'Sans' dans la Bible

L'Éternel dit à Satan: As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n'y a personne comme lui sur la terre; c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m'excites à le perdre sans motif.

Et ils se tinrent assis à terre auprès de lui sept jours et sept nuits, sans lui dire une parole, car ils voyaient combien sa douleur était grande.

Là ne s'agitent plus les méchants, Et là se reposent ceux qui sont fatigués et sans force;

Il fait des choses grandes et insondables, Des merveilles sans nombre;

Tu seras à l'abri du fléau de la langue, Tu seras sans crainte quand viendra la dévastation.

Peut-on manger ce qui est fade et sans sel? Y a-t-il de la saveur dans le blanc d'un oeuf?

Ne suis-je pas sans ressource, Et le salut n'est-il pas loin de moi?

Le jonc croît-il sans marais? Le roseau croît-il sans humidité?

Encore vert et sans qu'on le coupe, Il sèche plus vite que toutes les herbes.

Il fait des choses grandes et insondables, Des merveilles sans nombre.

Lui qui m'assaille comme par une tempête, Qui multiplie sans raison mes blessures,

Mes jours sont plus rapides qu'un courrier; Ils fuient sans avoir vu le bonheur;

Tes vains propos feront-ils taire les gens? Te moqueras-tu, sans que personne te confonde?

Alors tu lèveras ton front sans tache, Tu seras ferme et sans crainte;

Tu te coucheras sans que personne ne trouble, Et plusieurs caresseront ton visage.

Il enlève l'intelligence aux chefs des peuples, Il les fait errer dans les déserts sans chemin;

L'homme né de la femme! Sa vie est courte, sans cesse agitée.

Tu es sans cesse à l'assaillir, et il s'en va; Tu le défigures, puis tu le renvoies.

Ses traits m'environnent de toutes parts; Il me perce les reins sans pitié, Il répand ma bile sur la terre.

Il le savourait sans l'abandonner, Il le retenait au milieu de son palais;

Dans leurs maisons règne la paix, sans mélange de crainte; La verge de Dieu ne vient pas les frapper.

L'autre meurt, l'amertume dans l'âme, Sans avoir joui d'aucun bien.

Tu enlevais sans motif des gages à tes frères, Tu privais de leurs vêtements ceux qui étaient nus;

Ils passent la nuit dans la nudité, sans vêtement, Sans couverture contre le froid;

Ils vont tout nus, sans vêtement, Ils sont affamés, et ils portent les gerbes;

Lui qui dépouille la femme stérile et sans enfants, Lui qui ne répand aucun bienfait sur la veuve!...

Comme tu sais bien venir en aide à la faiblesse! Comme tu prêtes secours au bras sans force!

Dieu lance sans pitié des traits contre lui, Et le méchant voudrait fuir pour les éviter.

Ma gloire reverdira sans cesse, Et mon arc rajeunira dans ma main.

Mes entrailles bouillonnent sans relâche, Les jours de la calamité m'ont surpris.

Si j'ai mangé seul mon pain, Sans que l'orphelin en ait eu sa part,

Sans que ses reins m'aient béni, Sans qu'il ait été réchauffé par la toison de mes agneaux;

Si j'en ai mangé le produit sans l'avoir payée, Et que j'aie attristé l'âme de ses anciens maîtres;

Je suis pur, je suis sans péché, Je suis net, il n'y a point en moi d'iniquité.

J'ai raison, et je passe pour menteur; Ma plaie est douloureuse, et je suis sans péché.

En un instant, ils perdent la vie; Au milieu de la nuit, un peuple chancelle et périt; Le puissant disparaît, sans la main d'aucun homme.

Il brise les grands sans information, Et il met d'autres à leur place;

Job parle sans intelligence, Et ses discours manquent de raison.

Ainsi Job ouvre vainement la bouche, Il multiplie les paroles sans intelligence.

Qui est celui qui obscurcit mes desseins Par des discours sans intelligence?

Pour que la pluie tombe sur une terre sans habitants, Sur un désert où il n'y a point d'hommes;

Quel est celui qui a la folie d'obscurcir mes desseins? -Oui, j'ai parlé, sans les comprendre, De merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas.