'En' dans la Bible

Si j'ai méprisé le droit de mon serviteur ou de ma servante Lorsqu'ils étaient en contestation avec moi,

Si j'ai mangé seul mon pain, Sans que l'orphelin en ait eu sa part,

Et si mon coeur s'est laissé séduire en secret, Si ma main s'est portée sur ma bouche;

C'est encore un crime que doivent punir les juges, Et j'aurais renié le Dieu d'en haut!

Si j'en ai mangé le produit sans l'avoir payée, Et que j'aie attristé l'âme de ses anciens maîtres;

Je disais en moi-même: Les jours parleront, Le grand nombre des années enseignera la sagesse.

Mais en réalité, dans l'homme, c'est l'esprit, Le souffle du Tout Puissant, qui donne l'intelligence;

Ne dites pas cependant: En lui nous avons trouvé la sagesse; C'est Dieu qui peut le confondre, ce n'est pas un homme!

Je suis pur, je suis sans péché, Je suis net, il n'y a point en moi d'iniquité.

Je te répondrai qu'en cela tu n'as pas raison, Car Dieu est plus grand que l'homme.

Alors il prend en dégoût le pain, Même les aliments les plus exquis;

Marchant en société de ceux qui font le mal, Cheminant de pair avec les impies?

Car il a dit: Il est inutile à l'homme De mettre son plaisir en Dieu.

En un instant, ils perdent la vie; Au milieu de la nuit, un peuple chancelle et périt; Le puissant disparaît, sans la main d'aucun homme.

Dieu n'a pas besoin d'observer longtemps, Pour qu'un homme entre en jugement avec lui;

En se détournant de lui, En abandonnant toutes ses voies,

Montre-moi ce que je ne vois pas; Si j'ai commis des injustices, je n'en commettrai plus?

C'est à toi que je vais répondre, Et à tes amis en même temps.

C'est en vain que l'on crie, Dieu n'écoute pas, Le Tout Puissant n'y a point égard.

Sois-en sûr, mes discours ne sont pas des mensonges, Mes sentiments devant toi sont sincères.

Il te retirera aussi de la détresse, Pour te mettre au large, en pleine liberté, Et ta table sera chargée de mets succulents.

Il attire à lui les gouttes d'eau, Il les réduit en vapeur et forme la pluie;

On ne peut fixer le soleil qui resplendit dans les cieux, Lorsqu'un vent passe et en ramène la pureté;

Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu? Ou qui a étendu sur elle le cordeau?

Sur quoi ses bases sont-elles appuyées? Ou qui en a posé la pierre angulaire,

Alors que les étoiles du matin éclataient en chants d'allégresse, Et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie?

Pour qu'elle saisisse les extrémités de la terre, Et que les méchants en soient secoués;

Que je tiens en réserve pour les temps de détresse, Pour les jours de guerre et de bataille?

Fais-tu paraître en leur temps les signes du zodiaque, Et conduis-tu la Grande Ourse avec ses petits?

Quand ils sont couchés dans leur tanière, Quand ils sont en embuscade dans leur repaire?

Leurs petits prennent de la vigueur et grandissent en plein air, Ils s'éloignent et ne reviennent plus auprès d'elles.

Qui met en liberté l'âne sauvage, Et l'affranchit de tout lien?

Car Dieu lui a refusé la sagesse, Il ne lui a pas donné l'intelligence en partage.

Il se rit de la crainte, il n'a pas peur, Il ne recule pas en face de l'épée.

Quand la trompette sonne, il dit: En avant! Et de loin il flaire la bataille, La voix tonnante des chefs et les cris de guerre.

Les pêcheurs en trafiquent-ils? Le partagent-ils entre les marchands?

Nul n'est assez hardi pour l'exciter; Qui donc me résisterait en face?

Des flammes jaillissent de sa bouche, Des étincelles de feu s'en échappent.

C'est en vain qu'on l'attaque avec l'épée; La lance, le javelot, la cuirasse, ne servent à rien.

La flèche ne le met pas en fuite, Les pierres de la fronde sont pour lui du chaume.

Pendant ses dernières années, Job reçut de l'Éternel plus de bénédictions qu'il n'en avait reçu dans les premières. Il posséda quatorze mille brebis, six mille chameaux, mille paires de boeufs, et mille ânesses.

Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs,

Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point: Tout ce qu'il fait lui réussit.

Il n'en est pas ainsi des méchants: Ils sont comme la paille que le vent dissipe.

Baisez le fils, de peur qu'il ne s'irrite, Et que vous ne périssiez dans votre voie, Car sa colère est prompte à s'enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui!

Tremblez, et ne péchez point; Parlez en vos coeurs sur votre couche, puis taisez-vous. -Pause.

Tu mets dans mon coeur plus de joie qu'ils n'en ont Quand abondent leur froment et leur moût.

Je me couche et je m'endors en paix, Car toi seul, ô Éternel! tu me donnes la sécurité dans ma demeure.

Alors tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, Ils auront de l'allégresse à toujours, et tu les protégeras; Tu seras un sujet de joie Pour ceux qui aiment ton nom.

Éternel, mon Dieu! je cherche en toi mon refuge; Sauve-moi de tous mes persécuteurs, et délivre-moi,

Mon bouclier est en Dieu, Qui sauve ceux dont le coeur est droit.

Dieu est un juste juge, Dieu s'irrite en tout temps.

Car tu soutiens mon droit et ma cause, Tu sièges sur ton trône en juste juge.

Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. Car tu n'abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel!

Chantez à l'Éternel, qui réside en Sion, Publiez parmi les peuples ses hauts faits!

Ses voies réussissent en tout temps; Tes jugements sont trop élevés pour l'atteindre, Il souffle contre tous ses adversaires.

Il dit en son coeur: Je ne chancelle pas, Je suis pour toujours à l'abri du malheur!

Il se tient en embuscade près des villages, Il assassine l'innocent dans des lieux écartés; Ses yeux épient le malheureux.

Il dit en son coeur: Dieu oublie! Il cache sa face, il ne regarde jamais!

Pourquoi le méchant méprise-t-il Dieu? Pourquoi dit-il en son coeur: Tu ne punis pas?

Tu regardes cependant, car tu vois la peine et la souffrance, Pour prendre en main leur cause; C'est à toi que s'abandonne le malheureux, C'est toi qui viens en aide à l'orphelin.

Au chef des chantres. De David. C'est en l'Éternel que je cherche un refuge. Comment pouvez-vous me dire: Fuis dans vos montagnes, comme un oiseau?

Il fait pleuvoir sur les méchants Des charbons, du feu et du soufre; Un vent brûlant, c'est le calice qu'ils ont en partage.

Sauve, Éternel! car les hommes pieux s'en vont, Les fidèles disparaissent parmi les fils de l'homme.

Moi, j'ai confiance en ta bonté, J'ai de l'allégresse dans le coeur, à cause de ton salut; Je chante à l'Éternel, car il m'a fait du bien.

Au chef des chantres. De David. L'insensé dit en son coeur: Il n'y a point de Dieu! Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables; Il n'en est aucun qui fasse le bien.

Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul.

Hymne de David. Garde-moi, ô Dieu! car je cherche en toi mon refuge.

Aussi mon coeur est dans la joie, mon esprit dans l'allégresse, Et mon corps repose en sécurité.

A la vue des actions des hommes, fidèle à la parole de tes lèvres, Je me tiens en garde contre la voie des violents;

Il s'élevait de la fumée dans ses narines, Et un feu dévorant sortait de sa bouche: Il en jaillissait des charbons embrasés.

Il lança ses flèches et dispersa mes ennemis, Il multiplia les coups de la foudre et les mit en déroute.

Il étendit sa main d'en haut, il me saisit, Il me retira des grandes eaux;

J'ai été sans reproche envers lui, Et je me suis tenu en garde contre mon iniquité.

Avec toi je me précipite sur une troupe en armes, Avec mon Dieu je franchis une muraille.

Les voies de Dieu sont parfaites, La parole de l'Éternel est éprouvée; Il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui.

Les fils de l'étranger sont en défaillance, Ils tremblent hors de leurs forteresses.

Le jour en instruit un autre jour, La nuit en donne connaissance à une autre nuit.

Ton serviteur aussi en reçoit instruction; Pour qui les observe la récompense est grande.

Le roi se confie en l'Éternel; Et, par la bonté du Très Haut, il ne chancelle pas.

En toi se confiaient nos pères; Ils se confiaient, et tu les délivrais.

Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés; Ils se confiaient en toi, et ils n'étaient point confus.

Oui, tu m'as fait sortir du sein maternel, Tu m'as mis en sûreté sur les mamelles de ma mère;

Et toi, Éternel, ne t'éloigne pas! Toi qui es ma force, viens en hâte à mon secours!

Tu seras dans la grande assemblée l'objet de mes louanges; J'accomplirai mes voeux en présence de ceux qui te craignent.

Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d'huile ma tête, Et ma coupe déborde.

Mon Dieu! en toi je me confie: que je ne sois pas couvert de honte! Que mes ennemis ne se réjouissent pas à mon sujet!

Tous ceux qui espèrent en toi ne seront point confondus; Ceux-là seront confondus qui sont infidèles sans cause.

Que l'innocence et la droiture me protègent, Quand je mets en toi mon espérance!

De David. Rends-moi justice, Éternel! car je marche dans l'intégrité, Je me confie en l'Éternel, je ne chancelle pas.

Pour éclater en actions de grâces, Et raconter toutes tes merveilles.

Espère en l'Éternel! Fortifie-toi et que ton coeur s'affermisse! Espère en l'Éternel!

L'Éternel est ma force et mon bouclier; En lui mon coeur se confie, et je suis secouru; J'ai de l'allégresse dans le coeur, Et je le loue par mes chants.

Et tu as changé mes lamentations en allégresse, Tu as délié mon sac, et tu m'as ceint de joie,

Au chef des chantres. Psaume de David. Éternel! je cherche en toi mon refuge: Que jamais je ne sois confondu! Délivre-moi dans ta justice!

Je hais ceux qui s'attachent à de vaines idoles, Et je me confie en l'Éternel.

Mais en toi je me confie, ô Éternel! Je dis: Tu es mon Dieu!

Éternel, que je ne sois pas confondu quand je t'invoque. Que les méchants soient confondus, Qu'ils descendent en silence au séjour des morts!

Oh! combien est grande ta bonté, Que tu tiens en réserve pour ceux qui te craignent, Que tu témoignes à ceux qui cherchent en toi leur refuge, A la vue des fils de l'homme!

Fortifiez-vous et que votre coeur s'affermisse, Vous tous qui espérez en l'Éternel!