'Une' dans la Bible
Et Satan répondit à l'Éternel: Est-ce d'une manière désintéressée que Job craint Dieu?
Mais Job lui répondit: Tu parles comme une femme insensée. Quoi! nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal! En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres.
Et ils se tinrent assis à terre auprès de lui sept jours et sept nuits, sans lui dire une parole, car ils voyaient combien sa douleur était grande.
Une parole est arrivée furtivement jusqu'à moi, Et mon oreille en a recueilli les sons légers.
Une figure d'un aspect inconnu était devant mes yeux, Et j'entendis une voix qui murmurait doucement:
Tu entreras au sépulcre dans la vieillesse, Comme on emporte une gerbe en son temps.
Il me restera du moins une consolation, Une joie dans les maux dont il m'accable: Jamais je n'ai transgressé les ordres du Saint.
Ma force est-elle une force de pierre? Mon corps est-il d'airain?
Mon corps se couvre de vers et d'une croûte terreuse, Ma peau se crevasse et se dissout.
Suis-je une mer, ou un monstre marin, Pour que tu établisses des gardes autour de moi?
Car nous sommes d'hier, et nous ne savons rien, Nos jours sur la terre ne sont qu'une ombre.
Son assurance est brisée, Son soutien est une toile d'araignée.
S'il voulait contester avec lui, Sur mille choses il ne pourrait répondre à une seule.
Lui qui m'assaille comme par une tempête, Qui multiplie sans raison mes blessures,
Tu m'opposes de nouveaux témoins, Tu multiplies tes fureurs contre moi, Tu m'assailles d'une succession de calamités.
Pays d'une obscurité profonde, Où règnent l'ombre de la mort et la confusion, Et où la lumière est semblable aux ténèbres.
Dans les vieillards se trouve la sagesse, Et dans une longue vie l'intelligence.
Il délie la ceinture des rois, Il met une corde autour de leurs reins.
Veux-tu frapper une feuille agitée? Veux-tu poursuivre une paille desséchée?
Pourquoi mettre mes pieds dans les ceps, Surveiller tous mes mouvements, Tracer une limite à mes pas,
Il naît, il est coupé comme une fleur; Il fuit et disparaît comme une ombre.
Il reverdit à l'approche de l'eau, Il pousse des branches comme une jeune plante.
Si l'homme une fois mort pouvait revivre, J'aurais de l'espoir tout le temps de mes souffrances, Jusqu'à ce que mon état vînt à changer.
Il sera comme une vigne dépouillée de ses fruits encore verts, Comme un olivier dont on a fait tomber les fleurs.
Mon oeil est obscurci par la douleur; Tous mes membres sont comme une ombre.
Les parties de sa peau sont l'une après l'autre dévorées, Ses membres sont dévorés par le premier-né de la mort.
Il s'envolera comme un songe, et on ne le trouvera plus; Il disparaîtra comme une vision nocturne;
Et voici, pour lui remplir le ventre, Dieu enverra sur lui le feu de sa colère, Et le rassasiera par une pluie de traits.
Les mottes de la vallée lui sont légères; Et tous après lui suivront la même voie, Comme une multitude l'a déjà suivie.
Maintenant encore ma plainte est une révolte, Mais la souffrance étouffe mes soupirs.
Eh quoi! l'impie est d'un poids léger sur la face des eaux, Il n'a sur la terre qu'une part maudite, Il ne prend jamais le chemin des vignes!
Il y a pour l'argent une mine d'où on le fait sortir, Et pour l'or un lieu d'où on l'extrait pour l'affiner;
Après mes discours, nul ne répliquait, Et ma parole était pour tous une bienfaisante rosée;
Ils comptaient sur moi comme sur la pluie, Ils ouvraient la bouche comme pour une pluie du printemps.
J'aimais à aller vers eux, et je m'asseyais à leur tête; J'étais comme un roi au milieu d'une troupe, Comme un consolateur auprès des affligés.
Ils arrivent comme par une large brèche, Ils se précipitent sous les craquements.
J'avais fait un pacte avec mes yeux, Et je n'aurais pas arrêté mes regards sur une vierge.
Si mon coeur a été séduit par une femme, Si j'ai fait le guet à la porte de mon prochain,
Je porterai son écrit sur mon épaule, Je l'attacherai sur mon front comme une couronne;
Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, Tantôt d'une autre, et l'on n'y prend point garde.
Par la douleur aussi l'homme est repris sur sa couche, Quand une lutte continue vient agiter ses os.
Dieu a compassion de lui et dit à l'ange: Délivre-le, afin qu'il ne descende pas dans la fosse; J'ai trouvé une rançon!
S'il donne le repos, qui répandra le trouble? S'il cache sa face, qui pourra le voir? Il traite à l'égal soit une nation, soit un homme,
Dieu tonne avec sa voix d'une manière merveilleuse; Il fait de grandes choses que nous ne comprenons pas.
L'animal sauvage se retire dans une caverne, Et se couche dans sa tanière.
C'est comme une verge dont il frappe sa terre, Ou comme un signe de son amour, qu'il les fait apparaître.
Pour que la terre se transforme comme l'argile qui reçoit une empreinte, Et qu'elle soit parée comme d'un vêtement;
Pour que la pluie tombe sur une terre sans habitants, Sur un désert où il n'y a point d'hommes;
Pour que les eaux se cachent comme une pierre, Et que la surface de l'abîme soit enchaînée?
L'attaches-tu par une corde pour qu'il trace un sillon? Va-t-il après toi briser les mottes des vallées?
Elle oublie que le pied peut les écraser, Qu'une bête des champs peut les fouler.
Est-ce toi qui donnes la vigueur au cheval, Et qui revêts son cou d'une crinière flottante?
Celui qui dispute contre le Tout Puissant est-il convaincu? Celui qui conteste avec Dieu a-t-il une réplique à faire?
J'ai parlé une fois, je ne répondrai plus; Deux fois, je n'ajouterai rien.
As-tu un bras comme celui de Dieu, Une voix tonnante comme la sienne?
Prendras-tu le crocodile à l'hameçon? Saisiras-tu sa langue avec une corde?
Te pressera-t-il de supplication? Te parlera-t-il d'une voix douce?
Fera-t-il une alliance avec toi, Pour devenir à toujours ton esclave?
Une fumée sort de ses narines, Comme d'un vase qui bout, d'une chaudière ardente.
Sous son ventre sont des pointes aiguës: On dirait une herse qu'il étend sur le limon.
Il fait bouillir le fond de la mer comme une chaudière, Il l'agite comme un vase rempli de parfums.
Il n'y avait pas dans tout le pays d'aussi belles femmes que les filles de Job. Leur père leur accorda une part d'héritage parmi leurs frères.
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