8474 occurences en traduction 1

'Les' dans la Bible

L'oppresseur a étendu la main Sur tout ce qu'elle avait de précieux; Elle a vu pénétrer dans son sanctuaire les nations Auxquelles tu avais défendu d'entrer dans ton assemblée.

D'en haut il a lancé dans mes os un feu qui les dévore; Il a tendu un filet sous mes pieds, Il m'a fait tomber en arrière; Il m'a jetée dans la désolation, dans une langueur de tous les jours.

Sion a étendu les mains, Et personne ne l'a consolée; L'Éternel a envoyé contre Jacob les ennemis d'alentour; Jérusalem a été un objet d'horreur au milieu d'eux. -

Que toute leur méchanceté vienne devant toi, Et traite-les comme tu m'as traitée, A cause de toutes mes transgressions! Car mes soupirs sont nombreux, et mon coeur est souffrant.

Le Seigneur a détruit sans pitié toutes les demeures de Jacob; Il a, dans sa fureur, renversé les forteresses de la fille de Juda, Il les a fait rouler à terre; Il a profané le royaume et ses chefs.

Il a dévasté sa tente comme un jardin, Il a détruit le lieu de son assemblée; L'Éternel a fait oublier en Sion les fêtes et le sabbat, Et, dans sa violente colère, il a rejeté le roi et le sacrificateur.

Le Seigneur a dédaigné son autel, repoussé son sanctuaire; Il a livré entre les mains de l'ennemi les murs des palais de Sion; Les cris ont retenti dans la maison de l'Éternel, Comme en un jour de fête.

L'Éternel avait résolu de détruire les murs de la fille de Sion; Il a tendu le cordeau, il n'a pas retiré sa main sans les avoir anéantis; Il a plongé dans le deuil rempart et murailles, Qui n'offrent plus ensemble qu'une triste ruine.

Ses portes sont enfoncées dans la terre; Il en a détruit, rompu les barres. Son roi et ses chefs sont parmi les nations; il n'y a plus de loi. Même les prophètes ne reçoivent aucune vision de l'Éternel.

Les anciens de la fille de Sion sont assis à terre, ils sont muets; Ils ont couvert leur tête de poussière, Ils se sont revêtus de sacs; Les vierges de Jérusalem laissent retomber leur tête vers la terre.

Mes yeux se consument dans les larmes, mes entrailles bouillonnent, Ma bile se répand sur la terre, A cause du désastre de la file de mon peuple, Des enfants et des nourrissons en défaillance dans les rues de la ville.

Ils disaient à leurs mères: Où y a-t-il du blé et du vin? Et ils tombaient comme des blessés dans les rues de la ville, Ils rendaient l'âme sur le sein de leurs mères.

Tous les passants battent des mains sur toi, Ils sifflent, ils secouent la tête contre la fille de Jérusalem: Est-ce là cette ville qu'on appelait une beauté parfaite, La joie de toute la terre?

Lève-toi, pousse des gémissements à l'entrée des veilles de la nuit! Répands ton coeur comme de l'eau, en présence du Seigneur! Lève tes mains vers lui pour la vie de tes enfants Qui meurent de faim aux coins de toutes les rues!

Vois, Éternel, regarde qui tu as ainsi traité! Fallait-il que des femmes dévorassent le fruit de leurs entrailles, Les petits enfants objets de leur tendresse? Que sacrificateurs et prophètes fussent massacrés dans le sanctuaire du Seigneur?

Les enfants et les vieillards sont couchés par terre dans les rues; Mes vierges et mes jeunes hommes sont tombés par l'épée; Tu as tué, au jour de ta colère, Tu as égorgé sans pitié.

Tu as appelé de toutes parts sur moi l'épouvante, comme à un jour de fête. Au jour de la colère de l'Éternel, il n'y a eu ni réchappé ni survivant. Ceux que j'avais soignés et élevés, Mon ennemi les a consumés.

Il m'a conduit, mené dans les ténèbres, Et non dans la lumière.

Il me fait habiter dans les ténèbres, Comme ceux qui sont morts dès longtemps.

