197 occurences en traduction 1

'Est' dans la Bible

Et quand les jours de festin étaient passés, Job appelait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d'eux un holocauste; car Job disait: Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu dans leur coeur. C'est ainsi que Job avait coutume d'agir.

L'Éternel dit à Satan: As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n'y a personne comme lui sur la terre; c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal.

Ne l'as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui? Tu as béni l'oeuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays.

Il parlait encore, lorsqu'un autre vint et dit: Le feu de Dieu est tombé du ciel, a embrasé les brebis et les serviteurs, et les a consumés. Et je me suis échappé moi seul, pour t'en apporter la nouvelle.

et voici, un grand vent est venu de l'autre côté du désert, et a frappé contre les quatre coins de la maison; elle s'est écroulée sur les jeunes gens, et ils sont morts. Et je me suis échappé moi seul, pour t'en apporter la nouvelle.

L'Éternel dit à Satan: As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n'y a personne comme lui sur la terre; c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m'excites à le perdre sans motif.

Périsse le jour où je suis né, Et la nuit qui dit: Un enfant mâle est conçu!

Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive; Ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint.

Je n'ai ni tranquillité, ni paix, ni repos, Et le trouble s'est emparé de moi.

Ta crainte de Dieu n'est-elle pas ton soutien? Ton espérance, n'est-ce pas ton intégrité?

Cherche dans ton souvenir: quel est l'innocent qui a péri? Quels sont les justes qui ont été exterminés?

Une parole est arrivée furtivement jusqu'à moi, Et mon oreille en a recueilli les sons légers.

Le fil de leur vie est coupé, Ils meurent, et ils n'ont pas acquis la sagesse.

Sa moisson est dévorée par des affamés, Qui viennent l'enlever jusque dans les épines, Et ses biens sont engloutis par des hommes altérés.

Voilà ce que nous avons reconnu, voilà ce qui est; A toi d'entendre et de mettre à profit.

Peut-on manger ce qui est fade et sans sel? Y a-t-il de la saveur dans le blanc d'un oeuf?

Ce que je voudrais ne pas toucher, C'est là ma nourriture, si dégoûtante soit-elle!

Ne suis-je pas sans ressource, Et le salut n'est-il pas loin de moi?

Souviens-toi que ma vie est un souffle! Mes yeux ne reverront pas le bonheur.

C'est pourquoi je ne retiendrai point ma bouche, Je parlerai dans l'angoisse de mon coeur, Je me plaindrai dans l'amertume de mon âme.

C'est alors que tu m'effraies par des songes, Que tu m'épouvantes par des visions.

Il s'appuie sur sa maison, et elle n'est pas ferme; Il s'y cramponne, et elle ne résiste pas.

Recourir à la force? Il est Tout Puissant. A la justice? Qui me fera comparaître?

La terre est livrée aux mains de l'impie; Il voile la face des juges. Si ce n'est pas lui, qui est-ce donc?

Pays d'une obscurité profonde, Où règnent l'ombre de la mort et la confusion, Et où la lumière est semblable aux ténèbres.

Tu dis: Ma manière de voir est juste, Et je suis pur à tes yeux.

Elle est aussi haute que les cieux: que feras-tu? Plus profonde que le séjour des morts: que sauras-tu?

L'homme, au contraire, a l'intelligence d'un fou, Il est né comme le petit d'un âne sauvage.

On dirait, en vérité, que le genre humain c'est vous, Et qu'avec vous doit mourir la sagesse.

Au malheur le mépris! c'est la devise des heureux; A celui dont le pied chancelle est réservé le mépris.

Il retient les eaux et tout se dessèche; Il les lâche, et la terre en est dévastée.

Il met à découvert ce qui est caché dans les ténèbres, Il produit à la lumière l'ombre de la mort.

Direz-vous en faveur de Dieu ce qui est injuste, Et pour le soutenir alléguerez-vous des faussetés?

Quel est le nombre de mes iniquités et de mes péchés? Fais-moi connaître mes transgressions et mes péchés.

Et c'est sur lui que tu as l'oeil ouvert! Et tu me fais aller en justice avec toi!

Mais l'homme meurt, et il perd sa force; L'homme expire, et où est-il?

La pierre est broyée par les eaux, Et la terre emportée par leur courant; Ainsi tu détruis l'espérance de l'homme.

