149 occurences en traduction 1

'Tú' dans la Bible

L'Éternel dit à Satan: D'où viens-tu? Et Satan répondit à l'Éternel: De parcourir la terre et de m'y promener.

L'Éternel dit à Satan: As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n'y a personne comme lui sur la terre; c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal.

Ne l'as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui? Tu as béni l'oeuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays.

L'Éternel dit à Satan: D'où viens-tu? Et Satan répondit à l'Éternel: De parcourir la terre et de m'y promener.

L'Éternel dit à Satan: As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n'y a personne comme lui sur la terre; c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m'excites à le perdre sans motif.

Si nous osons ouvrir la bouche, en seras-tu peiné? Mais qui pourrait garder le silence?

Voici, tu as souvent enseigné les autres, Tu as fortifié les mains languissantes,

Tes paroles ont relevé ceux qui chancelaient, Tu as affermi les genoux qui pliaient.

Et maintenant qu'il s'agit de toi, tu faiblis! Maintenant que tu es atteint, tu te troubles!

Crie maintenant! Qui te répondra? Auquel des saints t'adresseras-tu?

Car tu feras alliance avec les pierres des champs, Et les bêtes de la terre seront en paix avec toi.

Tu jouiras du bonheur sous ta tente, Tu retrouveras tes troupeaux au complet,

Tu verras ta postérité s'accroître, Et tes rejetons se multiplier comme l'herbe des champs.

C'est alors que tu m'effraies par des songes, Que tu m'épouvantes par des visions.

Pour que tu le visites tous les matins, Pour que tu l'éprouves à tous les instants?

Quand cesseras-tu d'avoir le regard sur moi? Quand me laisseras-tu le temps d'avaler ma salive?

Que ne pardonnes-tu mon péché, Et que n'oublies-tu mon iniquité? Car je vais me coucher dans la poussière; Tu me chercheras, et je ne serai plus.

Jusqu'à quand veux-tu discourir de la sorte, Et les paroles de ta bouche seront-elles un vent impétueux?

Mais toi, si tu as recours à Dieu, Si tu implores le Tout Puissant;

Si tu es juste et droit, Certainement alors il veillera sur toi, Et rendra le bonheur à ton innocente demeure;

Je suis effrayé de toutes mes douleurs. Je sais que tu ne me tiendras pas pour innocent.

Tu me plongerais dans la fange, Et mes vêtements m'auraient en horreur.

Pour que tu recherches mon iniquité, Pour que tu t'enquières de mon péché,

Tes mains m'ont formé, elles m'ont créé, Elles m'ont fait tout entier... Et tu me détruirais!

Souviens-toi que tu m'as façonné comme de l'argile; Voudrais-tu de nouveau me réduire en poussière?

Ne m'as-tu pas coulé comme du lait? Ne m'as-tu pas caillé comme du fromage?

Voici néanmoins ce que tu cachais dans ton coeur, Voici, je le sais, ce que tu as résolu en toi-même.

Et si j'ose la lever, tu me poursuis comme un lion, Tu me frappes encore par des prodiges.

Tu m'opposes de nouveaux témoins, Tu multiplies tes fureurs contre moi, Tu m'assailles d'une succession de calamités.

Tes vains propos feront-ils taire les gens? Te moqueras-tu, sans que personne te confonde?

Tu dis: Ma manière de voir est juste, Et je suis pur à tes yeux.

Et s'il te révélait les secrets de sa sagesse, De son immense sagesse, Tu verrais alors qu'il ne te traite pas selon ton iniquité.

Elle est aussi haute que les cieux: que feras-tu? Plus profonde que le séjour des morts: que sauras-tu?

Alors tu lèveras ton front sans tache, Tu seras ferme et sans crainte;

Tu te coucheras sans que personne ne trouble, Et plusieurs caresseront ton visage.

Pourquoi caches-tu ton visage, Et me prends-tu pour ton ennemi?

Veux-tu frapper une feuille agitée? Veux-tu poursuivre une paille desséchée?

