'Se' dans la Bible

S'ils disent: Viens avec nous! dressons des embûches, versons du sang, Tendons des pièges à celui qui se repose en vain sur son innocence,

Jusqu'à quand, stupides, aimerez-vous la stupidité? Jusqu'à quand les moqueurs se plairont-ils à la moquerie, Et les insensés haïront-ils la science?

Ils se nourriront du fruit de leur voie, Et ils se rassasieront de leurs propres conseils,

C'est par sa science que les abîmes se sont ouverts, Et que les nuages distillent la rosée.

Il se moque des moqueurs, Mais il fait grâce aux humbles;

Écoute, mon fils, et reçois mes paroles; Et les années de ta vie se multiplieront.

Que tes yeux regardent en face, Et que tes paupières se dirigent devant toi.

De peur que des étrangers ne se rassasient de ton bien, Et du produit de ton travail dans la maison d'autrui;

De peur que tu ne gémisses, près de ta fin, Quand ta chair et ton corps se consumeront,

Tes sources doivent-elles se répandre au dehors? Tes ruisseaux doivent ils couler sur les places publiques?

Le coeur qui médite des projets iniques, Les pieds qui se hâtent de courir au mal,

Car pour la femme prostituée on se réduit à un morceau de pain, Et la femme mariée tend un piège à la vie précieuse.

Mais celui qui commet un adultère avec une femme est dépourvu de sens, Celui qui veut se perdre agit de la sorte;

Il passait dans la rue, près de l'angle où se tenait une de ces étrangères, Et il se dirigeait lentement du côté de sa demeure:

Il se mit tout à coup à la suivre, Comme le boeuf qui va à la boucherie, Comme un fou qu'on lie pour le châtier,

Jusqu'à ce qu'une flèche lui perce le foie, Comme l'oiseau qui se précipite dans le filet, Sans savoir que c'est au prix de sa vie.

Que ton coeur ne se détourne pas vers les voies d'une telle femme, Ne t'égare pas dans ses sentiers.

C'est au sommet des hauteurs près de la route, C'est à la croisée des chemins qu'elle se place;

C'est par moi que tes jours se multiplieront, Et que les années de ta vie augmenteront.

Sur les lèvres de l'homme intelligent se trouve la sagesse, Mais la verge est pour le dos de celui qui est dépourvu de sens.

Celui qui se souvient de la correction prend le chemin de la vie, Mais celui qui oublie la réprimande s'égare.

Celui qui méprise son prochain est dépourvu de sens, Mais l'homme qui a de l'intelligence se tait.

Celui qui se confie dans ses richesses tombera, Mais les justes verdiront comme le feuillage.

Il y a dans le péché des lèvres un piège pernicieux, Mais le juste se tire de la détresse.

Le juste hait les paroles mensongères; Le méchant se rend odieux et se couvre de honte.

Celui qui méprise la parole se perd, Mais celui qui craint le précepte est récompensé.

Celui qui fréquente les sages devient sage, Mais celui qui se plaît avec les insensés s'en trouve mal.

Les insensés se font un jeu du péché, Mais parmi les hommes droits se trouve la bienveillance.

Celui dont le coeur s'égare se rassasie de ses voies, Et l'homme de bien se rassasie de ce qui est en lui.

Le sage a de la retenue et se détourne du mal, Mais l'insensé est arrogant et plein de sécurité.

Les simples ont en partage la folie, Et les hommes prudents se font de la science une couronne.

Dans un coeur intelligent repose la sagesse, Mais au milieu des insensés elle se montre à découvert.

Un coeur intelligent cherche la science, Mais la bouche des insensés se plaît à la folie.

Pour le sage, le sentier de la vie mène en haut, Afin qu'il se détourne du séjour des morts qui est en bas.

Par la bonté et la fidélité on expie l'iniquité, Et par la crainte de l'Éternel on se détourne du mal.

Celui qui réfléchit sur les choses trouve le bonheur, Et celui qui se confie en l'Éternel est heureux.

Celui qui ferme les yeux pour se livrer à des pensées perverses, Celui qui se mord les lèvres, a déjà consommé le mal.

Celui qui se moque du pauvre outrage celui qui l'a fait; Celui qui se réjouit d'un malheur ne restera pas impuni.

Les présents sont une pierre précieuse aux yeux de qui en reçoit; De quelque côté qu'ils se tournes, ils ont du succès.

L'ami aime en tout temps, Et dans le malheur il se montre un frère.

Celui qui donne naissance à un insensé aura du chagrin; Le père d'un fou ne peut pas se réjouir.

L'insensé même, quand il se tait, passe pour sage; Celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent.

Celui qui se tient à l'écart cherche ce qui lui plaît, Il s'irrite contre tout ce qui est sage.

Les lèvres de l'insensé se mêlent aux querelles, Et sa bouche provoque les coups.

Celui qui se relâche dans son travail Est frère de celui qui détruit.

Le nom de l'Éternel est une tour forte; Le juste s'y réfugie, et se trouve en sûreté.

