7671 occurences en traduction 1

'Qui' dans la Bible

Car ce ne sont pas les ténèbres qui m'anéantissent, Ce n'est pas l'obscurité dont je suis couvert.

Pourquoi le Tout Puissant ne met-il pas des temps en réserve, Et pourquoi ceux qui le connaissent ne voient-ils pas ses jours?

Ils coupent le fourrage qui reste dans les champs, Ils grappillent dans la vigne de l'impie;

Comme la sécheresse et la chaleur absorbent les eaux de la neige, Ainsi le séjour des morts engloutit ceux qui pèchent!

Lui qui dépouille la femme stérile et sans enfants, Lui qui ne répand aucun bienfait sur la veuve!...

S'il n'en est pas ainsi, qui me démentira, Qui réduira mes paroles à néant?

Ses armées ne sont-elles pas innombrables? Sur qui sa lumière ne se lève-t-elle pas?

Combien moins l'homme, qui n'est qu'un ver, Le fils de l'homme, qui n'est qu'un vermisseau!

Quels bons conseils tu donnes à celui qui manque d'intelligence! Quelle abondance de sagesse tu fais paraître!

A qui s'adressent tes paroles? Et qui est-ce qui t'inspire?

Dieu qui me refuse justice est vivant! Le Tout Puissant qui remplit mon âme d'amertume est vivant!

Ceux qui échappent sont enterrés par la peste, Et leurs veuves ne les pleurent pas.

C'est lui qui entasse, mais c'est le juste qui se revêt, C'est l'homme intègre qui a l'argent en partage.

Il arrête l'écoulement des eaux, Et il produit à la lumière ce qui est caché.

C'est Dieu qui en sait le chemin, C'est lui qui en connaît la demeure;

L'oreille qui m'entendait me disait heureux, L'oeil qui me voyait me rendait témoignage;

Ils détruisent mon propre sentier et travaillent à ma perte, Eux à qui personne ne viendrait en aide;

Mais celui qui va périr n'étend-il pas les mains? Celui qui est dans le malheur n'implore-t-il pas du secours?

La ruine n'est-elle pas pour le méchant, Et le malheur pour ceux qui commettent l'iniquité?

C'est un feu qui dévore jusqu'à la ruine, Et qui aurait détruit toute ma richesse.

Celui qui m'a créé dans le ventre de ma mère ne l'a-t-il pas créé? Le même Dieu ne nous a-t-il pas formés dans le sein maternel?

Moi qui l'ai dès ma jeunesse élevé comme un père, Moi qui dès ma naissance ai soutenu la veuve;

Moi qui n'ai pas permis à ma langue de pécher, De demander sa mort avec imprécation;

Si les gens de ma tente ne disaient pas: Où est celui qui n'a pas été rassasié de sa viande?

Oh! qui me fera trouver quelqu'un qui m'écoute? Voilà ma défense toute signée: Que le Tout Puissant me réponde! Qui me donnera la plainte écrite par mon adversaire?

Ne dites pas cependant: En lui nous avons trouvé la sagesse; C'est Dieu qui peut le confondre, ce n'est pas un homme!

Mon intérieur est comme un vin qui n'a pas d'issue, Comme des outres neuves qui vont éclater.

Mais s'il se trouve pour lui un ange intercesseur, Un d'entre les mille Qui annoncent à l'homme la voie qu'il doit suivre,

Sages, écoutez mes discours! Vous qui êtes intelligents, prêtez-moi l'oreille!

Choisissons ce qui est juste, Voyons entre nous ce qui est bon.

Marchant en société de ceux qui font le mal, Cheminant de pair avec les impies?

Qui l'a chargé de gouverner la terre? Qui a confié l'univers à ses soins?

Qui proclame la méchanceté des rois Et l'iniquité des princes,

Il n'y a ni ténèbres ni ombre de la mort, Où puissent se cacher ceux qui commettent l'iniquité.

