'Ai' dans la Bible
Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère? Pourquoi n'ai-je pas expiré au sortir de ses entrailles?
Pourquoi ai-je trouvé des genoux pour me recevoir, Et des mamelles pour m'allaiter?
Je n'ai ni tranquillité, ni paix, ni repos, Et le trouble s'est emparé de moi.
Pour moi, je l'ai vu, ceux qui labourent l'iniquité Et qui sèment l'injustice en moissonnent les fruits;
J'ai vu l'insensé prendre racine; Puis soudain j'ai maudit sa demeure.
Il me restera du moins une consolation, Une joie dans les maux dont il m'accable: Jamais je n'ai transgressé les ordres du Saint.
Pourquoi espérer quand je n'ai plus de force? Pourquoi attendre quand ma fin est certaine?
Vous ai-je dit: Donnez-moi quelque chose, Faites en ma faveur des présents avec vos biens,
Instruisez-moi, et je me tairai; Faites-moi comprendre en quoi j'ai péché.
Voulez-vous donc blâmer ce que j'ai dit, Et ne voir que du vent dans les discours d'un désespéré?
Ainsi j'ai pour partage des mois de douleur, J'ai pour mon lot des nuits de souffrance.
Si j'ai péché, qu'ai-je pu te faire, gardien des hommes? Pourquoi me mettre en butte à tes traits? Pourquoi me rendre à charge à moi-même?
L'arrache-t-on du lieu qu'il occupe, Ce lieu le renie: Je ne t'ai point connu!
J'ai tout aussi bien que vous de l'intelligence, moi, Je ne vous suis point inférieur; Et qui ne sait les choses que vous dites?
Voici, il me tuera; je n'ai rien à espérer; Mais devant lui je défendrai ma conduite.
Me voici prêt à plaider ma cause; Je sais que j'ai raison.
Je vais te parler, écoute-moi! Je raconterai ce que j'ai vu,
J'ai souvent entendu pareilles choses; Vous êtes tous des consolateurs fâcheux.
J'ai cousu un sac sur ma peau; J'ai roulé ma tête dans la poussière.
Je n'ai pourtant commis aucune violence, Et ma prière fut toujours pure.
Si réellement j'ai péché, Seul j'en suis responsable.
J'ai entendu des reproches qui m'outragent; Le souffle de mon intelligence donnera la réplique.
Il sait néanmoins quelle voie j'ai suivie; Et, s'il m'éprouvait, je sortirais pur comme l'or.
Mon pied s'est attaché à ses pas; J'ai gardé sa voie, et je ne m'en suis point détourné.
Je n'ai pas abandonné les commandements de ses lèvres; J'ai fait plier ma volonté aux paroles de sa bouche.
Voilà pourquoi sa présence m'épouvante; Quand j'y pense, j'ai peur de lui.
Si j'ai marché dans le mensonge, Si mon pied a couru vers la fraude,
Si mon coeur a été séduit par une femme, Si j'ai fait le guet à la porte de mon prochain,
Si j'ai méprisé le droit de mon serviteur ou de ma servante Lorsqu'ils étaient en contestation avec moi,
Qu'ai-je à faire, quand Dieu se lève? Qu'ai-je à répondre, quand il châtie?
Si j'ai refusé aux pauvres ce qu'ils demandaient, Si j'ai fait languir les yeux de la veuve,
Si j'ai mangé seul mon pain, Sans que l'orphelin en ait eu sa part,
Moi qui l'ai dès ma jeunesse élevé comme un père, Moi qui dès ma naissance ai soutenu la veuve;
Si j'ai vu le malheureux manquer de vêtements, L'indigent n'avoir point de couverture,
Si j'ai levé la main contre l'orphelin, Parce que je me sentais un appui dans les juges;
Si j'ai mis dans l'or ma confiance, Si j'ai dit à l'or: Tu es mon espoir;
Si j'ai regardé le soleil quand il brillait, La lune quand elle s'avançait majestueuse,
Si j'ai été joyeux du malheur de mon ennemi, Si j'ai sauté d'allégresse quand les revers l'ont atteint,
Moi qui n'ai pas permis à ma langue de pécher, De demander sa mort avec imprécation;
Si, comme les hommes, j'ai caché mes transgressions, Et renfermé mes iniquités dans mon sein,
Si j'en ai mangé le produit sans l'avoir payée, Et que j'aie attristé l'âme de ses anciens maîtres;
Et Élihu, fils de Barakeel de Buz, prit la parole et dit: Je suis jeune, et vous êtes des vieillards; C'est pourquoi j'ai craint, j'ai redouté De vous faire connaître mon sentiment.
J'ai attendu la fin de vos discours, J'ai suivi vos raisonnements, Votre examen des paroles de Job.
Je vous ai donné toute mon attention; Et voici, aucun de vous ne l'a convaincu, Aucun n'a réfuté ses paroles.
J'ai attendu qu'ils eussent fini leurs discours, Qu'ils s'arrêtassent et ne sussent que répliquer.
Devant Dieu je suis ton semblable, J'ai été comme toi formé de la boue;
Mais tu as dit à mes oreilles, Et j'ai entendu le son de tes paroles:
Dieu a compassion de lui et dit à l'ange: Délivre-le, afin qu'il ne descende pas dans la fosse; J'ai trouvé une rançon!
Il chante devant les hommes et dit: J'ai péché, j'ai violé la justice, Et je n'ai pas été puni comme je le méritais;
J'ai raison, et je passe pour menteur; Ma plaie est douloureuse, et je suis sans péché.
Car a-t-il jamais dit à Dieu: J'ai été châtié, je ne pécherai plus;
Montre-moi ce que je ne vois pas; Si j'ai commis des injustices, je n'en commettrai plus?
Attends un peu, et je vais poursuivre, Car j'ai des paroles encore pour la cause de Dieu.
J'ai fait du désert son habitation, De la terre salée sa demeure.
J'ai parlé une fois, je ne répondrai plus; Deux fois, je n'ajouterai rien.
Voici l'hippopotame, à qui j'ai donné la vie comme à toi! Il mange de l'herbe comme le boeuf.
Quel est celui qui a la folie d'obscurcir mes desseins? -Oui, j'ai parlé, sans les comprendre, De merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas.
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