Il a fait entrer dans mes reins Les traits de son carquois.

Car ce n'est pas volontiers qu'il humilie Et qu'il afflige les enfants des hommes.

Les eaux ont inondé ma tête; Je disais: Je suis perdu!

Les discours de mes adversaires, et les projets Qu'ils formaient chaque jour contre moi.

Tu les livreras à l'endurcissement de leur coeur, A ta malédiction contre eux;

Eh quoi! l'or a perdu son éclat! L'or pur est altéré! Les pierres du sanctuaire sont dispersées Aux coins de toutes les rues!

Les nobles fils de Sion, Estimés à l'égal de l'or pur, Sont regardés, hélas! comme des vases de terre, Ouvrage des mains du potier!

Les chacals mêmes présentent la mamelle, Et allaitent leurs petits; Mais la fille de mon peuple est devenue cruelle Comme les autruches du désert.

La langue du nourrisson s'attache à son palais, Desséchée par la soif; Les enfants demandent du pain, Et personne ne leur en donne.

Ceux qui se nourrissaient de mets délicats Périssent dans les rues; Ceux qui étaient élevés dans la pourpre Embrassent les fumiers.

Leur aspect est plus sombre que le noir; On ne les reconnaît pas dans les rues; Ils ont la peau collée sur les os, Sèche comme du bois.

Les femmes, malgré leur tendresse, Font cuire leurs enfants; Ils leur servent de nourriture, Au milieu du désastre de la fille de mon peuple.

L'Éternel a épuisé sa fureur, Il a répandu son ardente colère; Il a allumé dans Sion un feu Qui en dévore les fondements.

Les rois de la terre n'auraient pas cru, Aucun des habitants du monde n'aurait cru Que l'adversaire, que l'ennemi entrerait Dans les portes de Jérusalem.

Éloignez-vous, impurs! leur criait-on, Éloignez-vous, éloignez-vous, ne nous touchez pas! Ils sont en fuite, ils errent çà et là; On dit parmi les nations: Ils n'auront plus leur demeure!

L'Éternel les a dispersés dans sa colère, Il ne tourne plus les regards vers eux; On n'a eu ni respect pour les sacrificateurs, Ni pitié pour les vieillards.

Nos persécuteurs étaient plus légers Que les aigles du ciel; Ils nous ont poursuivis sur les montagnes, Ils nous ont dressé des embûches dans le désert.

Celui qui nous faisait respirer, l'oint de l'Éternel, A été pris dans leurs fosses, Lui de qui nous disions: Nous vivrons sous son ombre parmi les nations.

Ils ont déshonoré les femmes dans Sion, Les vierges dans les villes de Juda.

Les jeunes hommes ont porté la meule, Les enfants chancelaient sous des fardeaux de bois.

C'est que la montagne de Sion est ravagée, C'est que les renards s'y promènent.

La trentième année, le cinquième jour du quatrième mois, comme j'étais parmi les captifs du fleuve du Kebar, les cieux s'ouvrirent, et j'eus des visions divines.

Ils avaient des mains d'homme sous les ailes à leurs quatre côtés; et tous les quatre avaient leurs faces et leurs ailes.

Chacun marchait droit devant soi; ils allaient où l'esprit les poussait à aller, et ils ne se tournaient point dans leur marche.

L'aspect de ces animaux ressemblait à des charbons de feu ardents, c'était comme l'aspect des flambeaux, et ce feu circulait entre les animaux; il jetait une lumière éclatante, et il en sortait des éclairs.

Et les animaux couraient et revenaient comme la foudre.

A leur aspect et à leur structure, ces roues semblaient être en chrysolithe, et toutes les quatre avaient la même forme; leur aspect et leur structure étaient tels que chaque roue paraissait être au milieu d'une autre roue.

Elles avaient une circonférence et une hauteur effrayantes, et à leur circonférence les quatre roues étaient remplies d'yeux tout autour.

Quand les animaux marchaient, les roues cheminaient à côté d'eux; et quand les animaux s'élevaient de terre, les roues s'élevaient aussi.