Et c'est sur lui que tu as l'oeil ouvert! Et tu me fais aller en justice avec toi!

Oh! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, M'y tenir à couvert jusqu'à ce que ta colère fût passée, Et me fixer un terme auquel tu te souviendras de moi!

Tu appellerais alors, et je te répondrais, Tu languirais après l'ouvrage de tes mains.

Mais aujourd'hui tu comptes mes pas, Tu as l'oeil sur mes péchés;

Mes transgressions sont scellées en un faisceau, Et tu imagines des iniquités à ma charge.

La pierre est broyée par les eaux, Et la terre emportée par leur courant; Ainsi tu détruis l'espérance de l'homme.

Tu es sans cesse à l'assaillir, et il s'en va; Tu le défigures, puis tu le renvoies.

Toi, tu détruis même la crainte de Dieu, Tu anéantis tout mouvement de piété devant Dieu.

Ton iniquité dirige ta bouche, Et tu prends le langage des hommes rusés.

Es-tu né le premier des hommes? As-tu été enfanté avant les collines?

As-tu reçu les confidences de Dieu? As-tu dérobé la sagesse à ton profit?

Que sais-tu que nous ne sachions pas? Quelle connaissance as-tu que nous n'ayons pas?

Tiens-tu pour peu de chose les consolations de Dieu, Et les paroles qui doucement se font entendre à toi?...

Quoi! c'est contre Dieu que tu tournes ta colère Et que ta bouche exhale de pareils discours!

Maintenant, hélas! il m'a épuisé... Tu as ravagé toute ma maison;

Tu m'as saisi, pour témoigner contre moi; Ma maigreur se lève, et m'accuse en face.

Car tu as fermé leur coeur à l'intelligence; Aussi ne les laisseras-tu pas triompher.

Je crie à la fosse: Tu es mon père! Et aux vers: Vous êtes ma mère et ma soeur!

Ne sais-tu pas que, de tout temps, Depuis que l'homme a été placé sur la terre,

Laissez-moi parler, je vous prie; Et, quand j'aurai parlé, tu pourras te moquer.

Si tu es juste, est-ce à l'avantage du Tout Puissant? Si tu es intègre dans tes voies, qu'y gagne-t-il?

Tu enlevais sans motif des gages à tes frères, Tu privais de leurs vêtements ceux qui étaient nus;

Tu ne donnais point d'eau à l'homme altéré, Tu refusais du pain à l'homme affamé.

C'est pour cela que tu es entouré de pièges, Et que la terreur t'a saisi tout à coup.

Ne vois-tu donc pas ces ténèbres, Ces eaux débordées qui t'envahissent?

Et tu dis: Qu'est-ce que Dieu sait? Peut-il juger à travers l'obscurité?

Eh quoi! tu voudrais prendre l'ancienne route Qu'ont suivie les hommes d'iniquité?

Tu seras rétabli, si tu reviens au Tout Puissant, Si tu éloignes l'iniquité de ta tente.

Alors tu feras du Tout Puissant tes délices, Tu élèveras vers Dieu ta face;

Vienne l'humiliation, tu prieras pour ton relèvement: Dieu secourt celui dont le regard est abattu.

Comme tu sais bien venir en aide à la faiblesse! Comme tu prêtes secours au bras sans force!

Quels bons conseils tu donnes à celui qui manque d'intelligence! Quelle abondance de sagesse tu fais paraître!

Je crie vers toi, et tu ne me réponds pas; Je me tiens debout, et tu me lances ton regard.

Tu deviens cruel contre moi, Tu me combats avec la force de ta main.

Tu mu soulèves, tu mu fais voler au-dessus du vent, Et tu m'anéantis au bruit de la tempête.

Si tu le peux, réponds-moi, Défends ta cause, tiens-toi prêt!

Mais tu as dit à mes oreilles, Et j'ai entendu le son de tes paroles:

Veux-tu donc disputer avec lui, Parce qu'il ne rend aucun compte de ses actes?

Si tu as quelque chose à dire, réponds-moi! Parle, car je voudrais te donner raison.

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