10796 occurences

'Les' dans la Bible

As-tu reçu les confidences de Dieu? As-tu dérobé la sagesse à ton profit?

Tiens-tu pour peu de chose les consolations de Dieu, Et les paroles qui doucement se font entendre à toi?...

Si Dieu n'a pas confiance en ses saints, Si les cieux ne sont pas purs devant lui,

Ce que les sages ont fait connaître, Ce qu'ils ont révélé, l'ayant appris de leurs pères.

Le méchant passe dans l'angoisse tous les jours de sa vie, Toutes les années qui sont le partage de l'impie.

Il avait le visage couvert de graisse, Les flancs chargés d'embonpoint;

Il sera comme une vigne dépouillée de ses fruits encore verts, Comme un olivier dont on a fait tomber les fleurs.

Ils ouvrent la bouche pour me dévorer, Ils m'insultent et me frappent les joues, Ils s'acharnent tous après moi.

Dieu me livre à la merci des impies, Il me précipite entre les mains des méchants.

Ses traits m'environnent de toutes parts; Il me perce les reins sans pitié, Il répand ma bile sur la terre.

Les pleurs ont altéré mon visage; L'ombre de la mort est sur mes paupières.

Déjà maintenant, mon témoin est dans le ciel, Mon témoin est dans les lieux élevés.

Car tu as fermé leur coeur à l'intelligence; Aussi ne les laisseras-tu pas triompher.

On invite ses amis au partage du butin, Et l'on a des enfants dont les yeux se consument.

Les hommes droits en sont stupéfaits, Et l'innocent se soulève contre l'impie.

Le juste néanmoins demeure ferme dans sa voie, Celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus.

Et ils prétendent que la nuit c'est le jour, Que la lumière est proche quand les ténèbres sont là!

C'est le séjour des morts que j'attends pour demeure, C'est dans les ténèbres que je dresserai ma couche;

Elle descendra vers les portes du séjour des morts, Quand nous irons ensemble reposer dans la poussière.

O toi qui te déchires dans ta fureur, Faut-il, à cause de toi, que la terre devienne déserte? Faut-il que les rochers disparaissent de leur place?

Car il met les pieds sur un filet, Il marche dans les mailles,

Les parties de sa peau sont l'une après l'autre dévorées, Ses membres sont dévorés par le premier-né de la mort.

Il ne laisse ni descendants ni postérité parmi son peuple, Ni survivant dans les lieux qu'il habitait.

Les générations à venir seront étonnées de sa ruine, Et la génération présente sera saisie d'effroi.

Craignez pour vous le glaive: Les châtiments par le glaive sont terribles! Et sachez qu'il y a un jugement.

Ses fils seront assaillis par les pauvres, Et ses mains restitueront ce qu'il a pris par violence.

Il a englouti des richesses, il les vomira; Dieu les chassera de son ventre.

Il ne reposera plus ses regards sur les ruisseaux, Sur les torrents, sur les fleuves de miel et de lait.

Au milieu de l'abondance il sera dans la détresse; La main de tous les misérables se lèvera sur lui.

Toutes les calamités sont réservées à ses trésors; Il sera consumé par un feu que n'allumera point l'homme, Et ce qui restera dans sa tente en deviendra la pâture.

Les cieux dévoileront son iniquité, Et la terre s'élèvera contre lui.

Les revenus de sa maison seront emportés, Ils disparaîtront au jour de la colère de Dieu.

Dans leurs maisons règne la paix, sans mélange de crainte; La verge de Dieu ne vient pas les frapper.

Ils laissent courir leurs enfants comme des brebis, Et les enfants prennent leurs ébats.

Est-ce pour les fils que Dieu réserve le châtiment du père? Mais c'est lui que Dieu devrait punir, pour qu'il le sente;

Est-ce à Dieu qu'on donnera de la science, A lui qui gouverne les esprits célestes?

Les flancs chargés de graisse Et la moelle des os remplie de sève;

Vous dites: Où est la maison de l'homme puissant? Où est la tente qu'habitaient les impies?

Mais quoi! n'avez-vous point interrogé les voyageurs, Et voulez-vous méconnaître ce qu'ils prouvent?

Les mottes de la vallée lui sont légères; Et tous après lui suivront la même voie, Comme une multitude l'a déjà suivie.

Dieu n'est-il pas en haut dans les cieux? Regarde le sommet des étoiles, comme il est élevé!

Les nuées l'enveloppent, et il ne voit rien; Il ne parcourt que la voûte des cieux.

Eh quoi! tu voudrais prendre l'ancienne route Qu'ont suivie les hommes d'iniquité?

