'Que' dans la Bible
Et quand les jours de festin étaient passés, Job appelait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d'eux un holocauste; car Job disait: Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu dans leur coeur. C'est ainsi que Job avait coutume d'agir.
Et Satan répondit à l'Éternel: Est-ce d'une manière désintéressée que Job craint Dieu?
Un jour que les fils et les filles de Job mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné,
et dit: Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L'Éternel a donné, et l'Éternel a ôté; que le nom de l'Éternel soit béni!
Et Satan répondit à l'Éternel: Peau pour peau! tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie.
Ce jour! qu'il se change en ténèbres, Que Dieu n'en ait point souci dans le ciel, Et que la lumière ne rayonne plus sur lui!
Que l'obscurité et l'ombre de la mort s'en emparent, Que des nuées établissent leur demeure au-dessus de lui, Et que de noirs phénomènes l'épouvantent!
Cette nuit! que les ténèbres en fassent leur proie, Qu'elle disparaisse de l'année, Qu'elle ne soit plus comptée parmi les mois!
Que cette nuit devienne stérile, Que l'allégresse en soit bannie!
Que les étoiles de son crépuscule s'obscurcissent, Qu'elle attende en vain la lumière, Et qu'elle ne voie point les paupières de l'aurore!
A l'homme qui ne sait où aller, Et que Dieu cerne de toutes parts?
Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive; Ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint.
Et maintenant qu'il s'agit de toi, tu faiblis! Maintenant que tu es atteint, tu te troubles!
Pour moi, j'aurais recours à Dieu, Et c'est à Dieu que j'exposerais ma cause.
Heureux l'homme que Dieu châtie! Ne méprise pas la correction du Tout Puissant.
Voilà ce que nous avons reconnu, voilà ce qui est; A toi d'entendre et de mettre à profit.
Elles seraient plus pesantes que le sable de la mer; Voilà pourquoi mes paroles vont jusqu'à la folie!
Ce que je voudrais ne pas toucher, C'est là ma nourriture, si dégoûtante soit-elle!
Que les paroles vraies sont persuasives! Mais que prouvent vos remontrances?
Voulez-vous donc blâmer ce que j'ai dit, Et ne voir que du vent dans les discours d'un désespéré?
Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, Ils s'évanouissent: plus d'espérance!
Souviens-toi que ma vie est un souffle! Mes yeux ne reverront pas le bonheur.
Suis-je une mer, ou un monstre marin, Pour que tu établisses des gardes autour de moi?
C'est alors que tu m'effraies par des songes, Que tu m'épouvantes par des visions.
Ah! je voudrais être étranglé! Je voudrais la mort plutôt que ces os!
Qu'est-ce que l'homme, pour que tu en fasses tant de cas, Pour que tu daignes prendre garde à lui,
Pour que tu le visites tous les matins, Pour que tu l'éprouves à tous les instants?
Que ne pardonnes-tu mon péché, Et que n'oublies-tu mon iniquité? Car je vais me coucher dans la poussière; Tu me chercheras, et je ne serai plus.
Encore vert et sans qu'on le coupe, Il sèche plus vite que toutes les herbes.
Telles sont les délices que ses voies lui procurent. Puis sur le même sol d'autres s'élèvent après lui.
S'il enlève, qui s'y opposera? Qui lui dira: Que fais-tu?
Je suis effrayé de toutes mes douleurs. Je sais que tu ne me tiendras pas pour innocent.
Il n'est pas un homme comme moi, pour que je lui réponde, Pour que nous allions ensemble en justice.
Qu'il retire sa verge de dessus moi, Que ses terreurs ne me troublent plus;
Pour que tu recherches mon iniquité, Pour que tu t'enquières de mon péché,
Sachant bien que je ne suis pas coupable, Et que nul ne peut me délivrer de ta main?
Souviens-toi que tu m'as façonné comme de l'argile; Voudrais-tu de nouveau me réduire en poussière?
Voici néanmoins ce que tu cachais dans ton coeur, Voici, je le sais, ce que tu as résolu en toi-même.
