8474 occurences en traduction 1

'Les' dans la Bible

Ils arrivent comme par une large brèche, Ils se précipitent sous les craquements.

Les terreurs m'assiègent; Ma gloire est emportée comme par le vent, Mon bonheur a passé comme un nuage.

Et maintenant, mon âme s'épanche en mon sein, Les jours de la souffrance m'ont saisi.

Mais celui qui va périr n'étend-il pas les mains? Celui qui est dans le malheur n'implore-t-il pas du secours?

Mes entrailles bouillonnent sans relâche, Les jours de la calamité m'ont surpris.

Car c'est un crime, Un forfait que punissent les juges;

Si j'ai levé la main contre l'orphelin, Parce que je me sentais un appui dans les juges;

Car les châtiments de Dieu m'épouvantent, Et je ne puis rien devant sa majesté.

C'est encore un crime que doivent punir les juges, Et j'aurais renié le Dieu d'en haut!

Si j'ai été joyeux du malheur de mon ennemi, Si j'ai sauté d'allégresse quand les revers l'ont atteint,

Si les gens de ma tente ne disaient pas: Où est celui qui n'a pas été rassasié de sa viande?

Si, comme les hommes, j'ai caché mes transgressions, Et renfermé mes iniquités dans mon sein,

Il parle par des songes, par des visions nocturnes, Quand les hommes sont livrés à un profond sommeil, Quand ils sont endormis sur leur couche.

Alors il prend en dégoût le pain, Même les aliments les plus exquis;

Mais s'il se trouve pour lui un ange intercesseur, Un d'entre les mille Qui annoncent à l'homme la voie qu'il doit suivre,

Il chante devant les hommes et dit: J'ai péché, j'ai violé la justice, Et je n'ai pas été puni comme je le méritais;

Car l'oreille discerne les paroles, Comme le palais savoure les aliments.

Marchant en société de ceux qui font le mal, Cheminant de pair avec les impies?

Il brise les grands sans information, Et il met d'autres à leur place;

Car il connaît leurs oeuvres. Ils les renverse de nuit, et ils sont écrasés;

Les hommes de sens seront de mon avis, Le sage qui m'écoute pensera comme moi.

Qu'il continue donc à être éprouvé, Puisqu'il répond comme font les méchants!

Qui nous instruit plus que les bêtes de la terre, Et nous donne l'intelligence plus qu'aux oiseaux du ciel?

Ainsi Job ouvre vainement la bouche, Il multiplie les paroles sans intelligence.

Il ne détourne pas les yeux de dessus les justes, Il les place sur le trône avec les rois, Il les y fait asseoir pour toujours, afin qu'ils soient élevés.

Viennent-ils à tomber dans les chaînes, Sont-ils pris dans les liens de l'adversité,

Il les avertit pour leur instruction, Il les exhorte à se détourner de l'iniquité.

Ils perdent la vie dans leur jeunesse, Ils meurent comme les débauchés.

Tes cris suffiraient-ils pour te sortir d'angoisse, Et même toutes les forces que tu pourrais déployer?

Ne soupire pas après la nuit, Qui enlève les peuples de leur place.

Souviens-toi d'exalter ses oeuvres, Que célèbrent tous les hommes.

Il attire à lui les gouttes d'eau, Il les réduit en vapeur et forme la pluie;

Les nuages la laissent couler, Ils la répandent sur la foule des hommes.

Voici, il étend autour de lui sa lumière, Et il se cache jusque dans les profondeurs de la mer.

Par ces moyens il juge les peuples, Et il donne la nourriture avec abondance.

Il s'annonce par un grondement; Les troupeaux pressentent son approche

Il met un sceau sur la main de tous les hommes, Afin que tous se reconnaissent comme ses créatures.

Il charge de vapeurs les nuages, Il les disperse étincelants;

C'est comme une verge dont il frappe sa terre, Ou comme un signe de son amour, qu'il les fait apparaître.

Sais-tu comment Dieu les dirige, Et fait briller son nuage étincelant?

Peux-tu comme lui étendre les cieux, Aussi solides qu'un miroir de fonte?

On ne peut fixer le soleil qui resplendit dans les cieux, Lorsqu'un vent passe et en ramène la pureté;

C'est pourquoi les hommes doivent le craindre; Il ne porte les regards sur aucun sage.

Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu? Ou qui a étendu sur elle le cordeau?

Pour qu'elle saisisse les extrémités de la terre, Et que les méchants en soient secoués;

Pour que les méchants soient privés de leur lumière, Et que le bras qui se lève soit brisé?

As-tu pénétré jusqu'aux sources de la mer? T'es-tu promené dans les profondeurs de l'abîme?

Les portes de la mort t'ont-elles été ouvertes? As-tu vu les portes de l'ombre de la mort?

Où est le chemin qui conduit au séjour de la lumière? Et les ténèbres, où ont-elles leur demeure?

Peux-tu les saisir à leur limite, Et connaître les sentiers de leur habitation?

Que je tiens en réserve pour les temps de détresse, Pour les jours de guerre et de bataille?

Pour qu'elle abreuve les lieux solitaires et arides, Et qu'elle fasse germer et sortir l'herbe?

La pluie a-t-elle un père? Qui fait naître les gouttes de la rosée?

Pour que les eaux se cachent comme une pierre, Et que la surface de l'abîme soit enchaînée?

Fais-tu paraître en leur temps les signes du zodiaque, Et conduis-tu la Grande Ourse avec ses petits?

Lances-tu les éclairs? Partent-ils? Te disent-ils: Nous voici?

Pour que la poussière se mette à ruisseler, Et que les mottes de terre se collent ensemble?

Sais-tu quand les chèvres sauvages font leurs petits? Observes-tu les biches quand elles mettent bas?

Comptes-tu les mois pendant lesquels elles portent, Et connais-tu l'époque où elles enfantent?

Il se rit du tumulte des villes, Il n'entend pas les cris d'un maître.

Il parcourt les montagnes pour trouver sa pâture, Il est à la recherche de tout ce qui est vert.

L'attaches-tu par une corde pour qu'il trace un sillon? Va-t-il après toi briser les mottes des vallées?

Mais l'autruche abandonne ses oeufs à la terre, Et les fait chauffer sur la poussière;

Elle oublie que le pied peut les écraser, Qu'une bête des champs peut les fouler.

Quand la trompette sonne, il dit: En avant! Et de loin il flaire la bataille, La voix tonnante des chefs et les cris de guerre.

Est-ce par ton ordre que l'aigle s'élève, Et qu'il place son nid sur les hauteurs?

C'est dans les rochers qu'il habite, qu'il a sa demeure, Sur la cime des rochers, sur le sommet des monts.

De là il épie sa proie, Il plonge au loin les regards.

Le voici! Sa force est dans ses reins, Et sa vigueur dans les muscles de son ventre;

Il plie sa queue aussi ferme qu'un cèdre; Les nerfs de ses cuisses sont entrelacés;

Il trouve sa pâture dans les montagnes, Où se jouent toutes les bêtes des champs.

Il se couche sous les lotus, Au milieu des roseaux et des marécages;

Les lotus le couvrent de leur ombre, Les saules du torrent l'environnent.

Les pêcheurs en trafiquent-ils? Le partagent-ils entre les marchands?

Qui ouvrira les portes de sa gueule? Autour de ses dents habite la terreur.

Ses éternuements font briller la lumière; Ses yeux sont comme les paupières de l'aurore.

Son souffle allume les charbons, Sa gueule lance la flamme.

Quand il se lève, les plus vaillants ont peur, Et l'épouvante les fait fuir.

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