'Du' dans la Bible

Pour donner aux simples du discernement, Au jeune homme de la connaissance et de la réflexion.

S'ils disent: Viens avec nous! dressons des embûches, versons du sang, Tendons des pièges à celui qui se repose en vain sur son innocence,

Ils se nourriront du fruit de leur voie, Et ils se rassasieront de leurs propres conseils,

Pour te délivrer de la voie du mal, De l'homme qui tient des discours pervers,

Mais les méchants seront retranchés du pays, Les infidèles en seront arrachés.

Ne sois point sage à tes propres yeux, Crains l'Éternel, et détourne-toi du mal:

La malédiction de l'Éternel est dans la maison du méchant, Mais il bénit la demeure des justes;

Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, Dont l'éclat va croissant jusqu'au milieu du jour.

N'incline ni à droite ni à gauche, Et détourne ton pied du mal.

Éloigne-toi du chemin qui conduit chez elle, Et ne t'approche pas de la porte de sa maison,

De peur que des étrangers ne se rassasient de ton bien, Et du produit de ton travail dans la maison d'autrui;

Peu s'en est fallu que je n'aie éprouvé tous les malheurs Au milieu du peuple et de l'assemblée.

Dégage-toi comme la gazelle de la main du chasseur, Comme l'oiseau de la main de l'oiseleur.

Il cligne des yeux, parle du pied, Fait des signes avec les doigts;

Quelqu'un mettra-t-il du feu dans son sein, Sans que ses vêtements s'enflamment?

Il passait dans la rue, près de l'angle où se tenait une de ces étrangères, Et il se dirigeait lentement du côté de sa demeure:

Sa maison, c'est le chemin du séjour des morts; Il descend vers les demeures de la mort.

La crainte de l'Éternel, c'est la haine du mal; L'arrogance et l'orgueil, la voie du mal, Et la bouche perverse, voilà ce que je hais.

Il n'avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, Ni le premier atome de la poussière du monde.

Venez, mangez de mon pain, Et buvez du vin que j'ai mêlé;

Les eaux dérobées sont douces, Et le pain du mystère est agréable!

Et il ne sait pas que là sont les morts, Et que ses invités sont dans les vallées du séjour des morts. 

Il y a des bénédictions sur la tête du juste, Mais la violence couvre la bouche des méchants.

La mémoire du juste est en bénédiction, Mais le nom des méchants tombe en pourriture.

La bouche du juste est une source de vie, Mais la violence couvre la bouche des méchants.

L'oeuvre du juste est pour la vie, Le gain du méchant est pour le péché.

La langue du juste est un argent de choix; Le coeur des méchants est peu de chose.

Les lèvres du juste dirigent beaucoup d'hommes, Et les insensés meurent par défaut de raison.

La bouche du juste produit la sagesse, Mais la langue perverse sera retranchée.

Les lèvres du juste connaissent la grâce, Et la bouche des méchants la perversité.

A la mort du méchant, son espoir périt, Et l'attente des hommes iniques est anéantie.

L'homme bon fait du bien à son âme, Mais l'homme cruel trouble sa propre chair.

Celui qui retient le blé est maudit du peuple, Mais la bénédiction est sur la tête de celui qui le vend.

Celui qui trouble sa maison héritera du vent, Et l'insensé sera l'esclave de l'homme sage.

Le fruit du juste est un arbre de vie, Et le sage s'empare des âmes.

Un homme est estimé en raison de son intelligence, Et celui qui a le coeur pervers est l'objet du mépris.

Le méchant convoite ce que prennent les méchants, Mais la racine des justes donne du fruit.

Par le fruit de la bouche on jouit du bien; Mais ce que désirent les perfides, c'est la violence.

L'âme du paresseux a des désirs qu'il ne peut satisfaire; Mais l'âme des hommes diligents sera rassasiée.

La justice garde celui dont la voie est intègre, Mais la méchanceté cause la ruine du pécheur.

Tel fait le riche et n'a rien du tout, Tel fait le pauvre et a de grands biens.

L'enseignement du sage est une source de vie, Pour détourner des pièges de la mort.

Un désir accompli est doux à l'âme, Mais s'éloigner du mal fait horreur aux insensés.

L'homme de bien a pour héritiers les enfants de ses enfants, Mais les richesses du pécheur sont réservées pour le juste.

Les insensés se font un jeu du péché, Mais parmi les hommes droits se trouve la bienveillance.

Au milieu même du rire le coeur peut être affligé, Et la joie peut finir par la détresse.

Le sage a de la retenue et se détourne du mal, Mais l'insensé est arrogant et plein de sécurité.

Les mauvais s'inclinent devant les bons, Et les méchants aux portes du juste.

Le pauvre est odieux même à son ami, Mais les amis du riche sont nombreux.

Quand le peuple est nombreux, c'est la gloire d'un roi; Quand le peuple manque, c'est la ruine du prince.

Un coeur calme est la vie du corps, Mais l'envie est la carie des os.

La faveur du roi est pour le serviteur prudent, Et sa colère pour celui qui fait honte.