S'il donne le repos, qui répandra le trouble? S'il cache sa face, qui pourra le voir? Il traite à l'égal soit une nation, soit un homme,

Est-ce d'après toi que Dieu rendra la justice? C'est toi qui rejettes, qui choisis, mais non pas moi; Ce que tu sais, dis-le donc!

Les hommes de sens seront de mon avis, Le sage qui m'écoute pensera comme moi.

Qui nous instruit plus que les bêtes de la terre, Et nous donne l'intelligence plus qu'aux oiseaux du ciel?

Ne soupire pas après la nuit, Qui enlève les peuples de leur place.

Dieu est grand par sa puissance; Qui saurait enseigner comme lui?

Et qui comprendra le déchirement de la nuée, Le fracas de sa tente?

Écoutez, écoutez le frémissement de sa voix, Le grondement qui sort de sa bouche!

Lui annoncera-t-on que je parlerai? Mais quel est l'homme qui désire sa perte?

On ne peut fixer le soleil qui resplendit dans les cieux, Lorsqu'un vent passe et en ramène la pureté;

Qui est celui qui obscurcit mes desseins Par des discours sans intelligence?

Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu? Ou qui a étendu sur elle le cordeau?

Sur quoi ses bases sont-elles appuyées? Ou qui en a posé la pierre angulaire,

Pour que la terre se transforme comme l'argile qui reçoit une empreinte, Et qu'elle soit parée comme d'un vêtement;

Pour que les méchants soient privés de leur lumière, Et que le bras qui se lève soit brisé?

Où est le chemin qui conduit au séjour de la lumière? Et les ténèbres, où ont-elles leur demeure?

Qui a ouvert un passage à la pluie, Et tracé la route de l'éclair et du tonnerre,

La pluie a-t-elle un père? Qui fait naître les gouttes de la rosée?

Du sein de qui sort la glace, Et qui enfante le frimas du ciel,

Qui met en liberté l'âne sauvage, Et l'affranchit de tout lien?

Il parcourt les montagnes pour trouver sa pâture, Il est à la recherche de tout ce qui est vert.

Te fies-tu à lui pour la rentrée de ta récolte? Est-ce lui qui doit l'amasser dans ton aire?

Est-ce toi qui donnes la vigueur au cheval, Et qui revêts son cou d'une crinière flottante?

Celui qui dispute contre le Tout Puissant est-il convaincu? Celui qui conteste avec Dieu a-t-il une réplique à faire?

Voici l'hippopotame, à qui j'ai donné la vie comme à toi! Il mange de l'herbe comme le boeuf.

Il est la première des oeuvres de Dieu; Celui qui l'a fait l'a pourvu d'un glaive.

Nul n'est assez hardi pour l'exciter; Qui donc me résisterait en face?

Qui soulèvera son vêtement? Qui pénétrera entre ses mâchoires?

Qui ouvrira les portes de sa gueule? Autour de ses dents habite la terreur.

Ce sont des frères qui s'embrassent, Se saisissent, demeurent inséparables.

Il regarde avec dédain tout ce qui est élevé, Il est le roi des plus fiers animaux. 

Quel est celui qui a la folie d'obscurcir mes desseins? -Oui, j'ai parlé, sans les comprendre, De merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas.

Baisez le fils, de peur qu'il ne s'irrite, Et que vous ne périssiez dans votre voie, Car sa colère est prompte à s'enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui!

Car tu n'es point un Dieu qui prenne plaisir au mal; Le méchant n'a pas sa demeure auprès de toi.

Alors tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, Ils auront de l'allégresse à toujours, et tu les protégeras; Tu seras un sujet de joie Pour ceux qui aiment ton nom.

J'ai le visage usé par le chagrin; Tous ceux qui me persécutent le font vieillir.

Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal! Car l'Éternel entend la voix de mes larmes;

Afin qu'il ne me déchire pas, comme un lion Qui dévore sans que personne vienne au secours.

Si j'ai rendu le mal à celui qui était paisible envers moi, Si j'ai dépouillé celui qui m'opprimait sans cause,

Public Domain