Ils allaient où l'esprit les poussait à aller; et les roues s'élevaient avec eux, car l'esprit des animaux était dans les roues.

Quand ils marchaient, elles marchaient; quand ils s'arrêtaient, elles s'arrêtaient; quand ils s'élevaient de terre, les roues s'élevaient avec eux, car l'esprit des animaux était dans les roues.

Sous ce ciel, leurs ailes étaient droites l'une contre l'autre, et ils en avaient chacun deux qui les couvraient, chacun deux qui couvraient leurs corps.

Il me dit: Fils de l'homme, je t'envoie vers les enfants d'Israël, vers ces peuples rebelles, qui se sont révoltés contre moi; eux et leurs pères ont péché contre moi, jusqu'au jour même où nous sommes.

Et toi, fils de l'homme, ne les crains pas et ne crains pas leurs discours, quoique tu aies auprès de toi des ronces et des épines, et que tu habites avec des scorpions; ne crains pas leurs discours et ne t'effraie pas de leurs visages, quoiqu'ils soient une famille de rebelles.

Ce n'est point vers de nombreux peuples ayant un langage obscur, une langue inintelligible, dont tu ne comprends pas les discours. Si je t'envoyais vers eux, ils t'écouteraient.

Je rendrai ton front comme un diamant, plus dur que le roc. Ne les crains pas, quoiqu'ils soient une famille de rebelles.

Il me dit: Fils de l'homme, reçois dans ton coeur et écoute de tes oreilles toutes les paroles que je te dirai!

Va vers les captifs, vers les enfants de ton peuple; tu leur parleras, et, qu'ils écoutent ou qu'ils n'écoutent pas, tu leur diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel.

J'arrivai à Thel Abib, vers les exilés qui demeuraient près du fleuve du Kebar, et dans le lieu où ils se trouvaient; là je restai sept jours, stupéfait au milieu d'eux.

Fils de l'homme, je t'établis comme sentinelle sur la maison d'Israël. Tu écouteras la parole qui sortira de ma bouche, et tu les avertiras de ma part.

J'attacherai ta langue à ton palais, pour que tu sois muet et que tu ne puisses pas les reprendre, car c'est une famille de rebelles.

Et voici, je mettrai des cordes sur toi, afin que tu ne puisses pas te tourner d'un côté sur l'autre, jusqu'à ce que tu aies accompli les jours de ton siège.

Prends du froment, de l'orge, des fèves, des lentilles, du millet et de l'épeautre, mets-les dans un vase, et fais-en du pain autant de jours que tu seras couché sur le côté; tu en mangeras pendant trois cent quatre-vingt-dix jours.

Et l'Éternel dit: C'est ainsi que les enfants d'Israël mangeront leur pain souillé, parmi les nations vers lesquelles je les chasserai.

Ils manqueront de pain et d'eau, ils seront stupéfaits les uns et les autres, et frappés de langueur pour leur iniquité.

Et toi, fils de l'homme, prends un instrument tranchant, un rasoir de barbier; prends-le, et passe-le sur ta tête et sur ta barbe. Prends ensuite une balance à peser, et partage les cheveux.

Brûles-en un tiers dans le feu, au milieu de la ville, lorsque les jours du siège seront accomplis; prends-en un tiers, et frappe-le avec le rasoir tout autour de la ville; disperse-en un tiers au vent, et je tirerai l'épée derrière eux.

Tu en prendras une petite quantité, que tu serreras dans les bords de ton vêtement.

Elle a violé mes lois et mes ordonnances, et s'est rendue plus coupable que les nations et les pays d'alentour; car elle a méprisé mes lois, elle n'a pas suivi mes ordonnances.

C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Parce que vous avez été plus rebelles que les nations qui vous entourent, parce que vous n'avez pas suivi mes ordonnances et pratiqué mes lois, et que vous n'avez pas agi selon les lois des nations qui vous entourent; -

à cause de cela, ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, j'en veux à toi, et j'exécuterai au milieu de toi mes jugements sous les yeux des nations.