Il y a grande abondance dans la maison du juste, Mais il y a du trouble dans les profits du méchant.

La voie du méchant est en horreur à l'Éternel, Mais il aime celui qui poursuit la justice.

Tous les jours du malheureux sont mauvais, Mais le coeur content est un festin perpétuel.

Le chemin du paresseux est comme une haie d'épines, Mais le sentier des hommes droits est aplani.

Pour le sage, le sentier de la vie mène en haut, Afin qu'il se détourne du séjour des morts qui est en bas.

Le coeur du juste médite pour répondre, Mais la bouche des méchants répand des méchancetés.

L'Éternel a tout fait pour un but, Même le méchant pour le jour du malheur.

Par la bonté et la fidélité on expie l'iniquité, Et par la crainte de l'Éternel on se détourne du mal.

Des oracles sont sur les lèvres du roi: Sa bouche ne doit pas être infidèle quand il juge.

Le poids et la balance justes sont à l'Éternel; Tous les poids du sac sont son ouvrage.

La fureur du roi est un messager de mort, Et un homme sage doit l'apaiser.

La sérénité du visage du roi donne la vie, Et sa faveur est comme une pluie du printemps.

Celui qui se moque du pauvre outrage celui qui l'a fait; Celui qui se réjouit d'un malheur ne restera pas impuni.

Les présents sont une pierre précieuse aux yeux de qui en reçoit; De quelque côté qu'ils se tournes, ils ont du succès.

Celui qui donne naissance à un insensé aura du chagrin; Le père d'un fou ne peut pas se réjouir.

Il n'est pas bon d'avoir égard à la personne du méchant, Pour faire tort au juste dans le jugement.

Les paroles du rapporteur sont comme des friandises, Elles descendent jusqu'au fond des entrailles.

C'est du fruit de sa bouche que l'homme rassasie son corps, C'est du produit de ses lèvres qu'il se rassasie.

Tous les frères du pauvre le haïssent; Combien plus ses amis s'éloignent-ils de lui! Il leur adresse des paroles suppliantes, mais ils disparaissent.

Celui qui acquiert du sens aime son âme; Celui qui garde l'intelligence trouve le bonheur.

La colère du roi est comme le rugissement d'un lion, Et sa faveur est comme la rosée sur l'herbe.

Celui qui a pitié du pauvre prête à l'Éternel, Qui lui rendra selon son oeuvre.

A cause du froid, le paresseux ne laboure pas; A la moisson, il voudrait récolter, mais il n'y a rien.

Le pain du mensonge est doux à l'homme, Et plus tard sa bouche est remplie de gravier.

Le coeur du roi est un courant d'eau dans la main de l'Éternel; Il l'incline partout où il veut.

L'âme du méchant désire le mal; Son ami ne trouve pas grâce à ses yeux.

Le juste considère la maison du méchant; L'Éternel précipite les méchants dans le malheur.

Celui qui ferme son oreille au cri du pauvre Criera lui-même et n'aura point de réponse.

L'homme qui s'écarte du chemin de la sagesse Reposera dans l'assemblée des morts.

De précieux trésors et de l'huile sont dans la demeure du sage; Mais l'homme insensé les engloutit.

Les désirs du paresseux le tuent, Parce que ses mains refusent de travailler;

Celui qui aime la pureté du coeur, Et qui a la grâce sur les lèvres, a le roi pour ami.

Les yeux de l'Éternel gardent la science, Mais il confond les paroles du perfide.

Veux-tu poursuivre du regard ce qui va disparaître? Car la richesse se fait des ailes, Et comme l'aigle, elle prend son vol vers les cieux.

En le frappant de la verge, Tu délivres son âme du séjour des morts.

Le père du juste est dans l'allégresse, Celui qui donne naissance à un sage aura de la joie.

Pour ceux qui s'attardent auprès du vin, Pour ceux qui vont déguster du vin mêlé.

Mon fils, mange du miel, car il est bon; Un rayon de miel sera doux à ton palais.

Ne tends pas méchamment des embûches à la demeure du juste, Et ne dévaste pas le lieu où il repose;

J'ai passé près du champ d'un paresseux, Et près de la vigne d'un homme dépourvu de sens.

Comme des nuages et du vent sans pluie, Ainsi est un homme se glorifiant à tort de ses libéralités.

Si tu trouves du miel, n'en mange que ce qui te suffit, De peur que tu n'en sois rassasié et que tu ne le vomisses.

Oter son vêtement dans un jour froid, Répandre du vinaigre sur du nitre, C'est dire des chansons à un coeur attristé.

Si ton ennemi a faim, donne-lui du pain à manger; S'il a soif, donne-lui de l'eau à boire.

Le vent du nord enfante la pluie, Et la langue mystérieuse un visage irrité.

Comme les jambes du boiteux sont faibles, Ainsi est une sentence dans la bouche des insensés.

Le charbon produit un brasier, et le bois du feu; Ainsi un homme querelleur échauffe une dispute.

Les paroles du rapporteur sont comme des friandises, Elles descendent jusqu'au fond des entrailles.