'On' dans la Bible

On se dit des faussetés les uns aux autres, On a sur les lèvres des choses flatteuses, On parle avec un coeur double.

Parce que les malheureux sont opprimés et que les pauvres gémissent, Maintenant, dit l'Éternel, je me lève, J'apporte le salut à ceux contre qui l'on souffle.

On multiplie les idoles, on court après les dieux étrangers: Je ne répands pas leurs libations de sang, Je ne mets pas leurs noms sur mes lèvres.

On dirait un lion avide de déchirer, Un lionceau aux aguets dans son repaire.

La postérité le servira; On parlera du Seigneur à la génération future.

Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence; On les bride avec un frein et un mors, dont on les pare, Afin qu'ils ne s'approchent point de toi.

Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, Et le visage ne se couvre pas de honte.

Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, Pendant qu'on me dit sans cesse: Où est ton Dieu?

Mais c'est à cause de toi qu'on nous égorge tous les jours, Qu'on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie.

On les introduit au milieu des réjouissances et de l'allégresse, Elles entrent dans le palais du roi.

Mais l'homme qui est en honneur n'a point de durée, Il est semblable aux bêtes que l'on égorge.

Il aura beau s'estimer heureux pendant sa vie, On aura beau te louer des jouissances que tu te donnes,

L'homme qui est en honneur, et qui n'a pas d'intelligence, Est semblable aux bêtes que l'on égorge.

Alors tu agréeras des sacrifices de justice, Des holocaustes et des victimes tout entières; Alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Jusqu'à quand vous jetterez-vous sur un homme, Chercherez-vous tous à l'abattre, Comme une muraille qui penche, Comme une clôture qu'on renverse?

Au chef des chantres. Psaume de David. Cantique. Avec confiance, ô Dieu! on te louera dans Sion, Et l'on accomplira les voeux qu'on t'a faits.

Il changea la mer en une terre sèche, On traversa le fleuve à pied: Alors nous nous réjouîmes en lui.

Afin que l'on connaisse sur la terre ta voie, Et parmi toutes les nations ton salut!

Béni soit le Seigneur chaque jour! Quand on nous accable, Dieu nous délivre. -Pause.

Car Dieu sauvera Sion, et bâtira les villes de Juda; On s'y établira, et l'on en prendra possession;

On te craindra, tant que subsistera le soleil, Tant que paraîtra la lune, de génération en génération.

Son nom subsistera toujours, Aussi longtemps que le soleil son nom se perpétuera; Par lui on se bénira mutuellement, Et toutes les nations le diront heureux.

On les a vus, pareils à celui qui lève La cognée dans une épaisse forêt;

Car on a dévoré Jacob, Et ravagé sa demeure.

Pourquoi les nations diraient-elles: Où est leur Dieu? Qu'on sache, en notre présence, parmi les nations, Que tu venges le sang de tes serviteurs, le sang répandu!

Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, Et qu'on ne se souvienne plus du nom d'Israël!

Parle-t-on de ta bonté dans le sépulcre, De ta fidélité dans l'abîme?

Elle fleurit le matin, et elle passe, On la coupe le soir, et elle sèche.

Qu'on célèbre ton nom grand et redoutable! Il est saint!

Qu'on célèbre la force du roi qui aime la justice! Tu affermis la droiture, Tu exerces en Jacob la justice et l'équité.

On serra ses pieds dans des liens, On le mit aux fers,

Quand on le jugera, qu'il soit déclaré coupable, Et que sa prière passe pour un péché!

Tu as prescrit tes ordonnances, Pour qu'on les observe avec soin.

Mes yeux répandent des torrents d'eaux, Parce qu'on n'observe point ta loi.

Cantique des degrés. De David. Je suis dans la joie quand on me dit: Allons à la maison de l'Éternel!

Alors notre bouche était remplie de cris de joie, Et notre langue de chants d'allégresse; Alors on disait parmi les nations: L'Éternel a fait pour eux de grandes choses!

Qu'ils soient comme l'herbe des toits, Qui sèche avant qu'on l'arrache!

Mais le pardon se trouve auprès de toi, Afin qu'on te craigne.

Que de Sion l'on bénisse l'Éternel, Qui habite à Jérusalem! Louez l'Éternel!

Que leurs juges soient précipités le long des rochers, Et l'on écoutera mes paroles, car elles sont agréables.

Comme quand on laboure et qu'on fend la terre, Ainsi nos os sont dispersés à l'entrée du séjour des morts.

On parlera de ta puissance redoutable, Et je raconterai ta grandeur.

Qu'on proclame le souvenir de ton immense bonté, Et qu'on célèbre ta justice!