Mes jours ne sont-ils pas en petit nombre? Qu'il me laisse, Qu'il se retire de moi, et que je respire un peu,
Avant que je m'en aille, pour ne plus revenir, Dans le pays des ténèbres et de l'ombre de la mort,
Tes vains propos feront-ils taire les gens? Te moqueras-tu, sans que personne te confonde?
Elle est aussi haute que les cieux: que feras-tu? Plus profonde que le séjour des morts: que sauras-tu?
La mesure en est plus longue que la terre, Elle est plus large que la mer.
Tes jours auront plus d'éclat que le soleil à son midi, Tes ténèbres seront comme la lumière du matin,
Tu te coucheras sans que personne ne trouble, Et plusieurs caresseront ton visage.
On dirait, en vérité, que le genre humain c'est vous, Et qu'avec vous doit mourir la sagesse.
J'ai tout aussi bien que vous de l'intelligence, moi, Je ne vous suis point inférieur; Et qui ne sait les choses que vous dites?
Qui ne reconnaît chez eux la preuve Que la main de l'Éternel a fait toutes choses?
Ce que vous savez, je le sais aussi, Je ne vous suis point inférieur.
Car vous, vous n'imaginez que des faussetés, Vous êtes tous des médecins de néant.
Que n'avez-vous gardé le silence? Vous auriez passé pour avoir de la sagesse.
Certainement il vous condamnera, Si vous n'agissez en secret que par égard pour sa personne.
Écoutez, écoutez mes paroles, Prêtez l'oreille à ce que je vais dire.
Me voici prêt à plaider ma cause; Je sais que j'ai raison.
Retire ta main de dessus moi, Et que tes terreurs ne me troublent plus.
Quand mon corps tombe en pourriture, Comme un vêtement que dévore la teigne?
Et c'est sur lui que tu as l'oeil ouvert! Et tu me fais aller en justice avec toi!
Ainsi l'homme se couche et ne se relèvera plus, Il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, Il ne sortira pas de son sommeil.
Oh! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, M'y tenir à couvert jusqu'à ce que ta colère fût passée, Et me fixer un terme auquel tu te souviendras de moi!
Si l'homme une fois mort pouvait revivre, J'aurais de l'espoir tout le temps de mes souffrances, Jusqu'à ce que mon état vînt à changer.
Que ses fils soient honorés, il n'en sait rien; Qu'ils soient dans l'abaissement, il l'ignore.
Que sais-tu que nous ne sachions pas? Quelle connaissance as-tu que nous n'ayons pas?
Il y a parmi nous des cheveux blancs, des vieillards, Plus riches de jours que ton père.
Où ton coeur t'entraîne-t-il, Et que signifie ce roulement de tes yeux?
Quoi! c'est contre Dieu que tu tournes ta colère Et que ta bouche exhale de pareils discours!
Qu'est-ce que l'homme, pour qu'il soit pur? Celui qui est né de la femme peut-il être juste?
Je vais te parler, écoute-moi! Je raconterai ce que j'ai vu,
Ce que les sages ont fait connaître, Ce qu'ils ont révélé, l'ayant appris de leurs pères.
Il court çà et là pour chercher du pain, Il sait que le jour des ténèbres l'attend.
O terre, ne couvre point mon sang, Et que mes cris prennent librement leur essor!
Et ils prétendent que la nuit c'est le jour, Que la lumière est proche quand les ténèbres sont là!
C'est le séjour des morts que j'attends pour demeure, C'est dans les ténèbres que je dresserai ma couche;
Pourquoi sommes-nous regardés comme des bêtes? Pourquoi ne sommes-nous à vos yeux que des brutes?
O toi qui te déchires dans ta fureur, Faut-il, à cause de toi, que la terre devienne déserte? Faut-il que les rochers disparaissent de leur place?
Voilà dix fois que vous m'outragez; N'avez-vous pas honte de m'étourdir ainsi?
Pensez-vous me traiter avec hauteur? Pensez-vous démontrer que je suis coupable?
Sachez alors que c'est Dieu qui me poursuit, Et qui m'enveloppe de son filet.
Ceux que j'avais pour confidents m'ont en horreur, Ceux que j'aimais se sont tournés contre moi.
