'Comme' dans la Bible

Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point: Tout ce qu'il fait lui réussit.

Il n'en est pas ainsi des méchants: Ils sont comme la paille que le vent dissipe.

Tu les briseras avec une verge de fer, Tu les briseras comme le vase d'un potier.

Frappe-les comme des coupables, ô Dieu! Que leurs desseins amènent leur chute! Précipite-les au milieu de leurs péchés sans nombre! Car ils se révoltent contre toi.

Car tu bénis le juste, ô Éternel! Tu l'entoures de ta grâce comme d'un bouclier.

Afin qu'il ne me déchire pas, comme un lion Qui dévore sans que personne vienne au secours.

Les brebis comme les boeufs, Et les animaux des champs,

Il est aux aguets dans sa retraite, comme le lion dans sa tanière, Il est aux aguets pour surprendre le malheureux; Il le surprend et l'attire dans son filet.

Au chef des chantres. De David. C'est en l'Éternel que je cherche un refuge. Comment pouvez-vous me dire: Fuis dans vos montagnes, comme un oiseau?

Garde-moi comme la prunelle de l'oeil; Protège-moi, à l'ombre de tes ailes,

Je les broie comme la poussière qu'emporte le vent, Je les foule comme la boue des rues.

Au chef des chantres. Psaume de David. Éternel! le roi se réjouit de ta protection puissante. Oh! comme ton secours le remplit d'allégresse!

Je suis comme de l'eau qui s'écoule, Et tous mes os se séparent; Mon coeur est comme de la cire, Il se fond dans mes entrailles.

Ma force se dessèche comme l'argile, Et ma langue s'attache à mon palais; Tu me réduis à la poussière de la mort.

Il les fait bondir comme des veaux, Et le Liban et le Sirion comme de jeunes buffles.

Je suis oublié des coeurs comme un mort, Je suis comme un vase brisé.

Béni soit l'Éternel! Car il a signalé sa grâce envers moi, Comme si j'avais été dans une ville forte.

Car nuit et jour ta main s'appesantissait sur moi, Ma vigueur n'était plus que sécheresse, comme celle de l'été. -Pause.

Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence; On les bride avec un frein et un mors, dont on les pare, Afin qu'ils ne s'approchent point de toi.

Éternel! que ta grâce soit sur nous, Comme nous espérons en toi!

Qu'ils soient comme la balle emportée par le vent, Et que l'ange de l'Éternel les chasse!

Tous mes os diront: Éternel! qui peut, comme toi, Délivrer le malheureux d'un plus fort que lui, Le malheureux et le pauvre de celui qui le dépouille?

Comme pour un ami, pour un frère, je me traînais lentement; Comme pour le deuil d'une mère, je me courbais avec tristesse.

Ta justice est comme les montagnes de Dieu, Tes jugements sont comme le grand abîme. Éternel! tu soutiens les hommes et les bêtes.

Car ils sont fauchés aussi vite que l'herbe, Et ils se flétrissent comme le gazon vert.

Il fera paraître ta justice comme la lumière, Et ton droit comme le soleil à son midi.

Mais les méchants périssent, Et les ennemis de l'Éternel, comme les plus beaux pâturages; Ils s'évanouissent, ils s'évanouissent en fumée.

J'ai vu le méchant dans toute sa puissance; Il s'étendait comme un arbre verdoyant.

Car mes iniquités s'élèvent au-dessus de ma tête; Comme un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi.

Et moi, je suis comme un sourd, je n'entends pas; Je suis comme un muet, qui n'ouvre pas la bouche.

Je suis comme un homme qui n'entend pas, Et dans la bouche duquel il n'y a point de réplique.

Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main, Et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme debout n'est qu'un souffle. -Pause.

Oui, l'homme se promène comme une ombre, Il s'agite vainement; Il amasse, et il ne sait qui recueillera.

Tu châties l'homme en le punissant de son iniquité, Tu détruis comme la teigne ce qu'il a de plus cher. Oui, tout homme est un souffle. -Pause.

