'Homme' dans la Bible

L'homme naît pour souffrir, Comme l'étincelle pour voler.

Heureux l'homme que Dieu châtie! Ne méprise pas la correction du Tout Puissant.

Le sort de l'homme sur la terre est celui d'un soldat, Et ses jours sont ceux d'un mercenaire.

Qu'est-ce que l'homme, pour que tu en fasses tant de cas, Pour que tu daignes prendre garde à lui,

Non, Dieu ne rejette point l'homme intègre, Et il ne protège point les méchants.

Je sais bien qu'il en est ainsi; Comment l'homme serait-il juste devant Dieu?

Il n'est pas un homme comme moi, pour que je lui réponde, Pour que nous allions ensemble en justice.

As-tu des yeux de chair, Vois-tu comme voit un homme?

Tes jours sont-ils comme les jours de l'homme, Et tes années comme ses années,

L'homme, au contraire, a l'intelligence d'un fou, Il est né comme le petit d'un âne sauvage.

Il tient dans sa main l'âme de tout ce qui vit, Le souffle de toute chair d'homme.

S'il vous sonde, vous approuvera-t-il? Ou le tromperez-vous comme on trompe un homme?

L'homme né de la femme! Sa vie est courte, sans cesse agitée.

Comment d'un être souillé sortira-t-il un homme pur? Il n'en peut sortir aucun.

Mais l'homme meurt, et il perd sa force; L'homme expire, et où est-il?

Ainsi l'homme se couche et ne se relèvera plus, Il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, Il ne sortira pas de son sommeil.

Si l'homme une fois mort pouvait revivre, J'aurais de l'espoir tout le temps de mes souffrances, Jusqu'à ce que mon état vînt à changer.

La pierre est broyée par les eaux, Et la terre emportée par leur courant; Ainsi tu détruis l'espérance de l'homme.

Qu'est-ce que l'homme, pour qu'il soit pur? Celui qui est né de la femme peut-il être juste?

Combien moins l'être abominable et pervers, L'homme qui boit l'iniquité comme l'eau!

La maison de l'impie deviendra stérile, Et le feu dévorera la tente de l'homme corrompu.

Puisse-t-il donner à l'homme raison contre Dieu, Et au fils de l'homme contre ses amis!

Ne sais-tu pas que, de tout temps, Depuis que l'homme a été placé sur la terre,

Toutes les calamités sont réservées à ses trésors; Il sera consumé par un feu que n'allumera point l'homme, Et ce qui restera dans sa tente en deviendra la pâture.

Est-ce contre un homme que se dirige ma plainte? Et pourquoi mon âme ne serait-elle pas impatiente?

Vous dites: Où est la maison de l'homme puissant? Où est la tente qu'habitaient les impies?

Un homme peut-il être utile à Dieu? Non; le sage n'est utile qu'à lui-même.

Tu ne donnais point d'eau à l'homme altéré, Tu refusais du pain à l'homme affamé.

Ce serait un homme droit qui plaiderait avec lui, Et je serais pour toujours absous par mon juge.

Comment l'homme serait-il juste devant Dieu? Comment celui qui est né de la femme serait-il pur?

Combien moins l'homme, qui n'est qu'un ver, Le fils de l'homme, qui n'est qu'un vermisseau!

C'est lui qui entasse, mais c'est le juste qui se revêt, C'est l'homme intègre qui a l'argent en partage.

L'homme fait cesser les ténèbres; Il explore, jusque dans les endroits les plus profonds, Les pierres cachées dans l'obscurité et dans l'ombre de la mort.

L'homme porte sa main sur le roc, Il renverse les montagnes depuis la racine;

L'homme n'en connaît point le prix; Elle ne se trouve pas dans la terre des vivants.

Puis il dit à l'homme: Voici, la crainte du Seigneur, c'est la sagesse; S'éloigner du mal, c'est l'intelligence.

Mais en réalité, dans l'homme, c'est l'esprit, Le souffle du Tout Puissant, qui donne l'intelligence;

Ne dites pas cependant: En lui nous avons trouvé la sagesse; C'est Dieu qui peut le confondre, ce n'est pas un homme!

Je te répondrai qu'en cela tu n'as pas raison, Car Dieu est plus grand que l'homme.

Afin de détourner l'homme du mal Et de le préserver de l'orgueil,

Par la douleur aussi l'homme est repris sur sa couche, Quand une lutte continue vient agiter ses os.

Mais s'il se trouve pour lui un ange intercesseur, Un d'entre les mille Qui annoncent à l'homme la voie qu'il doit suivre,

Voilà tout ce que Dieu fait, Deux fois, trois fois, avec l'homme,

Y a-t-il un homme semblable à Job, Buvant la raillerie comme l'eau,

Car il a dit: Il est inutile à l'homme De mettre son plaisir en Dieu.

Il rend à l'homme selon ses oeuvres, Il rétribue chacun selon ses voies.

Toute chair périrait soudain, Et l'homme rentrerait dans la poussière.

En un instant, ils perdent la vie; Au milieu de la nuit, un peuple chancelle et périt; Le puissant disparaît, sans la main d'aucun homme.

Dieu n'a pas besoin d'observer longtemps, Pour qu'un homme entre en jugement avec lui;

S'il donne le repos, qui répandra le trouble? S'il cache sa face, qui pourra le voir? Il traite à l'égal soit une nation, soit un homme,

Ta méchanceté ne peut nuire qu'à ton semblable, Ta justice n'est utile qu'au fils de l'homme.