C'est pourquoi des pères mangeront leurs enfants au milieu de toi, et des enfants mangeront leurs pères; j'exercerai mes jugements contre toi, et je disperserai à tous les vents tout ce qui restera de toi.

Un tiers de tes habitants mourra de la peste et sera consumé par la famine au milieu de toi; un tiers tombera par l'épée autour de toi; et j'en disperserai un tiers à tous les vents, et je tirerai l'épée derrière eux.

Je ferai de toi un désert, un sujet d'opprobre parmi les nations qui t'entourent, aux yeux de tous les passants.

Tu seras un sujet d'opprobre et de honte, un exemple et un objet d'effroi pour les nations qui t'entourent, quand j'exécuterai contre toi mes jugements, avec colère, avec fureur, et par des châtiments rigoureux, -c'est moi, l'Éternel, qui parle, -

quand je lancerai sur eux les flèches pernicieuses de la famine, qui donnent la mort, et que j'enverrai pour vous détruire; car j'ajouterai la famine à vos maux, je briserai pour vous le bâton du pain.

J'enverrai contre vous la famine et les bêtes féroces, qui te priveront d'enfants; la peste et le sang passeront au milieu de toi; je ferai venir l'épée sur toi. C'est moi, l'Éternel, qui parle.

Fils de l'homme, tourne ta face vers les montagnes d'Israël, Et prophétise contre elles!

Je mettrai les cadavres des enfants d'Israël devant leurs idoles, Et je disperserai vos ossements autour de vos autels.

Les morts tomberont au milieu de vous, Et vous saurez que je suis l'Éternel.

Mais je laisserai quelques restes d'entre vous, Qui échapperont à l'épée parmi les nations, Lorsque vous serez dispersés en divers pays.

Vos réchappés se souviendront de moi Parmi les nations où ils seront captifs, Parce que j'aurai brisé leur coeur adultère et infidèle, Et leurs yeux qui se sont prostitués après leurs idoles; Ils se prendront eux-mêmes en dégoût, A cause des infamies qu'ils ont commises, A cause de toutes leurs abominations.

Et ils sauront que je suis l'Éternel, Et que ce n'est pas en vain que je les ai menacés De leur envoyer tous ces maux.

Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Frappe de la main, frappe du pied, et dis: Hélas! Sur toutes les méchantes abominations de la maison d'Israël, Qui tombera par l'épée, par la famine et par la peste.

Et vous saurez que je suis l'Éternel, Quand leurs morts seront au milieu de leurs idoles, Autour de leurs autels, Sur toute colline élevée, sur tous les sommets des montagnes, Sous tout arbre vert, sous tout chêne touffu, Là où ils offraient des parfums d'une agréable odeur A toutes leurs idoles.

Et toi, fils de l'homme, ainsi parle le Seigneur, l'Éternel, Sur le pays d'Israël: Voici la fin! La fin vient sur les quatre extrémités du pays!

Ton tour arrive, habitant du pays! Le temps vient, le jour approche, jour de trouble, Et plus de cris de joie dans les montagnes!

Non, le vendeur ne recouvrera pas ce qu'il a vendu, Fût-il encore parmi les vivants; Car la prophétie contre toute leur multitude ne sera pas révoquée, Et à cause de son iniquité nul ne conservera sa vie.

Leurs fuyards s'échappent, Ils sont sur les montagnes, comme les colombes des vallées, Tous gémissant, Chacun sur son iniquité.

Ils se ceignent de sacs, Et la terreur les enveloppe; Tous les visages sont confus, Toutes les têtes sont rasées.

Ils jetteront leur argent dans les rues, Et leur or sera pour eux un objet d'horreur; Leur argent et leur or ne pourront les sauver, Au jour de la fureur de l'Éternel; Ils ne pourront ni rassasier leur âme, Ni remplir leurs entrailles; Car c'est ce qui les a fait tomber dans leur iniquité.

Ils étaient fiers de leur magnifique parure, Et ils en ont fabriqué les images de leurs abominations, de leurs idoles. C'est pourquoi je la rendrai pour eux un objet d'horreur;

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