Mes os sont attachés à ma peau et à ma chair; Il ne me reste que la peau des dents.
Oh! je voudrais que mes paroles fussent écrites, Qu'elles fussent écrites dans un livre;
Mais je sais que mon Rédempteur est vivant, Et qu'il se lèvera le dernier sur la terre.
Ne sais-tu pas que, de tout temps, Depuis que l'homme a été placé sur la terre,
Quand il s'élèverait jusqu'aux cieux, Et que sa tête toucherait aux nues,
Toutes les calamités sont réservées à ses trésors; Il sera consumé par un feu que n'allumera point l'homme, Et ce qui restera dans sa tente en deviendra la pâture.
Telle est la part que Dieu réserve au méchant, Tel est l'héritage que Dieu lui destine.
Est-ce contre un homme que se dirige ma plainte? Et pourquoi mon âme ne serait-elle pas impatiente?
Qu'est-ce que le Tout Puissant, pour que nous le servions? Que gagnerions-nous à lui adresser nos prières?
Mais arrive-t-il souvent que leur lampe s'éteigne, Que la misère fonde sur eux, Que Dieu leur distribue leur part dans sa colère,
Est-ce pour les fils que Dieu réserve le châtiment du père? Mais c'est lui que Dieu devrait punir, pour qu'il le sente;
Car, que lui importe sa maison après lui, Quand le nombre de ses mois est achevé?
Pourquoi donc m'offrir de vaines consolations? Ce qui reste de vos réponses n'est que perfidie.
C'est pour cela que tu es entouré de pièges, Et que la terreur t'a saisi tout à coup.
Et tu dis: Qu'est-ce que Dieu sait? Peut-il juger à travers l'obscurité?
Les nuées l'enveloppent, et il ne voit rien; Il ne parcourt que la voûte des cieux.
Ils disaient à Dieu: Retire-toi de nous; Que peut faire pour nous le Tout Puissant?
Mais sa résolution est arrêtée; qui s'y opposera? Ce que son âme désire, il l'exécute.
Et voici, comme les ânes sauvages du désert, Ils sortent le matin pour chercher de la nourriture, Ils n'ont que le désert pour trouver le pain de leurs enfants;
Aussi longtemps que j'aurai ma respiration, Et que le souffle de Dieu sera dans mes narines,
Que mon ennemi soit comme le méchant, Et mon adversaire comme l'impie!
La Recherche de Résultats Continue…
Voir Résultats par Versions
Chercher les résultats par Livre
- Genèse (357)
- Exode (254)
- Lévitique (115)
- Nombres (225)
- Deutéronome (371)
- Josué (130)
- Juges (127)
- Ruth (30)
- 1 Samuel (224)
- 2 Samuel (166)
- 1 Rois (222)
- 2 Rois (141)
- 1 Chroniques (88)
- 2 Chroniques (159)
- Esdras (49)
- Néhémie (62)
- Esther (40)
- Job (177)
- Psaumes (400)
- Proverbes (115)
- Ecclésiaste (78)
- Cantique des Cantiques (27)
- Ésaïe (229)
- Jérémie (325)
- Lamentations (24)
- Ézéchiel (272)
- Daniel (98)
- Osée (32)
- Joël (15)
- Amos (24)
- Abdias (2)
- Jonas (11)
- Michée (16)
- Nahum (5)
- Habacuc (12)
- Sophonie (3)
- Aggée (6)
- Zacharie (41)
- Malachie (17)
- Matthieu (253)
- Marc (143)
- Luc (247)
- Jean (329)
- Actes (278)
- Romains (148)
- 1 Corinthiens (174)
- 2 Corinthiens (115)
- Galates (61)
- Éphésiens (47)
- Philippiens (42)
- Colossiens (34)
- 1 Thessaloniciens (35)
- 2 Thessaloniciens (25)
- 1 Timothée (41)
- 2 Timothée (25)
- Tite (15)
- Philémon (14)
- Hébreux (100)
- Jacques (32)
- 1 Pierre (37)
- 2 Pierre (27)
- 1 Jean (61)
- 2 Jean (7)
- 3 Jean (6)
- Jude (4)
- Apocalypse (92)