Écoute ma prière, Éternel, et prête l'oreille à mes cris! Ne sois pas insensible à mes larmes! Car je suis un étranger chez toi, Un habitant, comme tous mes pères.

Au chef des chantres. Cantique des fils de Koré. Comme une biche soupire après des courants d'eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu!

Tu nous livres comme des brebis à dévorer, Tu nous disperses parmi les nations.

Mais c'est à cause de toi qu'on nous égorge tous les jours, Qu'on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie.

Au chef des chantres. Sur les lis. Des fils de Koré. Cantique. Chant d'amour. Des paroles pleines de charme bouillonnent dans mon coeur. Je dis: Mon oeuvre est pour le roi! Que ma langue soit comme la plume d'un habile écrivain!

Là un tremblement les a saisis, Comme la douleur d'une femme qui accouche.

Ils ont été chassés comme par le vent d'orient, Qui brise les navires de Tarsis.

Comme ton nom, ô Dieu! Ta louange retentit jusqu'aux extrémités de la terre; Ta droite est pleine de justice.

Comme un troupeau, ils sont mis dans le séjour des morts, La mort en fait sa pâture; Et bientôt les hommes droits les foulent aux pieds, Leur beauté s'évanouit, le séjour des morts est leur demeure.

Ta langue n'invente que malice, comme un rasoir affilé, fourbe que tu es!

Et moi, je suis dans la maison de Dieu comme un olivier verdoyant, Je me confie dans la bonté de Dieu, éternellement et à jamais.

Tout le jour mes adversaires me harcèlent; Ils sont nombreux, ils me font la guerre comme des hautains.

Qu'ils se dissipent comme des eaux qui s'écoulent! Qu'ils ne lancent que des traits émoussés!

Qu'ils périssent en se fondant, comme un limaçon; Sans voir le soleil, comme l'avorton d'une femme!

Ils reviennent chaque soir, ils hurlent comme des chiens, Ils font le tour de la ville.

Ils reviennent chaque soir, ils hurlent comme des chiens, Ils font le tour de la ville.

Jusqu'à quand vous jetterez-vous sur un homme, Chercherez-vous tous à l'abattre, Comme une muraille qui penche, Comme une clôture qu'on renverse?

Mon âme sera rassasiée comme de mets gras et succulents, Et, avec des cris de joie sur les lèvres, ma bouche te célébrera.

Ils aiguisent leur langue comme un glaive, Ils lancent comme des traits leurs paroles amères,

Car tu nous as éprouvés, ô Dieu! Tu nous as fait passer au creuset comme l'argent.

Comme la fumée se dissipe, tu les dissipes; Comme la cire se fond au feu, Les méchants disparaissent devant Dieu.

Lorsque le Tout Puissant dispersa les rois dans le pays, La terre devint blanche comme la neige du Tsalmon.

Je suis pour plusieurs comme un prodige, Et toi, tu es mon puissant refuge.

Il sera comme une pluie qui tombe sur un terrain fauché, Comme des ondées qui arrosent la campagne.

Les blés abonderont dans le pays, au sommet des montagnes, Et leurs épis s'agiteront comme les arbres du Liban; Les hommes fleuriront dans les villes comme l'herbe de la terre.

Ils n'ont aucune part aux souffrances humaines, Ils ne sont point frappés comme le reste des hommes.

Si je disais: Je veux parler comme eux, Voici, je trahirais la race de tes enfants.

Comme un songe au réveil, Seigneur, à ton réveil, tu repousses leur image.

J'étais stupide et sans intelligence, J'étais à ton égard comme les bêtes.

Souviens-toi de ton peuple que tu as acquis autrefois, Que tu as racheté comme la tribu de ton héritage! Souviens-toi de la montagne de Sion, où tu faisais ta résidence;

O Dieu! tes voies sont saintes; Quel dieu est grand comme Dieu?