Les justes, témoins de leur chute, se réjouiront, Et l'innocent se moquera d'eux:

Jette l'or dans la poussière, L'or d'Ophir parmi les cailloux des torrents;

Car ce ne sont pas les ténèbres qui m'anéantissent, Ce n'est pas l'obscurité dont je suis couvert.

Et voici, comme les ânes sauvages du désert, Ils sortent le matin pour chercher de la nourriture, Ils n'ont que le désert pour trouver le pain de leurs enfants;

Ils coupent le fourrage qui reste dans les champs, Ils grappillent dans la vigne de l'impie;

Ils sont percés par la pluie des montagnes, Et ils embrassent les rochers comme unique refuge.

Ils vont tout nus, sans vêtement, Ils sont affamés, et ils portent les gerbes;

Dans les enclos de l'impie ils font de l'huile, Ils foulent le pressoir, et ils ont soif;

Dans les villes s'exhalent les soupirs des mourants, L'âme des blessés jette des cris... Et Dieu ne prend pas garde à ces infamies!

D'autres sont ennemis de la lumière, Ils n'en connaissent pas les voies, Ils n'en pratiquent pas les sentiers.

La nuit ils forcent les maisons, Le jour ils se tiennent enfermés; Ils ne connaissent pas la lumière.

Pour eux, le matin c'est l'ombre de la mort, Ils en éprouvent toutes les terreurs.

Comme la sécheresse et la chaleur absorbent les eaux de la neige, Ainsi le séjour des morts engloutit ceux qui pèchent!

Quoi! le sein maternel l'oublie, Les vers en font leurs délices, On ne se souvient plus de lui! L'impie est brisé comme un arbre,

Non! Dieu par sa force prolonge les jours des violents, Et les voilà debout quand ils désespéraient de la vie;

Ils se sont élevés; et en un instant ils ne sont plus, Ils tombent, ils meurent comme tous les hommes, Ils sont coupés comme la tête des épis.

Voici, la lune même n'est pas brillante, Et les étoiles ne sont pas pures à ses yeux;

Devant Dieu les ombres tremblent Au-dessous des eaux et de leurs habitants;

Je vous enseignerai les voies de Dieu, Je ne vous cacherai pas les desseins du Tout Puissant.

Mais vous les connaissez, et vous êtes d'accord; Pourquoi donc vous laisser aller à de vaines pensées?

Ceux qui échappent sont enterrés par la peste, Et leurs veuves ne les pleurent pas.

S'il amasse l'argent comme la poussière, S'il entasse les vêtements comme la boue,

Il se couche riche, et il meurt dépouillé; Il ouvre les yeux, et tout a disparu.

Les terreurs le surprennent comme des eaux; Un tourbillon l'enlève au milieu de la nuit.

Dieu lance sans pitié des traits contre lui, Et le méchant voudrait fuir pour les éviter.

L'homme fait cesser les ténèbres; Il explore, jusque dans les endroits les plus profonds, Les pierres cachées dans l'obscurité et dans l'ombre de la mort.

Les plus fiers animaux ne l'ont point foulé, Le lion n'y a jamais passé.

L'homme porte sa main sur le roc, Il renverse les montagnes depuis la racine;

Il ouvre des tranchées dans les rochers, Et son oeil contemple tout ce qu'il y a de précieux;

Le corail et le cristal ne sont rien auprès d'elle: La sagesse vaut plus que les perles.

Car il voit jusqu'aux extrémités de la terre, Il aperçoit tout sous les cieux.

Alors il vit la sagesse et la manifesta, Il en posa les fondements et la mit à l'épreuve.

Quand sa lampe brillait sur ma tête, Et que sa lumière me guidait dans les ténèbres!

Les princes arrêtaient leurs discours, Et mettaient la main sur leur bouche;

Et maintenant!... je suis la risée de plus jeunes que moi, De ceux dont je dédaignais de mettre les pères Parmi les chiens de mon troupeau.

Desséchés par la misère et la faim, Ils fuient dans les lieux arides, Depuis longtemps abandonnés et déserts;

Ils arrachent près des arbrisseaux les herbes sauvages, Et ils n'ont pour pain que la racine des genêts.

On les chasse du milieu des hommes, On crie après eux comme après des voleurs.

Ils habitent dans d'affreuses vallées, Dans les cavernes de la terre et dans les rochers;

Ils hurlent parmi les buissons, Ils se rassemblent sous les ronces.

Etres vils et méprisés, On les repousse du pays.

Ces misérables se lèvent à ma droite et me poussent les pieds, Ils se fraient contre moi des sentiers pour ma ruine;

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