Tout homme les contemple, Chacun les voit de loin.

Lui annoncera-t-on que je parlerai? Mais quel est l'homme qui désire sa perte?

Ceins tes reins comme un vaillant homme; Je t'interrogerai, et tu m'instruiras.

Ceins tes reins comme un vaillant homme; Je t'interrogerai, et tu m'instruiras.

Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs,

Sachez que l'Éternel s'est choisi un homme pieux; L'Éternel entend, quand je crie à lui.

Qu'est-ce que l'homme, pour que tu te souviennes de lui? Et le fils de l'homme, pour que tu prennes garde à lui?

Lève-toi, ô Éternel! Que l'homme ne triomphe pas! Que les nations soient jugées devant ta face!

Pour rendre justice à l'orphelin et à l'opprimé, Afin que l'homme tiré de la terre cesse d'inspirer l'effroi.

L'Éternel est dans son saint temple, L'Éternel a son trône dans les cieux; Ses yeux regardent, Ses paupières sondent les fils de l'homme.

Sauve, Éternel! car les hommes pieux s'en vont, Les fidèles disparaissent parmi les fils de l'homme.

Les méchants se promènent de toutes parts, Quand la bassesse règne parmi les fils de l'homme.

L'Éternel, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme, Pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu.

Avec celui qui est bon tu te montres bon, Avec l'homme droit tu agis selon la droiture,

Qui me délivre de mes ennemis! Tu m'élèves au-dessus de mes adversaires, Tu me sauves de l'homme violent.

Tu feras disparaître leur postérité de la terre, Et leur race du milieu des fils de l'homme.

Et moi, je suis un ver et non un homme, L'opprobre des hommes et le méprisé du peuple.

Quel est l'homme qui craint l'Éternel? L'Éternel lui montre la voie qu'il doit choisir.

Oh! combien est grande ta bonté, Que tu tiens en réserve pour ceux qui te craignent, Que tu témoignes à ceux qui cherchent en toi leur refuge, A la vue des fils de l'homme!

Heureux l'homme à qui l'Éternel n'impute pas d'iniquité, Et dans l'esprit duquel il n'y a point de fraude!

Qu'ainsi tout homme pieux te prie au temps convenable! Si de grandes eaux débordent, elles ne l'atteindront nullement.

L'Éternel regarde du haut des cieux, Il voit tous les fils de l'homme;

Sentez et voyez combien l'Éternel est bon! Heureux l'homme qui cherche en lui son refuge!

Quel est l'homme qui aime la vie, Qui désire la prolonger pour jouir du bonheur?

Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu! A l'ombre de tes ailes les fils de l'homme cherchent un refuge.

Garde le silence devant l'Éternel, et espère en lui; Ne t'irrite pas contre celui qui réussit dans ses voies, Contre l'homme qui vient à bout de ses mauvais desseins.

L'Éternel affermit les pas de l'homme, Et il prend plaisir à sa voie;

Observe celui qui est intègre, et regarde celui qui est droit; Car il y a une postérité pour l'homme de paix.

Je suis comme un homme qui n'entend pas, Et dans la bouche duquel il n'y a point de réplique.

Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main, Et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme debout n'est qu'un souffle. -Pause.

Oui, l'homme se promène comme une ombre, Il s'agite vainement; Il amasse, et il ne sait qui recueillera.

Tu châties l'homme en le punissant de son iniquité, Tu détruis comme la teigne ce qu'il a de plus cher. Oui, tout homme est un souffle. -Pause.

Heureux l'homme qui place en l'Éternel sa confiance, Et qui ne se tourne pas vers les hautains et les menteurs!

Tu es le plus beau des fils de l'homme, La grâce est répandue sur tes lèvres: C'est pourquoi Dieu t'a béni pour toujours.

Mais l'homme qui est en honneur n'a point de durée, Il est semblable aux bêtes que l'on égorge.

Ne sois pas dans la crainte parce qu'un homme s'enrichit, Parce que les trésors de sa maison se multiplient;

L'homme qui est en honneur, et qui n'a pas d'intelligence, Est semblable aux bêtes que l'on égorge.

Voilà l'homme qui ne prenait point Dieu pour protecteur, Mais qui se confiait en ses grandes richesses, Et qui triomphait dans sa malice!

Dieu, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme, Pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu.

Au chef des chantres. Hymne de David. Est-ce donc en vous taisant que vous rendez la justice? Est-ce ainsi que vous jugez avec droiture, fils de l'homme?

Donne-nous du secours contre la détresse! Le secours de l'homme n'est que vanité.

Jusqu'à quand vous jetterez-vous sur un homme, Chercherez-vous tous à l'abattre, Comme une muraille qui penche, Comme une clôture qu'on renverse?

Oui, vanité, les fils de l'homme! Mensonge, les fils de l'homme! Dans une balance ils monteraient Tous ensemble, plus légers qu'un souffle.

Venez et contemplez les oeuvres de Dieu! Il est redoutable quand il agit sur les fils de l'homme.

Mon Dieu, délivre-moi de la main du méchant, De la main de l'homme inique et violent!

L'homme te célèbre même dans sa fureur, Quand tu te revêts de tout ton courroux.

Que ta main soit sur l'homme de ta droite, Sur le fils de l'homme que tu t'es choisi!

Éternel des armées! Heureux l'homme qui se confie en toi!

Je suis mis au rang de ceux qui descendent dans la fosse, Je suis comme un homme qui n'a plus de force.