'Plus' dans la Bible
Il possédait sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de boeufs, cinq cents ânesses, et un très grand nombre de serviteurs. Et cet homme était le plus considérable de tous les fils de l'Orient.
Ce jour! qu'il se change en ténèbres, Que Dieu n'en ait point souci dans le ciel, Et que la lumière ne rayonne plus sur lui!
Cette nuit! que les ténèbres en fassent leur proie, Qu'elle disparaisse de l'année, Qu'elle ne soit plus comptée parmi les mois!
Là ne s'agitent plus les méchants, Et là se reposent ceux qui sont fatigués et sans force;
Le petit et le grand sont là, Et l'esclave n'est plus soumis à son maître.
Qui espèrent en vain la mort, Et qui la convoitent plus qu'un trésor,
Combien plus chez ceux qui habitent des maisons d'argile, Qui tirent leur origine de la poussière, Et qui peuvent être écrasés comme un vermisseau!
Plus de prospérité pour ses fils; Ils sont foulés à la porte, et personne qui les délivre!
Elles seraient plus pesantes que le sable de la mer; Voilà pourquoi mes paroles vont jusqu'à la folie!
Pourquoi espérer quand je n'ai plus de force? Pourquoi attendre quand ma fin est certaine?
Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, Ils s'évanouissent: plus d'espérance!
L'oeil qui me regarde ne me regardera plus; Ton oeil me cherchera, et je ne serai plus.
Il ne reviendra plus dans sa maison, Et le lieu qu'il habitait ne le connaîtra plus.
Que ne pardonnes-tu mon péché, Et que n'oublies-tu mon iniquité? Car je vais me coucher dans la poussière; Tu me chercheras, et je ne serai plus.
Ton ancienne prospérité semblera peu de chose, Celle qui t'est réservée sera bien plus grande.
Encore vert et sans qu'on le coupe, Il sèche plus vite que toutes les herbes.
Mes jours sont plus rapides qu'un courrier; Ils fuient sans avoir vu le bonheur;
Qu'il retire sa verge de dessus moi, Que ses terreurs ne me troublent plus;
Avant que je m'en aille, pour ne plus revenir, Dans le pays des ténèbres et de l'ombre de la mort,
Elle est aussi haute que les cieux: que feras-tu? Plus profonde que le séjour des morts: que sauras-tu?
La mesure en est plus longue que la terre, Elle est plus large que la mer.
Tes jours auront plus d'éclat que le soleil à son midi, Tes ténèbres seront comme la lumière du matin,
Tu seras plein de confiance, et ton attente ne sera plus vaine; Tu regarderas autour de toi, et tu reposeras en sûreté.
Retire ta main de dessus moi, Et que tes terreurs ne me troublent plus.
Ainsi l'homme se couche et ne se relèvera plus, Il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, Il ne sortira pas de son sommeil.
Il y a parmi nous des cheveux blancs, des vieillards, Plus riches de jours que ton père.
Il ne s'enrichira plus, sa fortune ne se relèvera pas, Sa prospérité ne s'étendra plus sur la terre.
Elle arrivera avant le terme de ses jours, Et son rameau ne verdira plus.
Le juste néanmoins demeure ferme dans sa voie, Celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus.
Sa mémoire disparaît de la terre, Son nom n'est plus sur la face des champs.
Je suis un étranger pour mes serviteurs et mes servantes, Je ne suis plus à leurs yeux qu'un inconnu.
Quand ma peau sera détruite, il se lèvera; Quand je n'aurai plus de chair, je verrai Dieu.
Il s'envolera comme un songe, et on ne le trouvera plus; Il disparaîtra comme une vision nocturne;
L'oeil qui le regardait ne le regardera plus, Le lieu qu'il habitait ne l'apercevra plus.
Il ne reposera plus ses regards sur les ruisseaux, Sur les torrents, sur les fleuves de miel et de lait.
Il rendra ce qu'il a gagné, et n'en profitera plus; Il restituera tout ce qu'il a pris, et n'en jouira plus.
Son avidité n'a point connu de bornes; Mais il ne sauvera pas ce qu'il avait de plus cher.
Quoi! le sein maternel l'oublie, Les vers en font leurs délices, On ne se souvient plus de lui! L'impie est brisé comme un arbre,
Ils se sont élevés; et en un instant ils ne sont plus, Ils tombent, ils meurent comme tous les hommes, Ils sont coupés comme la tête des épis.
L'homme fait cesser les ténèbres; Il explore, jusque dans les endroits les plus profonds, Les pierres cachées dans l'obscurité et dans l'ombre de la mort.
Il creuse un puits loin des lieux habités; Ses pieds ne lui sont plus en aide, Et il est suspendu, balancé, loin des humains.
Les plus fiers animaux ne l'ont point foulé, Le lion n'y a jamais passé.
Le corail et le cristal ne sont rien auprès d'elle: La sagesse vaut plus que les perles.
Et maintenant!... je suis la risée de plus jeunes que moi, De ceux dont je dédaignais de mettre les pères Parmi les chiens de mon troupeau.
Ils n'ont plus de retenue et ils m'humilient, Ils rejettent tout frein devant moi.
Ma harpe n'est plus qu'un instrument de deuil, Et mon chalumeau ne peut rendre que des sons plaintifs.
Comme ils étaient plus âgés que lui, Élihu avait attendu jusqu'à ce moment pour parler à Job.
Mais, voyant qu'il n'y avait plus de réponse dans la bouche de ces trois hommes, Élihu s'enflamma de colère.
Ils ont peur, ils ne répondent plus! Ils ont la parole coupée!
Je te répondrai qu'en cela tu n'as pas raison, Car Dieu est plus grand que l'homme.
Alors il prend en dégoût le pain, Même les aliments les plus exquis;
Et sa chair a plus de fraîcheur qu'au premier âge, Il revient aux jours de sa jeunesse.
Afin que l'impie ne domine plus, Et qu'il ne soit plus un piège pour le peuple.
Car a-t-il jamais dit à Dieu: J'ai été châtié, je ne pécherai plus;
Montre-moi ce que je ne vois pas; Si j'ai commis des injustices, je n'en commettrai plus?
Qui nous instruit plus que les bêtes de la terre, Et nous donne l'intelligence plus qu'aux oiseaux du ciel?
Puis éclate un rugissement: il tonne de sa voix majestueuse; Il ne retient plus l'éclair, dès que sa voix retentit.
Il dit à la neige: Tombe sur la terre! Il le dit à la pluie, même aux plus fortes pluies.
Leurs petits prennent de la vigueur et grandissent en plein air, Ils s'éloignent et ne reviennent plus auprès d'elles.
J'ai parlé une fois, je ne répondrai plus; Deux fois, je n'ajouterai rien.
Dresse ta main contre lui, Et tu ne t'aviseras plus de l'attaquer.
Quand il se lève, les plus vaillants ont peur, Et l'épouvante les fait fuir.
Il regarde avec dédain tout ce qui est élevé, Il est le roi des plus fiers animaux.
Pendant ses dernières années, Job reçut de l'Éternel plus de bénédictions qu'il n'en avait reçu dans les premières. Il posséda quatorze mille brebis, six mille chameaux, mille paires de boeufs, et mille ânesses.