197 occurences en traduction 1

'Est' dans la Bible

Mais, si je vais à l'orient, il n'y est pas; Si je vais à l'occident, je ne le trouve pas;

Est-il occupé au nord, je ne puis le voir; Se cache-t-il au midi, je ne puis le découvrir.

Mon pied s'est attaché à ses pas; J'ai gardé sa voie, et je ne m'en suis point détourné.

Car ce ne sont pas les ténèbres qui m'anéantissent, Ce n'est pas l'obscurité dont je suis couvert.

Pour eux, le matin c'est l'ombre de la mort, Ils en éprouvent toutes les terreurs.

Eh quoi! l'impie est d'un poids léger sur la face des eaux, Il n'a sur la terre qu'une part maudite, Il ne prend jamais le chemin des vignes!

Quoi! le sein maternel l'oublie, Les vers en font leurs délices, On ne se souvient plus de lui! L'impie est brisé comme un arbre,

S'il n'en est pas ainsi, qui me démentira, Qui réduira mes paroles à néant?

Voici, la lune même n'est pas brillante, Et les étoiles ne sont pas pures à ses yeux;

Combien moins l'homme, qui n'est qu'un ver, Le fils de l'homme, qui n'est qu'un vermisseau!

A qui s'adressent tes paroles? Et qui est-ce qui t'inspire?

Dieu qui me refuse justice est vivant! Le Tout Puissant qui remplit mon âme d'amertume est vivant!

Est-ce que Dieu écoute ses cris, Quand l'angoisse vient l'assaillir?

S'il a des fils en grand nombre, c'est pour le glaive, Et ses rejetons manquent de pain;

C'est lui qui entasse, mais c'est le juste qui se revêt, C'est l'homme intègre qui a l'argent en partage.

Il creuse un puits loin des lieux habités; Ses pieds ne lui sont plus en aide, Et il est suspendu, balancé, loin des humains.

La terre, d'où sort le pain, Est bouleversée dans ses entrailles comme par le feu.

Il arrête l'écoulement des eaux, Et il produit à la lumière ce qui est caché.

Mais la sagesse, où se trouve-t-elle? Où est la demeure de l'intelligence?

L'abîme dit: Elle n'est point en moi; Et la mer dit: Elle n'est point avec moi.

La topaze d'Éthiopie n'est point son égale, Et l'or pur n'entre pas en balance avec elle.

D'où vient donc la sagesse? Où est la demeure de l'intelligence?

Elle est cachée aux yeux de tout vivant, Elle est cachée aux oiseaux du ciel.

C'est Dieu qui en sait le chemin, C'est lui qui en connaît la demeure;

Les terreurs m'assiègent; Ma gloire est emportée comme par le vent, Mon bonheur a passé comme un nuage.

Mais celui qui va périr n'étend-il pas les mains? Celui qui est dans le malheur n'implore-t-il pas du secours?

Ma harpe n'est plus qu'un instrument de deuil, Et mon chalumeau ne peut rendre que des sons plaintifs.

La ruine n'est-elle pas pour le méchant, Et le malheur pour ceux qui commettent l'iniquité?

Si mon pas s'est détourné du droit chemin, Si mon coeur a suivi mes yeux, Si quelque souillure s'est attachée à mes mains,

Car c'est un crime, Un forfait que punissent les juges;

C'est un feu qui dévore jusqu'à la ruine, Et qui aurait détruit toute ma richesse.

Et si mon coeur s'est laissé séduire en secret, Si ma main s'est portée sur ma bouche;

C'est encore un crime que doivent punir les juges, Et j'aurais renié le Dieu d'en haut!

Si les gens de ma tente ne disaient pas: Où est celui qui n'a pas été rassasié de sa viande?

Et Élihu, fils de Barakeel de Buz, prit la parole et dit: Je suis jeune, et vous êtes des vieillards; C'est pourquoi j'ai craint, j'ai redouté De vous faire connaître mon sentiment.

Ne dites pas cependant: En lui nous avons trouvé la sagesse; C'est Dieu qui peut le confondre, ce n'est pas un homme!

Il ne s'est pas adressé directement à moi: Aussi lui répondrai-je tout autrement que vous.

Mon intérieur est comme un vin qui n'a pas d'issue, Comme des outres neuves qui vont éclater.

C'est avec droiture de coeur que je vais parler, C'est la vérité pure qu'exprimeront mes lèvres:

Par la douleur aussi l'homme est repris sur sa couche, Quand une lutte continue vient agiter ses os.

Choisissons ce qui est juste, Voyons entre nous ce qui est bon.