C'est du fruit de sa bouche que l'homme rassasie son corps, C'est du produit de ses lèvres qu'il se rassasie.

Un témoin pervers se moque de la justice, Et la bouche des méchants dévore l'iniquité.

C'est une gloire pour l'homme de s'abstenir des querelles, Mais tout insensé se livre à l'emportement.

Mauvais! mauvais! dit l'acheteur; Et en s'en allant, il se félicite.

Le riche et le pauvre se rencontrent; C'est l'Éternel qui les a faits l'un et l'autre.

L'homme prudent voit le mal et se cache, Mais les simples avancent et sont punis.

Si tu vois un homme habile dans son ouvrage, Il se tient auprès des rois; Il ne se tient pas auprès des gens obscurs.

Veux-tu poursuivre du regard ce qui va disparaître? Car la richesse se fait des ailes, Et comme l'aigle, elle prend son vol vers les cieux.

Car l'ivrogne et celui qui se livre à des excès s'appauvrissent, Et l'assoupissement fait porter des haillons.

Que ton père et ta mère se réjouissent, Que celle qui t'a enfanté soit dans l'allégresse!

Mon fils, donne-moi ton coeur, Et que tes yeux se plaisent dans mes voies.

Tes yeux se porteront sur des étrangères, Et ton coeur parlera d'une manière perverse.

C'est par la science que les chambres se remplissent De tous les biens précieux et agréables.

Car sept fois le juste tombe, et il se relève, Mais les méchants sont précipités dans le malheur.

Comme des nuages et du vent sans pluie, Ainsi est un homme se glorifiant à tort de ses libéralités.

Réponds à l'insensé selon sa folie, Afin qu'il ne se regarde pas comme sage.

Il se coupe les pieds, il boit l'injustice, Celui qui donne des messages à un insensé.

Comme une épine qui se dresse dans la main d'un homme ivre, Ainsi est une sentence dans la bouche des insensés.

Si tu vois un homme qui se croit sage, Il y a plus à espérer d'un insensé que de lui.

Le paresseux se croit plus sage Que sept hommes qui répondent avec bon sens.

Par ses lèvres celui qui hait se déguise, Et il met au dedans de lui la tromperie.

S'il cache sa haine sous la dissimulation, Sa méchanceté se révélera dans l'assemblée.

L'homme prudent voit le mal et se cache; Les simples avancent et sont punis.

Quand tu pilerais l'insensé dans un mortier, Au milieu des grains avec le pilon, Sa folie ne se séparerait pas de lui.

Quand un pays est en révolte, les chefs sont nombreux; Mais avec un homme qui a de l'intelligence et de la science, Le règne se prolonge.

L'homme riche se croit sage; Mais le pauvre qui est intelligent le sonde.

Quand les justes triomphent, c'est une grande gloire; Quand les méchants s'élèvent, chacun se cache.

Il n'est pas bon d'avoir égard aux personnes, Et pour un morceau de pain un homme se livre au péché.

L'orgueilleux excite les querelles, Mais celui qui se confie en l'Éternel est rassasié.

Quand les méchants s'élèvent, chacun se cache; Et quand ils périssent, les justes se multiplient.

Quand les justes se multiplient, le peuple est dans la joie; Quand le méchant domine, le peuple gémit.

Il y a un piège dans le péché de l'homme méchant, Mais le juste triomphe et se réjouit.

Si un homme sage conteste avec un insensé, Il aura beau se fâcher ou rire, la paix n'aura pas lieu.

Le pauvre et l'oppresseur se rencontrent; C'est l'Éternel qui éclaire les yeux de l'un et de l'autre.

Quand les méchants se multiplient, le péché s'accroît; Mais les justes contempleront leur chute.

Le serviteur qu'on traite mollement dès l'enfance Finit par se croire un fils.

La crainte des hommes tend un piège, Mais celui qui se confie en l'Éternel est protégé.

Il est une race qui se croit pure, Et qui n'est pas lavée de sa souillure.

L'oeil qui se moque d'un père Et qui dédaigne l'obéissance envers une mère, Les corbeaux du torrent le perceront, Et les petits de l'aigle le mangeront.

Une femme dédaignée qui se marie, Et une servante qui hérite de sa maîtresse.

Le lézard saisit avec les mains, Et se trouve dans les palais des rois.

Qu'il boive et oublie sa pauvreté, Et qu'il ne se souvienne plus de ses peines.

Elle se procure de la laine et du lin, Et travaille d'une main joyeuse.

Elle se lève lorsqu'il est encore nuit, Et elle donne la nourriture à sa maison Et la tâche à ses servantes.

Elle se fait des couvertures, Elle a des vêtements de fin lin et de pourpre.

Elle est revêtue de force et de gloire, Et elle se rit de l'avenir.

Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, Et elle ne mange pas le pain de paresse.

Ses fils se lèvent, et la disent heureuse; Son mari se lève, et lui donne des louanges: