais.
Ils ouvrent contre moi leur bouche, Ils disent: Ah! ah! nos yeux regardent! -
Au chef des chantres. Des fils de Koré. Cantique. O Dieu! nous avons entendu de nos oreilles, Nos pères nous ont raconté Les oeuvres que tu as accomplies de leur temps, Aux jours d'autrefois.
Avec toi nous renversons nos ennemis, Avec ton nom nous écrasons nos adversaires.
Mais c'est toi qui nous délivres de nos ennemis, Et qui confonds ceux qui nous haïssent.
Cependant tu nous repousses, tu nous couvres de honte, Tu ne sors plus avec nos armées;
Tu nous fais reculer devant l'ennemi, Et ceux qui nous haïssent enlèvent nos dépouilles.
Tu fais de nous un objet d'opprobre pour nos voisins, De moquerie et de risée pour ceux qui nous entourent;
Notre coeur ne s'est point détourné, Nos pas ne se sont point éloignés de ton sentier,
Si nous avions oublié le nom de notre Dieu, Et étendu nos mains vers un dieu étranger,
Il nous assujettit des peuples, Il met des nations sous nos pieds;
N'est-ce pas toi, ô Dieu, qui nous as repoussés, Et qui ne sortais plus, ô Dieu, avec nos armées?
Avec Dieu, nous ferons des exploits; Il écrasera nos ennemis.
Les iniquités m'accablent: Tu pardonneras nos transgressions.
Tu nous as amenés dans le filet, Tu as mis sur nos reins un pesant fardeau,
Tu as fait monter des hommes sur nos têtes; Nous avons passé par le feu et par l'eau. Mais tu nous en as tirés pour nous donner l'abondance.
Nous ne voyons plus nos signes; Il n'y a plus de prophète, Et personne parmi nous qui sache jusqu'à quand...
Au chef des chantres. Psaume d'Asaph. Cantique. Nous te louons, ô Dieu! nous te louons; Ton nom est dans nos bouches; Nous publions tes merveilles.
Ce que nous avons entendu, ce que nous savons, Ce que nos pères nous ont raconté,
Il a établi un témoignage en Jacob, Il a mis une loi en Israël, Et il a ordonné à nos pères de l'enseigner à leurs enfants,
Nous sommes devenus un objet d'opprobre pour nos voisins, De moquerie et de risée pour ceux qui nous entourent.
Ne te souviens plus de nos iniquités passées! Que tes compassions viennent en hâte au-devant de nous! Car nous sommes bien malheureux.
Secours-nous, Dieu de notre salut, pour la gloire de ton nom! Délivre-nous, et pardonne nos péchés, à cause de ton nom!
Rends à nos voisins sept fois dans leur sein Les outrages qu'ils t'ont faits, Seigneur!
Tu fais de nous un objet de discorde pour nos voisins, Et nos ennemis se raillent de nous.
Tu mets devant toi nos iniquités, Et à la lumière de ta face nos fautes cachées.
Tous nos jours disparaissent par ton courroux; Nous voyons nos années s'évanouir comme un son.
Les jours de nos années s'élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans; Et l'orgueil qu'ils en tirent n'est que peine et misère, Car il passe vite, et nous nous envolons.
Enseigne-nous à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre coeur à la sagesse.
Que la grâce de l'Éternel, notre Dieu, soit sur nous! Affermis l'ouvrage de nos mains, Oui, affermis l'ouvrage de nos mains!
Il ne nous traite pas selon nos péchés, Il ne nous punit pas selon nos iniquités.
Autant l'orient est éloigné de l'occident, Autant il éloigne de nous nos transgressions.
Nous avons péché comme nos pères, Nous avons commis l'iniquité, nous avons fait le mal.
Nos pères en Égypte ne furent pas attentifs à tes miracles, Ils ne se rappelèrent pas la multitude de tes grâces, Ils furent rebelles près de la mer, près de la mer Rouge.
N'est-ce pas toi, ô Dieu, qui nous as repoussés, Et qui ne sortais plus, ô Dieu, avec nos armées?
Avec Dieu, nous ferons des exploits; Il écrasera nos ennemis.
C'est de l'Éternel que cela est venu: C'est un prodige à nos yeux.
Nos pieds s'arrêtent Dans tes portes, Jérusalem!
Voici, comme les yeux des serviteurs sont fixés sur la main de leurs maîtres, Et les yeux de la servante sur la main de sa maîtresse, Ainsi nos yeux se tournent vers l'Éternel, notre Dieu, Jusqu'à ce qu'il ait pitié de nous.
Éternel, ramène nos captifs, Comme des ruisseaux dans le midi!
Et nous délivra de nos oppresseurs, Car sa miséricorde dure à toujours!
Aux saules de la contrée Nous avions suspendu nos harpes.
Là, nos vainqueurs nous demandaient des chants, Et nos oppresseurs de la joie: Chantez-nous quelques-uns des cantiques de Sion!
Comme quand on laboure et qu'on fend la terre, Ainsi nos os sont dispersés à l'entrée du séjour des morts.
Nos fils sont comme des plantes Qui croissent dans leur jeunesse; Nos filles comme les colonnes sculptées Qui font l'ornement des palais.
Nos greniers sont pleins, Regorgeant de tout espèce de provisions; Nos troupeaux se multiplient par milliers, par dix milliers, Dans nos campagnes;
Nos génisses sont fécondes; Point de désastre, point de captivité, Point de cris dans nos rues!