'On' dans la Bible
Tu entreras au sépulcre dans la vieillesse, Comme on emporte une gerbe en son temps.
Peut-on manger ce qui est fade et sans sel? Y a-t-il de la saveur dans le blanc d'un oeuf?
Encore vert et sans qu'on le coupe, Il sèche plus vite que toutes les herbes.
L'arrache-t-on du lieu qu'il occupe, Ce lieu le renie: Je ne t'ai point connu!
On dirait, en vérité, que le genre humain c'est vous, Et qu'avec vous doit mourir la sagesse.
S'il vous sonde, vous approuvera-t-il? Ou le tromperez-vous comme on trompe un homme?
Un arbre a de l'espérance: Quand on le coupe, il repousse, Il produit encore des rejetons;
Il sera comme une vigne dépouillée de ses fruits encore verts, Comme un olivier dont on a fait tomber les fleurs.
On invite ses amis au partage du butin, Et l'on a des enfants dont les yeux se consument.
Il s'envolera comme un songe, et on ne le trouvera plus; Il disparaîtra comme une vision nocturne;
Pourquoi les méchants vivent-ils? Pourquoi les voit-on vieillir et accroître leur force?
Est-ce à Dieu qu'on donnera de la science, A lui qui gouverne les esprits célestes?
On déplace les bornes, On vole des troupeaux, et on les fait paître;
On enlève l'âne de l'orphelin, On prend pour gage le boeuf de la veuve;
On repousse du chemin les indigents, On force tous les malheureux du pays à se cacher.
On arrache l'orphelin à la mamelle, On prend des gages sur le pauvre.
Quoi! le sein maternel l'oublie, Les vers en font leurs délices, On ne se souvient plus de lui! L'impie est brisé comme un arbre,
On bat des mains à sa chute, Et on le siffle à son départ.
Il y a pour l'argent une mine d'où on le fait sortir, Et pour l'or un lieu d'où on l'extrait pour l'affiner;
Ses pierres contiennent du saphir, Et l'on y trouve de la poudre d'or.
On m'écoutait et l'on restait dans l'attente, On gardait le silence devant mes conseils.
Je leur souriais quand ils perdaient courage, Et l'on ne pouvait chasser la sérénité de mon front.
On les chasse du milieu des hommes, On crie après eux comme après des voleurs.
Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, Tantôt d'une autre, et l'on n'y prend point garde.
Sa chair se consume et disparaît, Ses os qu'on ne voyait pas sont mis à nu;
On crie contre la multitude des oppresseurs, On se plaint de la violence d'un grand nombre;
On a beau crier alors, Dieu ne répond pas, A cause de l'orgueil des méchants.
C'est en vain que l'on crie, Dieu n'écoute pas, Le Tout Puissant n'y a point égard.
Lui annoncera-t-on que je parlerai? Mais quel est l'homme qui désire sa perte?
On ne peut fixer le soleil qui resplendit dans les cieux, Lorsqu'un vent passe et en ramène la pureté;
L'aile de l'autruche se déploie joyeuse; On dirait l'aile, le plumage de la cigogne.
Est-ce à force ouverte qu'on pourra le saisir? Est-ce au moyen de filets qu'on lui percera le nez?
Voici, on est trompé dans son attente; A son seul aspect n'est-on pas terrassé?
C'est en vain qu'on l'attaque avec l'épée; La lance, le javelot, la cuirasse, ne servent à rien.
Sous son ventre sont des pointes aiguës: On dirait une herse qu'il étend sur le limon.
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