J'ai raison, et je passe pour menteur; Ma plaie est douloureuse, et je suis sans péché.

Car il a dit: Il est inutile à l'homme De mettre son plaisir en Dieu.

Est-ce d'après toi que Dieu rendra la justice? C'est toi qui rejettes, qui choisis, mais non pas moi; Ce que tu sais, dis-le donc!

C'est à toi que je vais répondre, Et à tes amis en même temps.

Ta méchanceté ne peut nuire qu'à ton semblable, Ta justice n'est utile qu'au fils de l'homme.

C'est en vain que l'on crie, Dieu n'écoute pas, Le Tout Puissant n'y a point égard.

Bien que tu dises que tu ne le vois pas, Ta cause est devant lui: attends-le!

Mais, parce que sa colère ne sévit point encore, Ce n'est pas à dire qu'il ait peu souci du crime.

Dieu est puissant, mais il ne rejette personne; Il est puissant par la force de son intelligence.

Mais si tu défends ta cause comme un impie, Le châtiment est inséparable de ta cause.

Dieu est grand par sa puissance; Qui saurait enseigner comme lui?

Mon coeur est tout tremblant, Il bondit hors de sa place.

C'est comme une verge dont il frappe sa terre, Ou comme un signe de son amour, qu'il les fait apparaître.

Lui annoncera-t-on que je parlerai? Mais quel est l'homme qui désire sa perte?

Le septentrion le rend éclatant comme l'or. Oh! que la majesté de Dieu est redoutable!

C'est pourquoi les hommes doivent le craindre; Il ne porte les regards sur aucun sage.

Qui est celui qui obscurcit mes desseins Par des discours sans intelligence?

est le chemin qui conduit au séjour de la lumière? Et les ténèbres, où ont-elles leur demeure?

Tu le sais, car alors tu étais né, Et le nombre de tes jours est grand!

Il parcourt les montagnes pour trouver sa pâture, Il est à la recherche de tout ce qui est vert.

Te reposes-tu sur lui, parce que sa force est grande? Lui abandonnes-tu le soin de tes travaux?

Te fies-tu à lui pour la rentrée de ta récolte? Est-ce lui qui doit l'amasser dans ton aire?

Elle est dure envers ses petits comme s'ils n'étaient point à elle; Elle ne s'inquiète pas de l'inutilité de son enfantement.

Est-ce toi qui donnes la vigueur au cheval, Et qui revêts son cou d'une crinière flottante?

Est-ce par ton intelligence que l'épervier prend son vol, Et qu'il étend ses ailes vers le midi?

Est-ce par ton ordre que l'aigle s'élève, Et qu'il place son nid sur les hauteurs?

C'est dans les rochers qu'il habite, qu'il a sa demeure, Sur la cime des rochers, sur le sommet des monts.

Celui qui dispute contre le Tout Puissant est-il convaincu? Celui qui conteste avec Dieu a-t-il une réplique à faire?

Le voici! Sa force est dans ses reins, Et sa vigueur dans les muscles de son ventre;

Il est la première des oeuvres de Dieu; Celui qui l'a fait l'a pourvu d'un glaive.

Est-ce à force ouverte qu'on pourra le saisir? Est-ce au moyen de filets qu'on lui percera le nez?

Voici, on est trompé dans son attente; A son seul aspect n'est-on pas terrassé?

Nul n'est assez hardi pour l'exciter; Qui donc me résisterait en face?

Son coeur est dur comme la pierre, Dur comme la meule inférieure.

C'est en vain qu'on l'attaque avec l'épée; La lance, le javelot, la cuirasse, ne servent à rien.

Sur la terre nul n'est son maître; Il a été créé pour ne rien craindre.

Il regarde avec dédain tout ce qui est élevé, Il est le roi des plus fiers animaux. 

Quel est celui qui a la folie d'obscurcir mes desseins? -Oui, j'ai parlé, sans les comprendre, De merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas.

Après que l'Éternel eut adressé ces paroles à Job, il dit à Éliphaz de Théman: Ma colère est enflammée contre toi et contre tes deux amis, parce que vous n'avez pas parlé de moi avec droiture comme l'a fait mon serviteur Job.

Prenez maintenant sept taureaux et sept béliers, allez auprès de mon serviteur Job, et offrez pour vous un holocauste. Job, mon serviteur, priera pour vous, et c'est par égard pour lui seul que je ne vous traiterai pas selon votre folie; car vous n'avez pas parlé de moi avec droiture, comme l'a fait mon serviteur Job.

Public Domain