'Car' dans la Bible

Et quand les jours de festin étaient passés, Job appelait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d'eux un holocauste; car Job disait: Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu dans leur coeur. C'est ainsi que Job avait coutume d'agir.

Et ils se tinrent assis à terre auprès de lui sept jours et sept nuits, sans lui dire une parole, car ils voyaient combien sa douleur était grande.

Car elle n'a pas fermé le sein qui me conçut, Ni dérobé la souffrance à mes regards.

Car tu feras alliance avec les pierres des champs, Et les bêtes de la terre seront en paix avec toi.

Car les flèches du Tout Puissant m'ont percé, Et mon âme en suce le venin; Les terreurs de Dieu se rangent en bataille contre moi.

Je les méprise!... je ne vivrai pas toujours... Laisse-moi, car ma vie n'est qu'un souffle.

Que ne pardonnes-tu mon péché, Et que n'oublies-tu mon iniquité? Car je vais me coucher dans la poussière; Tu me chercheras, et je ne serai plus.

Car nous sommes d'hier, et nous ne savons rien, Nos jours sur la terre ne sont qu'une ombre.

Qu'importe après tout? Car, j'ose le dire, Il détruit l'innocent comme le coupable.

Car il connaît les vicieux, Il voit facilement les coupables.

Car vous, vous n'imaginez que des faussetés, Vous êtes tous des médecins de néant.

Cela même peut servir à mon salut, Car un impie n'ose paraître en sa présence.

Car il a levé la main contre Dieu, Il a bravé le Tout Puissant,

S'il a confiance dans le mal, il se trompe, Car le mal sera sa récompense.

Car le nombre de mes années touche à son terme, Et je m'en irai par un sentier d'où je ne reviendrai pas.

Car tu as fermé leur coeur à l'intelligence; Aussi ne les laisseras-tu pas triompher.

Car il met les pieds sur un filet, Il marche dans les mailles,

Ayez pitié, ayez pitié de moi, vous, mes amis! Car la main de Dieu m'a frappé.

Vous direz alors: Pourquoi le poursuivions-nous? Car la justice de ma cause sera reconnue.

Car il a opprimé, délaissé les pauvres, Il a ruiné des maisons et ne les a pas rétablies.

Car, que lui importe sa maison après lui, Quand le nombre de ses mois est achevé?

Car ce ne sont pas les ténèbres qui m'anéantissent, Ce n'est pas l'obscurité dont je suis couvert.

Car il voit jusqu'aux extrémités de la terre, Il aperçoit tout sous les cieux.

Car je sauvais le pauvre qui implorait du secours, Et l'orphelin qui manquait d'appui.

Car, je le sais, tu me mènes à la mort, Au rendez-vous de tous les vivants.

Car c'est un crime, Un forfait que punissent les juges;

Car les châtiments de Dieu m'épouvantent, Et je ne puis rien devant sa majesté.

Car je suis plein de paroles, L'esprit me presse au dedans de moi;

Car je ne sais pas flatter: Mon créateur m'enlèverait bien vite.

Je te répondrai qu'en cela tu n'as pas raison, Car Dieu est plus grand que l'homme.

Si tu as quelque chose à dire, réponds-moi! Parle, car je voudrais te donner raison.

Car l'oreille discerne les paroles, Comme le palais savoure les aliments.

Car il a dit: Il est inutile à l'homme De mettre son plaisir en Dieu.

Car Dieu voit la conduite de tous, Il a les regards sur les pas de chacun.

Car il connaît leurs oeuvres. Ils les renverse de nuit, et ils sont écrasés;

Car a-t-il jamais dit à Dieu: J'ai été châtié, je ne pécherai plus;

Car il ajoute à ses fautes de nouveaux péchés; Il bat des mains au milieu de nous, Il multiplie ses paroles contre Dieu.

Attends un peu, et je vais poursuivre, Car j'ai des paroles encore pour la cause de Dieu.

Garde-toi de te livrer au mal, Car la souffrance t'y dispose.

Tu le sais, car alors tu étais né, Et le nombre de tes jours est grand!

Car Dieu lui a refusé la sagesse, Il ne lui a pas donné l'intelligence en partage.

Prenez maintenant sept taureaux et sept béliers, allez auprès de mon serviteur Job, et offrez pour vous un holocauste. Job, mon serviteur, priera pour vous, et c'est par égard pour lui seul que je ne vous traiterai pas selon votre folie; car vous n'avez pas parlé de moi avec droiture, comme l'a fait mon serviteur Job.