'Te' dans la Bible

Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu'il te maudit en face.

L'Éternel dit à Satan: Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre; seulement, ne porte pas la main sur lui. Et Satan se retira de devant la face de l'Éternel.

Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu'il te maudit en face.

L'Éternel dit à Satan: Voici, je te le livre: seulement, épargne sa vie.

Et maintenant qu'il s'agit de toi, tu faiblis! Maintenant que tu es atteint, tu te troubles!

Crie maintenant! Qui te répondra? Auquel des saints t'adresseras-tu?

Six fois il te délivrera de l'angoisse, Et sept fois le mal ne t'atteindra pas.

Il te sauvera de la mort pendant la famine, Et des coups du glaive pendant la guerre.

Tu te riras de la dévastation comme de la famine, Et tu n'auras pas à redouter les bêtes de la terre;

Si j'ai péché, qu'ai-je pu te faire, gardien des hommes? Pourquoi me mettre en butte à tes traits? Pourquoi me rendre à charge à moi-même?

Ils t'instruiront, ils te parleront, Ils tireront de leur coeur ces sentences:

Te paraît-il bien de maltraiter, De repousser l'ouvrage de tes mains, Et de faire briller ta faveur sur le conseil des méchants?

Tes vains propos feront-ils taire les gens? Te moqueras-tu, sans que personne te confonde?

Oh! si Dieu voulait parler, S'il ouvrait les lèvres pour te répondre,

Et s'il te révélait les secrets de sa sagesse, De son immense sagesse, Tu verrais alors qu'il ne te traite pas selon ton iniquité.

Tu te coucheras sans que personne ne trouble, Et plusieurs caresseront ton visage.

Interroge les bêtes, elles t'instruiront, Les oiseaux du ciel, ils te l'apprendront;

Parle à la terre, elle t'instruira; Et les poissons de la mer te le raconteront.

Oh! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, M'y tenir à couvert jusqu'à ce que ta colère fût passée, Et me fixer un terme auquel tu te souviendras de moi!

Tu appellerais alors, et je te répondrais, Tu languirais après l'ouvrage de tes mains.

Ce n'est pas moi, c'est ta bouche qui te condamne. Ce sont tes lèvres qui déposent contre toi.

Je vais te parler, écoute-moi! Je raconterai ce que j'ai vu,

O toi qui te déchires dans ta fureur, Faut-il, à cause de toi, que la terre devienne déserte? Faut-il que les rochers disparaissent de leur place?

Laissez-moi parler, je vous prie; Et, quand j'aurai parlé, tu pourras te moquer.

Est-ce par crainte de toi qu'il te châtie, Qu'il entre en jugement avec toi?

Ainsi mes terreurs ne te troubleront pas, Et mon poids ne saurait t'accabler.

Je te répondrai qu'en cela tu n'as pas raison, Car Dieu est plus grand que l'homme.

Si tu as quelque chose à dire, réponds-moi! Parle, car je voudrais te donner raison.

Imagines-tu avoir raison, Penses-tu te justifier devant Dieu,

Il te retirera aussi de la détresse, Pour te mettre au large, en pleine liberté, Et ta table sera chargée de mets succulents.

Que l'irritation ne t'entraîne pas à la moquerie, Et que la grandeur de la rançon ne te fasse pas dévier!

Tes cris suffiraient-ils pour te sortir d'angoisse, Et même toutes les forces que tu pourrais déployer?

Garde-toi de te livrer au mal, Car la souffrance t'y dispose.

Lances-tu les éclairs? Partent-ils? Te disent-ils: Nous voici?

Te reposes-tu sur lui, parce que sa force est grande? Lui abandonnes-tu le soin de tes travaux?

Te fies-tu à lui pour la rentrée de ta récolte? Est-ce lui qui doit l'amasser dans ton aire?

Voici, je suis trop peu de chose; que te répliquerais-je? Je mets la main sur ma bouche.

Anéantiras-tu jusqu'à ma justice? Me condamneras-tu pour te donner droit?

Te pressera-t-il de supplication? Te parlera-t-il d'une voix douce?