101 occurences en traduction 1

'Du' dans la Bible

Il y avait dans le pays d'Uts un homme qui s'appelait Job. Et cet homme était intègre et droit; il craignait Dieu, et se détournait du mal.

L'Éternel dit à Satan: As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n'y a personne comme lui sur la terre; c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal.

Un jour que les fils et les filles de Job mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné,

Il parlait encore, lorsqu'un autre vint et dit: Le feu de Dieu est tombé du ciel, a embrasé les brebis et les serviteurs, et les a consumés. Et je me suis échappé moi seul, pour t'en apporter la nouvelle.

Il parlait encore, lorsqu'un autre vint et dit: Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné;

et voici, un grand vent est venu de l'autre côté du désert, et a frappé contre les quatre coins de la maison; elle s'est écroulée sur les jeunes gens, et ils sont morts. Et je me suis échappé moi seul, pour t'en apporter la nouvelle.

L'Éternel dit à Satan: As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n'y a personne comme lui sur la terre; c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m'excites à le perdre sans motif.

Du matin au soir ils sont brisés, Ils périssent pour toujours, et nul n'y prend garde;

Le malheur ne sort pas de la poussière, Et la souffrance ne germe pas du sol;

Ils rencontrent les ténèbres au milieu du jour, Ils tâtonnent en plein midi comme dans la nuit.

Tu jouiras du bonheur sous ta tente, Tu retrouveras tes troupeaux au complet,

Car les flèches du Tout Puissant m'ont percé, Et mon âme en suce le venin; Les terreurs de Dieu se rangent en bataille contre moi.

Il me restera du moins une consolation, Une joie dans les maux dont il m'accable: Jamais je n'ai transgressé les ordres du Saint.

Celui qui souffre a droit à la compassion de son ami, Même quand il abandonnerait la crainte du Tout Puissant.

Viennent les chaleurs, et ils tarissent, Les feux du soleil, et leur lit demeure à sec.

Voulez-vous donc blâmer ce que j'ai dit, Et ne voir que du vent dans les discours d'un désespéré?

Je me couche, et je dis: Quand me lèverai-je? quand finira la nuit? Et je suis rassasié d'agitations jusqu'au point du jour.

L'arrache-t-on du lieu qu'il occupe, Ce lieu le renie: Je ne t'ai point connu!

Si du moins le fléau donnait soudain la mort!... Mais il se rit des épreuves de l'innocent.

Ne m'as-tu pas coulé comme du lait? Ne m'as-tu pas caillé comme du fromage?

Je serais comme si je n'eusse pas existé, Et j'aurais passé du ventre de ma mère au sépulcre.

Tes jours auront plus d'éclat que le soleil à son midi, Tes ténèbres seront comme la lumière du matin,

Détourne de lui les regards, et donne-lui du relâche, Pour qu'il ait au moins la joie du mercenaire à la fin de sa journée.

Le sage répond-il par un vain savoir? Se gonfle-t-il la poitrine du vent d'orient?

On invite ses amis au partage du butin, Et l'on a des enfants dont les yeux se consument.

Elle descendra vers les portes du séjour des morts, Quand nous irons ensemble reposer dans la poussière.

La lumière du méchant s'éteindra, Et la flamme qui en jaillit cessera de briller.

Je voudrais qu'avec un burin de fer et avec du plomb Elles fussent pour toujours gravées dans le roc...

Il a sucé du venin d'aspic, La langue de la vipère le tuera.

Ils chantent au son du tambourin et de la harpe, Ils se réjouissent au son du chalumeau.

Quoi donc! ne sont-ils pas en possession du bonheur? -Loin de moi le conseil des méchants!

Est-ce pour les fils que Dieu réserve le châtiment du père? Mais c'est lui que Dieu devrait punir, pour qu'il le sente;

C'est lui qui devrait contempler sa propre ruine, C'est lui qui devrait boire la colère du Tout Puissant.

L'un meurt au sein du bien-être, De la paix et du bonheur,

Au jour du malheur, le méchant est épargné; Au jour de la colère, il échappe.

Si tu es juste, est-ce à l'avantage du Tout Puissant? Si tu es intègre dans tes voies, qu'y gagne-t-il?

Tu ne donnais point d'eau à l'homme altéré, Tu refusais du pain à l'homme affamé.

Alors tu feras du Tout Puissant tes délices, Tu élèveras vers Dieu ta face;

Et voici, comme les ânes sauvages du désert, Ils sortent le matin pour chercher de la nourriture, Ils n'ont que le désert pour trouver le pain de leurs enfants;

L'assassin se lève au point du jour, Tue le pauvre et l'indigent, Et il dérobe pendant la nuit.

Fait-il du Tout Puissant ses délices? Adresse-t-il en tout temps ses prières à Dieu?

Je vous enseignerai les voies de Dieu, Je ne vous cacherai pas les desseins du Tout Puissant.

Ses pierres contiennent du saphir, Et l'on y trouve de la poudre d'or.

L'oiseau de proie n'en connaît pas le sentier, L'oeil du vautour ne l'a point aperçu;

Elle est cachée aux yeux de tout vivant, Elle est cachée aux oiseaux du ciel.

Quand il donna des lois à la pluie, Et qu'il traça la route de l'éclair et du tonnerre,

Oh! que ne puis-je être comme aux mois du passé, Comme aux jours où Dieu me gardait,

La bénédiction du malheureux venait sur moi; Je remplissais de joie le coeur de la veuve.

J'étais l'oeil de l'aveugle Et le pied du boiteux.

Ils comptaient sur moi comme sur la pluie, Ils ouvraient la bouche comme pour une pluie du printemps.

On les chasse du milieu des hommes, On crie après eux comme après des voleurs.

Etres vils et méprisés, On les repousse du pays.

Par la violence du mal mon vêtement perd sa forme, Il se colle à mon corps comme ma tunique.

Tu mu soulèves, tu mu fais voler au-dessus du vent, Et tu m'anéantis au bruit de la tempête.

Mais celui qui va périr n'étend-il pas les mains? Celui qui est dans le malheur n'implore-t-il pas du secours?

Si mon pas s'est détourné du droit chemin, Si mon coeur a suivi mes yeux, Si quelque souillure s'est attachée à mes mains,

Si j'ai été joyeux du malheur de mon ennemi, Si j'ai sauté d'allégresse quand les revers l'ont atteint,

Afin de détourner l'homme du mal Et de le préserver de l'orgueil,

Afin de garantir son âme de la fosse Et sa vie des coups du glaive.

Écoutez-moi donc, hommes de sens! Loin de Dieu l'injustice, Loin du Tout Puissant l'iniquité!

Qui nous instruit plus que les bêtes de la terre, Et nous donne l'intelligence plus qu'aux oiseaux du ciel?

Mais, parce que sa colère ne sévit point encore, Ce n'est pas à dire qu'il ait peu souci du crime.

Sais-tu pourquoi tes vêtements sont chauds Quand la terre se repose par le vent du midi?

As-tu embrassé du regard l'étendue de la terre? Parle, si tu sais toutes ces choses.

Qui a ouvert un passage à la pluie, Et tracé la route de l'éclair et du tonnerre,

Du sein de qui sort la glace, Et qui enfante le frimas du ciel,

Fais-tu paraître en leur temps les signes du zodiaque, Et conduis-tu la Grande Ourse avec ses petits?

J'ai fait du désert son habitation, De la terre salée sa demeure.

Il se rit du tumulte des villes, Il n'entend pas les cris d'un maître.

Quand elle se lève et prend sa course, Elle se rit du cheval et de son cavalier.

L'Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit:

Les lotus le couvrent de leur ombre, Les saules du torrent l'environnent.

Il regarde le fer comme de la paille, L'airain comme du bois pourri.

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