Tu as conduit ton peuple comme un troupeau, Par la main de Moïse et d'Aaron.

Afin qu'ils ne fussent pas, comme leurs pères, Une race indocile et rebelle, Une race dont le coeur n'était pas ferme, Et dont l'esprit n'était pas fidèle à Dieu.

Il fendit la mer et leur ouvrit un passage, Il fit dresser les eaux comme une muraille.

Il fendit des rochers dans le désert, Et il donna à boire comme des flots abondants;

Du rocher il fit jaillir des sources, Et couler des eaux comme des fleuves.

Il fit pleuvoir sur eux la viande comme de la poussière, Et comme le sable des mers les oiseaux ailés;

Il fit partir son peuple comme des brebis, Il les conduisit comme un troupeau dans le désert.

Ils s'éloignèrent et furent infidèles, comme leurs pères, Ils tournèrent, comme un arc trompeur.

Le Seigneur s'éveilla comme celui qui a dormi, Comme un héros qu'a subjugué le vin.

Et il bâtit son sanctuaire comme les lieux élevés, Comme la terre qu'il a fondée pour toujours.

Elles ont versé leur sang comme de l'eau Tout autour de Jérusalem, Et il n'y a eu personne pour les enterrer.

Jusques à quand, Éternel! t'irriteras-tu sans cesse, Et ta colère s'embrasera-t-elle comme le feu?

Au chef des chantres. Sur les lis lyriques. D'Asaph. Psaume. Prête l'oreille, berger d'Israël, Toi qui conduis Joseph comme un troupeau! Parais dans ta splendeur, Toi qui es assis sur les chérubins!

Les montagnes étaient couvertes de son ombre, Et ses rameaux étaient comme des cèdres de Dieu;

Cependant vous mourrez comme des hommes, Vous tomberez comme un prince quelconque.

Traite-les comme Madian, Comme Sisera, comme Jabin au torrent de Kison!

Traite leurs chefs comme Oreb et Zeeb, Et tous leurs princes comme Zébach et Tsalmunna!

Nul n'est comme toi parmi les dieux, Seigneur, Et rien ne ressemble à tes oeuvres.

Je suis mis au rang de ceux qui descendent dans la fosse, Je suis comme un homme qui n'a plus de force.

Elles m'environnent tout le jour comme des eaux, Elles m'enveloppent toutes à la fois.

Éternel, Dieu des armées! qui est comme toi puissant, ô Éternel? Ta fidélité t'environne.

Tu écrasas l'Égypte comme un cadavre, Tu dispersas tes ennemis par la puissance de ton bras.

Je rendrai sa postérité éternelle, Et son trône comme les jours des cieux.

Sa postérité subsistera toujours; Son trône sera devant moi comme le soleil,

Comme la lune il aura une éternelle durée. Le témoin qui est dans le ciel est fidèle. Pause.

Jusques à quand, Éternel! te cacheras-tu sans cesse, Et ta fureur s'embrasera-t-elle comme le feu?

Car mille ans sont, à tes yeux, Comme le jour d'hier, quand il n'est plus, Et comme une veille de la nuit.

Tu les emportes, semblables à un songe, Qui, le matin, passe comme l'herbe:

Tous nos jours disparaissent par ton courroux; Nous voyons nos années s'évanouir comme un son.

Si les méchants croissent comme l'herbe, Si tous ceux qui font le mal fleurissent, C'est pour être anéantis à jamais.

Les justes croissent comme le palmier, Ils s'élèvent comme le cèdre du Liban.

N'endurcissez pas votre coeur, comme à Meriba, Comme à la journée de Massa, dans le désert,

Les montagnes se fondent comme la cire devant l'Éternel, Devant le Seigneur de toute la terre.

Car mes jours s'évanouissent en fumée, Et mes os sont enflammés comme un tison.

Mon coeur est frappé et se dessèche comme l'herbe; J'oublie même de manger mon pain.