C'est pour lui seul qu'il éprouve de la douleur en son corps, C'est pour lui seul qu'il ressent de la tristesse en son âme.

Est-ce par d'inutiles propos qu'il se défend? Est-ce par des discours qui ne servent à rien?

Ce n'est pas moi, c'est ta bouche qui te condamne. Ce sont tes lèvres qui déposent contre toi.

Quoi! c'est contre Dieu que tu tournes ta colère Et que ta bouche exhale de pareils discours!

Les pleurs ont altéré mon visage; L'ombre de la mort est sur mes paupières.

Déjà maintenant, mon témoin est dans le ciel, Mon témoin est dans les lieux élevés.

Mes amis se jouent de moi; C'est Dieu que j'implore avec larmes.

Il m'a rendu la fable des peuples, Et ma personne est un objet de mépris.

Et ils prétendent que la nuit c'est le jour, Que la lumière est proche quand les ténèbres sont là!

C'est le séjour des morts que j'attends pour demeure, C'est dans les ténèbres que je dresserai ma couche;

Mon espérance, où donc est-elle? Mon espérance, qui peut la voir?

Il est saisi au piège par le talon, Et le filet s'empare de lui;

Le cordeau est caché dans la terre, Et la trappe est sur son sentier.

La faim consume ses forces, La misère est à ses côtés.

Il est arraché de sa tente où il se croyait en sûreté, Il se traîne vers le roi des épouvantements.

Nul des siens n'habite sa tente, Le soufre est répandu sur sa demeure.

Sa mémoire disparaît de la terre, Son nom n'est plus sur la face des champs.

Sachez alors que c'est Dieu qui me poursuit, Et qui m'enveloppe de son filet.

Il s'est enflammé de colère contre moi, Il m'a traité comme l'un de ses ennemis.

J'appelle mon serviteur, et il ne répond pas; Je le supplie de ma bouche, et c'est en vain.

Mon humeur est à charge à ma femme, Et ma plainte aux fils de mes entrailles.

Il périra pour toujours comme son ordure, Et ceux qui le voyaient diront: Où est-il?

Il arrache de son corps le trait, Qui étincelle au sortir de ses entrailles, Et il est en proie aux terreurs de la mort.

Telle est la part que Dieu réserve au méchant, Tel est l'héritage que Dieu lui destine.

Est-ce contre un homme que se dirige ma plainte? Et pourquoi mon âme ne serait-elle pas impatiente?

Qu'est-ce que le Tout Puissant, pour que nous le servions? Que gagnerions-nous à lui adresser nos prières?

Est-ce pour les fils que Dieu réserve le châtiment du père? Mais c'est lui que Dieu devrait punir, pour qu'il le sente;

C'est lui qui devrait contempler sa propre ruine, C'est lui qui devrait boire la colère du Tout Puissant.

Car, que lui importe sa maison après lui, Quand le nombre de ses mois est achevé?

Est-ce à Dieu qu'on donnera de la science, A lui qui gouverne les esprits célestes?

Vous dites: Où est la maison de l'homme puissant? Où est la tente qu'habitaient les impies?

Au jour du malheur, le méchant est épargné; Au jour de la colère, il échappe.

Il est porté dans un sépulcre, Et il veille encore sur sa tombe.

Pourquoi donc m'offrir de vaines consolations? Ce qui reste de vos réponses n'est que perfidie.

Un homme peut-il être utile à Dieu? Non; le sage n'est utile qu'à lui-même.

Si tu es juste, est-ce à l'avantage du Tout Puissant? Si tu es intègre dans tes voies, qu'y gagne-t-il?

Est-ce par crainte de toi qu'il te châtie, Qu'il entre en jugement avec toi?

Ta méchanceté n'est-elle pas grande? Tes iniquités ne sont-elles pas infinies?

C'est pour cela que tu es entouré de pièges, Et que la terreur t'a saisi tout à coup.

Dieu n'est-il pas en haut dans les cieux? Regarde le sommet des étoiles, comme il est élevé!

Et tu dis: Qu'est-ce que Dieu sait? Peut-il juger à travers l'obscurité?

Vienne l'humiliation, tu prieras pour ton relèvement: Dieu secourt celui dont le regard est abattu.

Maintenant encore ma plainte est une révolte, Mais la souffrance étouffe mes soupirs.

Public Domain