'Ta' dans la Bible

Écoute, mon fils, l'instruction de ton père, Et ne rejette pas l'enseignement de ta mère;

Car c'est une couronne de grâce pour ta tête, Et une parure pour ton cou.

Tu auras ta part avec nous, Il n'y aura qu'une bourse pour nous tous!

Oui, si tu appelles la sagesse, Et si tu élèves ta voix vers l'intelligence,

Car ils prolongeront les jours et les années de ta vie, Et ils augmenteront ta paix.

Confie-toi en l'Éternel de tout ton coeur, Et ne t'appuie pas sur ta sagesse;

Exalte-la, et elle t'élèvera; Elle fera ta gloire, si tu l'embrasses;

Elle mettra sur ta tête une couronne de grâce, Elle t'ornera d'un magnifique diadème.

Écoute, mon fils, et reçois mes paroles; Et les années de ta vie se multiplieront.

Retiens l'instruction, ne t'en dessaisis pas; Garde-la, car elle est ta vie.

Écarte de ta bouche la fausseté, Éloigne de tes lèvres les détours.

De peur que tu ne livres ta vigueur à d'autres, Et tes années à un homme cruel;

De peur que tu ne gémisses, près de ta fin, Quand ta chair et ton corps se consumeront,

Bois les eaux de ta citerne, Les eaux qui sortent de ton puits.

Que ta source soit bénie, Et fais ta joie de la femme de ta jeunesse,

Si tu es enlacé par les paroles de ta bouche, Si tu es pris par les paroles de ta bouche,

Mon fils, garde les préceptes de ton père, Et ne rejette pas l'enseignement de ta mère.

Ils te dirigeront dans ta marche, Ils te garderont sur ta couche, Ils te parleront à ton réveil.

C'est par moi que tes jours se multiplieront, Et que les années de ta vie augmenteront.

Écoute les conseils, et reçois l'instruction, Afin que tu sois sage dans la suite de ta vie.

Afin que ta confiance repose sur l'Éternel, Je veux t'instruire aujourd'hui, oui, toi.

Mets un couteau à ta gorge, Si tu as trop d'avidité.

Écoute ton père, lui qui t'a engendré, Et ne méprise pas ta mère, quand elle est devenue vieille.

Que ton père et ta mère se réjouissent, Que celle qui t'a enfanté soit dans l'allégresse!

Si tu faiblis au jour de la détresse, Ta force n'est que détresse.

Soigne tes affaires au dehors, Mets ton champ en état, Puis tu bâtiras ta maison.

Défends ta cause contre ton prochain, Mais ne révèle pas le secret d'un autre,

De peur qu'en l'apprenant il ne te couvre de honte, Et que ta mauvaise renommée ne s'efface pas.

Qu'un autre te loue, et non ta bouche, Un étranger, et non tes lèvres.

N'abandonne pas ton ami et l'ami de ton père, Et n'entre pas dans la maison de ton frère au jour de ta détresse; Mieux vaut un voisin proche qu'un frère éloigné.

Le lait des chèvres suffit à ta nourriture, à celle de ta maison, Et à l'entretien de tes servantes.

Ne livre pas ta vigueur aux femmes, Et tes voies à celles qui perdent les rois.

Ouvre ta bouche pour le muet, Pour la cause de tous les délaissés.

Ouvre ta bouche, juge avec justice, Et défends le malheureux et l'indigent.