'Elle' dans la Bible
et voici, un grand vent est venu de l'autre côté du désert, et a frappé contre les quatre coins de la maison; elle s'est écroulée sur les jeunes gens, et ils sont morts. Et je me suis échappé moi seul, pour t'en apporter la nouvelle.
Cette nuit! que les ténèbres en fassent leur proie, Qu'elle disparaisse de l'année, Qu'elle ne soit plus comptée parmi les mois!
Qu'elle soit maudite par ceux qui maudissent les jours, Par ceux qui savent exciter le léviathan!
Que les étoiles de son crépuscule s'obscurcissent, Qu'elle attende en vain la lumière, Et qu'elle ne voie point les paupières de l'aurore!
Car elle n'a pas fermé le sein qui me conçut, Ni dérobé la souffrance à mes regards.
Ta crainte de Dieu n'est-elle pas ton soutien? Ton espérance, n'est-ce pas ton intégrité?
Ce que je voudrais ne pas toucher, C'est là ma nourriture, si dégoûtante soit-elle!
Ma force est-elle une force de pierre? Mon corps est-il d'airain?
Y a-t-il de l'iniquité sur ma langue, Et ma bouche ne discerne-t-elle pas le mal?
Il s'appuie sur sa maison, et elle n'est pas ferme; Il s'y cramponne, et elle ne résiste pas.
Cette multitude de paroles ne trouvera-t-elle point de réponse, Et suffira-t-il d'être un discoureur pour avoir raison?
Elle est aussi haute que les cieux: que feras-tu? Plus profonde que le séjour des morts: que sauras-tu?
La mesure en est plus longue que la terre, Elle est plus large que la mer.
Parle à la terre, elle t'instruira; Et les poissons de la mer te le raconteront.
L'oreille ne discerne-t-elle pas les paroles, Comme le palais savoure les aliments?
Sa majesté ne vous épouvantera-t-elle pas? Sa terreur ne tombera-t-elle pas sur vous?
Elle arrivera avant le terme de ses jours, Et son rameau ne verdira plus.
Mon espérance, où donc est-elle? Mon espérance, qui peut la voir?
Elle descendra vers les portes du séjour des morts, Quand nous irons ensemble reposer dans la poussière.
Mais sa nourriture se transformera dans ses entrailles, Elle deviendra dans son corps un venin d'aspic.
Est-ce contre un homme que se dirige ma plainte? Et pourquoi mon âme ne serait-elle pas impatiente?
Ta méchanceté n'est-elle pas grande? Tes iniquités ne sont-elles pas infinies?
Ses armées ne sont-elles pas innombrables? Sur qui sa lumière ne se lève-t-elle pas?
Mais la sagesse, où se trouve-t-elle? Où est la demeure de l'intelligence?
L'homme n'en connaît point le prix; Elle ne se trouve pas dans la terre des vivants.
L'abîme dit: Elle n'est point en moi; Et la mer dit: Elle n'est point avec moi.
Elle ne se donne pas contre de l'or pur, Elle ne s'achète pas au poids de l'argent;
Elle ne se pèse pas contre l'or d'Ophir, Ni contre le précieux onyx, ni contre le saphir;
Elle ne peut se comparer à l'or ni au verre, Elle ne peut s'échanger pour un vase d'or fin.
Le corail et le cristal ne sont rien auprès d'elle: La sagesse vaut plus que les perles.
La topaze d'Éthiopie n'est point son égale, Et l'or pur n'entre pas en balance avec elle.
Elle est cachée aux yeux de tout vivant, Elle est cachée aux oiseaux du ciel.
La ruine n'est-elle pas pour le méchant, Et le malheur pour ceux qui commettent l'iniquité?
Si j'ai regardé le soleil quand il brillait, La lune quand elle s'avançait majestueuse,
Dieu a délivré mon âme pour qu'elle n'entrât pas dans la fosse, Et ma vie s'épanouit à la lumière!
Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu? Ou qui a étendu sur elle le cordeau?
Qui a fermé la mer avec des portes, Quand elle s'élança du sein maternel;
Pour qu'elle saisisse les extrémités de la terre, Et que les méchants en soient secoués;
Pour que la terre se transforme comme l'argile qui reçoit une empreinte, Et qu'elle soit parée comme d'un vêtement;
Par quel chemin la lumière se divise-t-elle, Et le vent d'orient se répand-il sur la terre?
Pour qu'elle abreuve les lieux solitaires et arides, Et qu'elle fasse germer et sortir l'herbe?
La pluie a-t-elle un père? Qui fait naître les gouttes de la rosée?
Elle oublie que le pied peut les écraser, Qu'une bête des champs peut les fouler.
Elle est dure envers ses petits comme s'ils n'étaient point à elle; Elle ne s'inquiète pas de l'inutilité de son enfantement.
Quand elle se lève et prend sa course, Elle se rit du cheval et de son cavalier.
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